Le syndrome de l’intestin irritable (SII), aussi appelé colon irritable, est un trouble digestif fonctionnel qui touche des millions de personnes. Ballonnements, douleurs abdominales, troubles du transit… autant de symptômes qui peuvent impacter le quotidien et générer une grande frustration. Pourtant, il existe des solutions pour mieux gérer ces inconforts, notamment grâce à une approche globale combinant ostéopathie, alimentation et reconnexion au corps.
Aujourd’hui, nous mettons en lumière l’approche de Jérémy Lyautey, ostéopathe certifié à Paris et créateur de la méthode Syntoni. Expert dans la gestion des troubles digestifs tels que le SII, les douleurs abdominales et les déséquilibres du microbiote, il propose des solutions pour réduire le stress, harmoniser l’axe intestin-cerveau et restaurer un bien-être global. Il intègre également des conseils nutritionnels et des ajustements musculo-squelettiques pour optimiser la santé digestive.
Le syndrome de l’intestin irritable est une affection chronique qui se caractérise par des douleurs abdominales récurrentes, des ballonnements et des troubles du transit (diarrhée, constipation ou alternance des deux). Bien qu’aucune anomalie structurelle ne soit détectée dans les examens classiques, ce trouble est bien réel et souvent lié à un déséquilibre du microbiote intestinal et à une hypersensibilité viscérale.
De nombreux facteurs peuvent influencer l’apparition et l’intensité des symptômes du colon irritable :
L’ostéopathie peut jouer un rôle clé dans la gestion du syndrome de l’intestin irritable. En travaillant sur le système musculo-squelettique et les tensions viscérales, elle permet de :
La méthode Syntoni, développée par Jérémy Lyautey, propose également une approche innovante en favorisant la reconnexion entre le cerveau et l’intestin. En utilisant des exercices de visualisation positive et de méditation guidée, elle aide les patients à retrouver un équilibre entre le corps et l’esprit.
L’alimentation joue un rôle crucial dans la gestion du SII, mais les recommandations doivent être adaptées en fonction de l’état du microbiote intestinal. Une approche personnalisée permet d’identifier les aliments déclencheurs et de rééquilibrer progressivement l’écosystème intestinal.
Quelques principes de base :
Le stress et l’anxiété peuvent amplifier les symptômes du colon irritable. Pour mieux les gérer :
Il n’existe pas de remède unique au syndrome de l’intestin irritable, mais une approche globale combinant ostéopathie, alimentation et gestion du stress permet d’apporter un réel soulagement. Comprendre son microbiote intestinal, adapter son alimentation et travailler sur la reconnexion corps-esprit sont autant de pistes à explorer pour retrouver un équilibre digestif et un bien-être durable.
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Une approche globale des problèmes digestifs avec l'Ostéopathe Jérémie Lyautey
Il y a des gens, ils ne mangent plus rien, parce que plus rien ne leur va, et donc ils suivent des régimes très stricts. Et en fait, on s'est rendu compte que, en faisant des études, l'effet nocebo était énorme. Donc, en leur faisant croire qu'ils mangeaient quelque chose qui ne leur convenait pas, eh bien, ils déclenchaient beaucoup de symptômes.
En leur disant qu'ils mangeaient quelque chose qui leur convenait, alors que c'était quelque chose qui ne leur convenait pas originellement, eh bien, ils n'en avaient pas. Et donc, en fait, il existe, avec tous ces problèmes digestifs, une anxiété anticipatoire au repas. Et donc, je pense qu'il est nécessaire de conditionner le corps à son bon fonctionnement.
On connaît l'intérêt de la visualisation dans l'activité physique, dans les neurosciences, et pourquoi pas utiliser cette visualisation positive et ces mantras positifs, eh bien, avant de manger, pour que les gens s'ancrent, enfin, dans du positif au niveau de leur digestion et de leur microbiote intestinal. Bienvenue dans le podcast SIMP Biologie, Santé, Nutrition. Le podcast où nous discutons avec des experts de ce que notre corps et notre biologie nous disent à propos de notre santé et nos besoins en nutrition.
Je suis Nicolas Ballon-Perrin, le fondateur de SIMP, et je serai votre hôte tout au long de ce podcast. Chez SIMP, nous vous permettons de réaliser des analyses biologiques, ciblées selon vos inconforts, pour comprendre leurs causes et les soulager, avec une nutrition personnalisée, adaptée à vos besoins. On parle de plus en plus de douleurs chroniques ou de troubles digestifs, comme le syndrome de l'intestin irritable, et le besoin de trouver une approche plus globale pour soigner ces maux.
Aujourd'hui, nous accueillons Jérémy Liotet, ostéopathe-DO à Paris et fondateur de la méthode Saint-Oni, pour parler, justement, d'approche plus globale, de la reconnexion à notre corps, de la capacité de notre corps à s'auto-guérir, à s'auto-réguler, en tout cas. Nous allons, du coup, discuter de comment l'ostéopathie et la méthode Saint-Oni, la reconnexion à son corps, permettent d'avoir une approche plus globale pour traiter ces maux et, surtout, de retrouver un équilibre et une santé durable. Bonjour, Jérémy.
Bonjour, Nicolas. C'est super de t'avoir ici dans ce podcast. C'est notre premier podcast qu'on tourne ici à Paris.
On est dans ton cabinet d'ostéopathie dans le 11ème arrondissement à Paris. Aujourd'hui, comme j'ai dit en introduction, on va un petit peu parler de l'ostéopathie, mais surtout de ta façon de pratiquer l'ostéopathie ou, en tout cas, de la liée à la méthode Saint-Oni que tu as créée. Donc, on va parler un petit peu de ça, de la reconnexion au corps.
Est-ce que tu peux, peut-être on va rentrer directement dans le sujet, nous expliquer un petit
peu ce que c'est la méthode Saint-Oni ? Bien sûr. Tout d'abord, merci de m'accueillir dans ton podcast. C'est un plaisir pour moi de te recevoir ici.
Et la méthode Saint-Oni, c'est tout simplement ce que j'ai trouvé à mettre en place grâce à ma pratique ostéopathique pour diffuser un grand nombre, une approche et une solution d'apaisement aux troubles digestifs. Les troubles digestifs sont assez peu connus finalement, même s'il y a de nombreuses recherches qui sont faites actuellement sur le microbiote et l'ostéopathie peut avoir un impact important pour les prendre en charge et pour soulager les patients. Et j'ai voulu proposer une méthode qui se base sur certains principes que j'utilise dans ma pratique ostéopathique pour aider les gens à se reconnecter à leur ventre, à grosso modo reconnecter leurs deux cerveaux, le cerveau crânien au cerveau intestinal et au reconnecter, en quelque sorte, corps et esprit.
Et donc, cette méthode, elle propose un cadre pratique théorique pour justement aller vers cette reconnexion à sa sphère viscérale. Hyper intéressant. Parce que c'est vrai qu'on parle de plus en plus de ce second cerveau, du deuxième cerveau, c'est pas pour rien et on parle aussi souvent de l'impact du stress et de nos modes de vie un peu stressants.
Si je peux me permettre, ce premier cerveau, dans l'évolution humaine, c'est le cerveau viscéral qu'il a fallu nourrir et notre cerveau crânien nous permettait justement d'aller chercher de la nourriture pour la mettre à disposition de notre cerveau viscéral et de nos bactéries. Et donc, encore une fois, on voit que ces bactéries sont elles aussi centrales au sein de l'évolution. Du coup, il y a une grosse partie de l'approche qui est vraiment cette relation corps-esprit.
Quelle place est-ce que ça prend, par exemple, dans la méthode Santoni ? Est-ce que c'est tout lié à l'esprit ou est-ce qu'il y a aussi d'autres choses peut-être plus liées à l'alimentation ? Quelle place est-ce que ça prend ? Le corps et l'esprit, c'est deux entités qui sont, on peut dire, on peut prendre l'image de vases communicants. Donc, c'est deux vases communiquants, mais qui n'en forment finalement qu'un seul. Et en gros, il y a des personnes qui vont avoir une grosse souffrance émotionnelle et qui vont déjeter un trop-plein au niveau corporel et exprimer beaucoup de symptômes.
Et il y a des gens qui sont très dans le corporel et qui ne vont pas exprimer de grosses souffrances émotionnelles. Il y a souvent quelque chose de... Quelque part, il y a aussi le concept de Yin et de Yang qui me vient en tête. Et de dire que même dans le noir le plus noir, il existe toujours une touche de blanc et que dans le blanc le plus blanc, il existe une touche de noir.
Et donc, il n'y a pas uniquement de la dualité entre le corps et l'esprit. C'est en permanence deux vases qui communiquent et il peut y avoir 99% de corps, 1% d'esprit et inversement. Et c'est ça qui est, si je rebondis un peu sur ce que tu viens de dire avant, la complémentarité avec la pratique ostéopathique, c'est ça qui est très important.
C'est-à-dire qu'il faut savoir s'adapter, il faut savoir trouver le cadre qui permettra au patient de
s'exprimer, à la fois émotionnellement, mais aussi trouver le cadre qui permettra à son corps de se libérer. Et donc, ça dépend de chaque patient et de chaque moment de consultation. Oui, ça parce que du coup, pour toi, dans ton approche, quel est le rôle d'un ostéopathe ? On pense souvent à un ostéopathe, je vais me faire craquer le dos.
C'est un petit peu souvent ce qui est dans l'inconscient collectif quand on évoque le mot ostéopathe. Pour toi, quel est le rôle d'un ostéopathe, en tout cas, ton rôle à toi en tant qu'ostéopathe dans justement ce soulagement de la douleur ? Parce que ça a l'air d'aller un peu plus loin. Bien sûr, pour moi, c'est d'accompagner l'humain sur le chemin qu'est la vie et d'accompagner l'humain, bien sûr, au travers de ses difficultés.
Ça peut être une douleur psychique ou corporelle, mais de proposer un cadre, un cadre, on va dire, un cadre dans lequel le patient va pouvoir venir et trouver un point d'appui à son développement, à son épanouissement. En ostéopathie, on parle beaucoup de fulcrum. On parlait avant beaucoup de fulcrum et en gros, c'est un point d'appui sur lequel, finalement, le patient va venir s'appuyer pour se détendre et se développer.
Et donc, pour moi, l'ostéopathe, en tout cas, mon travail d'ostéopathe, c'est d'accompagner l'humain dans ses difficultés, mais aussi dans la prévention, dans la prévention des problématiques. Et pour ça, c'est vrai que la médecine actuelle, peut-être est de plus en plus dans la prévention, mais a été pendant de nombreuses décennies dans la curation et en fait des choses exceptionnelles en matière de santé. Poser un halter à quelqu'un, calculer son rythme cardiaque, sa pression sanguine, lui mettre une petite valve, un stunt pour libérer son artère, on lui rajoute 20 ans d'espérance de vie.
C'est tout simplement génial, tous les progrès qu'a fait la médecine. Mais d'un autre côté, on a aussi, on a trop été peut-être dans la réaction et pas dans l'identification des problèmes et finalement, ce qui amène à la maladie. Et ça, je pense que l'ostéopathie découle aussi d'une approche un petit peu orientale de la vie, qui reconsidérait la vie et l'existence, pas seulement au travers de la naissance et la mort, mais qui donnait beaucoup plus de profondeur à tout ça.
Et par exemple, la médecine traditionnelle chinoise était beaucoup plus dans la prévention et je pense que le rôle d'un ostéopathe, c'est aussi de vider le vase avant que le vase ne soit trop plein, déborde et crée des symptômes ou de la maladie. Oui, parce que comme tu disais, c'est de là d'où vient ta méthode de la syntonisation. Tu parles de cette capacité d'auto-régulation du corps, qui, j'imagine, est un grand principe de la prévention, sa capacité à s'auto-réguler et de ne pas arriver à un stade où ça casse.
Est-ce que tu peux un petit peu expliquer du coup ce que ça veut dire, la syntonisation ? Tu l'as brièvement expliqué tout à l'heure, mais on rentre peut-être un peu plus dans les détails. Et le lien avec ce qu'on veut dire par la capacité d'auto-régulation du corps, qui est probablement fortement lié aussi à l'ostéopathie. Alors, la méthode syntonie vient du mot syntonisation et la syntonisation techniquement, physiquement, c'est la rencontre de deux ondes qui vont donner une troisième.
L'onde 3 va être la résultante des deux premières. Quand deux vagues au bord de la mer se rencontrent ou dans l'océan, les vagues sont des ondes et ces deux ondes vibrent ou en tout cas ont une amplitude et une fréquence unique. Et quand elles se rencontrent, les deux vont former une troisième qui sera elle aussi unique.
Et donc, la syntonisation, c'est la rencontre de deux ondes concrètement. Donc, quand vous allumez votre poste radio, vous cherchez la fréquence du poste émetteur pour que votre poste de récepteur trouve la fréquence. Et cet accord de fréquence pour capter la radio et capter l'émission s'appelle syntonisation de deux ondes.
Et si on va un petit peu plus loin, c'est pour ceux qui écoutent ce podcast en ce moment, eh bien, en quelque sorte, ils se syntonisent émotionnellement avec nous au travers des sujets. Et donc, leur conscience et leur poste radio se syntonisent en quelque sorte avec nous et en gros, j'ai entendu parler pour la première fois ce concept, comme j'ai dit tout à l'heure en ostéopathie, où on voulait faire en sorte que le thérapeute soit centré, enraciné pour favoriser les échanges et pour être mieux connecté à son patient. Et c'est là où il y a eu une idée de ma part, c'est pourquoi finalement ne pas aider les gens directement à être mieux connectés à eux- mêmes, ne pas forcément avoir besoin d'un thérapeute, même si un thérapeute est clairement indispensable.
Mais en fait, on connaît trop peu notre intérieur. L'être humain se dirige dans son environnement au travers de ses cinq sens, mais finalement, qu'est ce qu'il connaît de son intérieur ? Pas grand chose. Et dans toute la spiritualité, le développement personnel, on base souvent le bonheur, la sérénité, l'amour, finalement, sur des vibrations intérieures.
Et nous, on se concentre en permanence sur notre environnement extérieur. Et donc, ce que j'ai voulu faire, c'est proposer un temps aux personnes, aux humains, parce qu'on court après le temps, on court après plein de choses dans notre vie. Et moi, je veux juste leur proposer un temps pour qu'ils puissent se connecter à eux-mêmes, qu'ils se recentrent à l'intérieur de leur corps et justement pour rétablir un peu cet équilibre entre leur corps et leur esprit, parce qu'on est trop dans l'esprit et parfois, ça fait du bien de revenir dans le corps, un petit peu comme dans le règne animal.
Oui, pour rapporter ça peut-être à des termes plus concrets, parce que je crois que pour certains, ça va résonner très fort. Pour d'autres, c'est peut-être un peu plus éloigné des mots qu'ils ont l'habitude d'entendre ou de leur conception. Mais c'est un petit peu, aujourd'hui, on parle beaucoup d'essayer de passer plus de temps en parasympathique qu'en orthosympathique ou inversement.
En gros, le système sympathique, c'est le système du stress. Le parasympathique, c'est le retour à la normale. Donc, en gros, il vaut mieux laisser son système sympathique tranquille, sauf si vous vous faites agresser par un tigre de main.
Ça va vous servir, mais en gros, il vaut mieux être détendu et cette détente va mettre au repos
le système sympathique et in fine, le système orthosympathique. Il vaut mieux pas trop faire appel à ce système qui s'autorégule normalement. Mais aujourd'hui, avec justement les stimuli extérieurs, et comme tu disais, qu'on passe trop de temps à se concentrer justement sur les vibrations extérieures que sur les vibrations intérieures.
Au final, on se rend compte que les gens ne passent pas assez de temps justement dans cette période de calme et passent plus de temps en état de stress. Mais pour faire un peu un parallèle, du coup, j'imagine que c'est dire voilà, si je passe plus de temps à me concentrer sur moi-même, à mes vibrations internes, mais je vais pouvoir du coup, amener mon corps plus souvent dans ces moments de calme et moins dans cette période d'excitation qui, au final, fatigue le corps. Exactement, exactement.
Je crois sincèrement qu'une fois qu'on a ressenti l'amour dans la vie, on est capable de le ressentir en fermant les yeux dans n'importe quelles circonstances, même quand ça va mal. Et je pense que c'est très important pour nous tous qui sommes hyper stimulés en permanence par les écrans, les capitales. T'habites à Bruxelles et c'est une grande capitale et ici, on a Paris.
Et c'est vrai qu'on est hyper stimulés. Et donc, je pense que c'est fondamental juste de fermer les yeux de temps en temps, de s'écouter un petit peu ce qui se passe aussi avant de dormir et de trouver ce calme, cette sérénité et de s'adresser aussi à cette conscience corporelle, car le corps a une conscience, une cellule a une conscience. Les êtres vivants ont une conscience.
Ils ont leur unicité et expriment leur vie par rapport à leur environnement. Et donc, notre corps, c'est la chose la plus merveilleuse qui soit. Elle gère des milliards de réactions chimiques en permanence sans qu'on ait besoin de le faire.
Elle gère la vie automatiquement et elle connaît nos traumatismes, nos faiblesses, nos qualités. Elle connaît tout. Et parfois, fermer les yeux et se replonger dans cet univers intérieur, ça permet aussi de faire remonter des réponses à la surface et d'orienter sa vie en fonction de ses réponses.
Oui, mais ce n'est pas toujours facile. C'est pour ça que je pense que les réseaux sociaux, le téléphone te permettent de ne pas se retrouver face à soi-même. Je pense que c'est une des grandes forces, en fait, où ce qui fait que ça fonctionne aussi bien, c'est que je me rends compte maintenant, un peu quand je tourne autour de moi, que peu de gens, moi-même, ça m'arrive aussi par période et j'essaie de l'identifier du coup et le calmer, mais de ne pas se laisser de temps avec soi-même, en fait, d'être confronté face à ses propres pensées.
J'ai l'impression que c'est quelque chose qui n'est pas toujours évident, de se dire OK, là, maintenant, j'écoute ce que mon corps me dit, parce qu'en effet, tu dis qu'on connaît tes traumas, il connaît tes faiblesses, c'est peut-être ça qui va remonter en premier. Je ne sais pas si c'est expliqué dans la méthode, je ne sais pas si tu as envie de rebondir là-dessus, parce que c'est très intéressant, c'est que pour moi, un des plus grands facteurs créateurs de déséquilibre dans le corps, c'est justement ta pensée. Le fait de penser, c'est quelque chose qui peut être
négatif, parce que ça va créer une ébullition au niveau de ton mental et cette ébullition au niveau de ton mental, elle va t'éloigner de ton corps, elle va te faire prendre des mauvaises positions, elle va te faire manger mal, elle va te faire respirer mal, parce que tu seras rivé sur une pensée et une pensée qui peut être stressante.
Et donc, ça, c'est super important, justement. Tu disais oui, je veux bien ne pas penser, de me concentrer à mon corps, mais quelque part, il y a peut-être des choses négatives qui vont remonter. Oui, justement, parce qu'on pense trop.
Et donc, ce phénomène de la pensée, il faut essayer de le casser, de se dire bon, ben voilà, j'ai des choses à faire dans mon travail aujourd'hui, je vais les faire. Mais par contre, si je reste en permanence connecté à mon travail, aux êtres humains autour de moi, parce que ces pensées aussi, les interactions sociales, ça fatigue, ça coûte de l'énergie. Et ensuite, je vais rentrer chez moi et je vais regarder la chaîne d'information, puis un film.
Là, je suis d'accord, si tu fais ça pendant des années, quand tu vas vouloir te concentrer sur toi- même, ça va être d'autant plus difficile. Et pour faire le parallèle avec la méthode Saint-Oni, le meilleur moyen que j'ai trouvé pour casser ce schéma de pensée, c'est de ressentir. Tu ne peux pas penser et ressentir en même temps, ce n'est pas possible.
Si je te dis ressens ton pied gauche, eh bien, tu vas ressentir ton pied gauche. Tu vas faire en sorte que des sensations au niveau de ton pied arrivent. Tu vas sentir peut-être ta chaussette dans la chaussure, tu vas sentir le pied posé par terre et tu vas avoir des informations.
Et en fait, une fois que tu ressens ces informations, tu ne penses plus. Et donc, le ressenti, c'est un moyen d'ancrer ton cerveau, de créer un ancrage au niveau de ton cerveau pour casser ce phénomène de la pensée. Et pour moi, c'est fondamental par moment.
Oui, mais en fait, c'est un peu les bases de la méditation. Absolument. Quand tu télécharges une application de méditation et tu lances, on va commencer par les coups de ta respiration, un scan du corps, un scan corporel, un recentrage.
Sauf que je pense que ce n'est pas encore suffisamment démocratisé et jugé à sa propre valeur. Je te parlais tout à l'heure des cinq sens. Nos cinq sens nous connectent à notre environnement.
L'ouïe, l'audition, l'audition, l'odorat, tes yeux, tout ça, ça va faire en sorte que tu peux interagir avec ton environnement extérieur. Et pour moi, notre sixième sens, c'est notre ressenti qui est aussi lié à notre système nerveux, mais cette fois tourné vers l'intérieur. Et le problème, c'est qu'il y a des gens qui se ressentent très bien et il y a des gens qui se ressentent très mal.
Et quand on se ressent très mal, on risque beaucoup plus d'être malade. Et ça, c'est ma théorie. Et c'est ce sixième sens que je cherche à développer dans cette méthode et même grâce à l'ostéopathie.
Et du coup, dans l'ostéopathie, comment est-ce que tu as certaines choses que tu fais pour justement aider à mettre ce corps dans cette voie de capacité à l'autorégulation ou pour aider les gens à se recentrer, à aider leur corps ou est-ce que c'est un peu compliqué de faire ça en consultation ? Et c'est plus, du coup, après la consultation que tu peux les aider justement avec quelque chose comme la méthode Saint-Denis ? Non, ça se passe déjà dans la consultation. En gros, il faut aussi éduquer. Il faut éduquer les gens par rapport à leur corps, par rapport à leurs habitudes, par rapport à la santé, pour qu'ils gagnent en conscience.
Et cette conscience théorique, quelque part, ça va leur permettre de conscientiser, de changer, de moduler un peu leurs habitudes, ce qui peut être intéressant. Et donc, il y a la partie théorique de la consultation où, quelque part, on donne un petit peu des explications sur la difficulté que ressent le patient. Mais il y a aussi la partie pratique où, finalement, la main du thérapeute, eh bien, c'est vraiment une main qui est aiguilleuse d'essence.
Et donc, tout d'un coup, on va faire ressentir une vertèbre à un patient. On va faire ressentir un fascia, un poumon. Même s'il ne va pas se dire c'est un poumon, il va être connecté à la superposition tissulaire qui forme son poumon.
Et quelque part, cette main du thérapeute et l'énergie qui influe le thérapeute à l'intérieur de son patient, eh bien, ça va permettre au patient d'élever, de développer sa conscience qu'il a de son corps. C'est comme si le thérapeute y rentrait dans le corps avec une lampe torche et qu'il éclairait les zones du corps et que le patient pouvait un peu mieux percevoir son corps. Et donc, même outre l'aspect régulatif de la main du thérapeute où on met le doigt sur une tension, on lui propose un point d'appui pour qu'elle travaille.
Un autre aspect de l'ostéopathie qui est trop peu décrit, c'est aussi l'aspect du développement de la conscience corporelle et d'amener les gens justement dans ce schéma de conscience et d'autorégulation. Et quelles sont les plus grandes plaintes avec lesquelles tes patients viennent? Est-ce que tu en as qui reviennent beaucoup? Qu'est-ce que tu peux leur conseiller par rapport à ça? Quels sont les grands conseils que tu donnes généralement? Ceux qui reviennent le plus, parce que tu vas venir évidemment tout ça est adapté à la personne, d'une personne à l'autre. Mais est-ce que tu en as un qui te vient en tête comme quelque chose qui est très récurrent en ce moment? C'est vrai que c'est difficile tout le temps de soulager sur la durée.
Donc après, ça dépend de la relation qu'on met en place avec le patient. Par exemple, on m'a toujours dit à l'école, l'ostéopathie doit faire deux, trois séances et derrière, il ne faut pas spécialement assister avec un patient. En gros, je suis désolé de dire ça, mais c'est vrai qu'en tant qu'ostéopathe, on se flagelle un peu, on manque un peu de se dire, est-ce qu'on est légitime? Est-ce que c'est grave si un patient revient nous voir plusieurs fois? Moi, je ne pense pas.
Je ne pense pas à partir du moment où on l'aide et qu'il est conscient de la relation et du soin qu'on lui apporte, des limites du soin qu'on lui apporte. Mais si ça le soulage, même si c'est pendant deux, trois semaines que ses symptômes diminuent et qu'on lui apporte un
apaisement physique et émotionnel par rapport à ça, eh bien, je pense que ça lui sert et qu'on peut aussi travailler régulièrement sur des patients. Alors, c'est des cas particuliers et c'est pas ce que je souhaite dans ma pratique et c'est pas non plus les consultations les plus intéressantes qui soient, mais quelque part, on apporte quelque chose.
On va parler maintenant un petit peu du syndrome de l'intestin héritable, qui est aujourd'hui quelque chose qui touche quand même une grande partie de la population, des études disent des millions de Français. Comment est-ce que je pense qu'il y a deux points intéressants à traiter? Tu as parlé un tout petit peu tout à l'heure au niveau plutôt du microbiote. Comment est-ce que tu as la méthode Saint-Auni où toi, en tant qu'ostéopathe, arrives à faire le lien avec le syndrome de l'intestin héritable parce qu'on sait qu'une grosse partie du problème vient aussi d'un déséquilibre au niveau du microbiote.
Comment est-ce que toi, tu travailles avec un patient qui arrive en disant j'ai le syndrome de l'intestin héritable ou qui vient avec des plaintes et derrière, tu te rends compte qu'il y a quelque chose lié à l'hypersensibilité viscérale? Je vais tenter d'aborder ce sur quoi j'ai un peu travaillé avec la méthode Saint-Auni parce que ça m'a permis aussi d'éclairer mon approche ostéopathique. C'est que quelque part, on est des êtres humains qui dépendons de certains grands facteurs comme la gravité. La gravité s'exprime sur nous, joue sur notre posture.
Nos organes digestifs sont contenus dans ce système musculo-squelettique et le monde microbien est contenu dans nos intestins. Et donc, quelque part, une tension physique, musculo-squelettique, peut retentir sur nos intestins. Et donc, les intestins, c'est la matrice du monde microbien, d'accord? C'est le microcosme dans le macrocosme.
En médecine traditionnelle chinoise, c'est le monde, c'est les poupées russes, tout simplement. Et donc, une tension musculo-squelettique retentit potentiellement sur un organe digestif. Et donc, ce monde microbien peut être stressé parce que son monde est comprimé quelque part.
Et donc, dans ce cas-là, grande règle de l'ostopathie, la structure gouverne la fonction ou comme on a vu un petit peu hier, anatomie et physiologie. Et on peut déjà travailler sur le système digestif. Maintenant, ce qu'il faut voir aussi, c'est que justement, si maintenant, on se centre sur ce monde microbien, qui est un monde à part entière, qui n'a pas spécialement conscience de notre existence et qu'il habite à l'intérieur de quelqu'un.
Eh bien, ce monde microbien, si on leur apporte des aliments de mauvaise qualité, qu'on prend des traitements chimiques ou médicamenteux qui peuvent parfois nuire à cette flore intestinale ou aux microbiotes, eh bien, quelque part, la guerre est déclenchée à l'intérieur des intestins. Et donc, la matrice intestinale, c'est une des premières voies d'adaptation par rapport à cette guerre, à l'irritation des muqueuses. Elle va venir s'adapter par rapport à ce monde microbien.
Et qu'est-ce que va faire nos muscles et notre squelette ? Eh bien, eux aussi vont venir s'adapter par rapport à cette matrice intestinale. Et donc, les tensions, elles sont dans les deux sens, de l'extérieur vers l'intérieur, mais aussi de l'intérieur vers l'extérieur, et notamment au travers de
l'alimentation et aux mauvaises habitudes hygiéno-diététiques. Oui, parce que c'est sûr que nous, chez CIM, c'est une analyse qu'on propose, l'analyse du microbiote intestinal, où on peut regarder quelle est la composition du microbiote.
Est-ce qu'il y a certaines bactéries qui sont des bactéries protectrices qui vont manquer, ou est- ce qu'on a certaines bactéries plutôt d'inflammation ou de fermentation qui prennent le dessus ? Comme on l'a vu hier à la conférence, parce que tu étais présent hier à la conférence qu'on a faite là-dessus. Et tout se déséquilibre, en fait. Ce qui est très intéressant, c'est de discuter un petit peu avec un ostéopathe, du coup, avec l'autre côté.
Du coup, le monde extérieur que le monde intérieur, c'est qu'en fait, venir régler ça, ou nous, c'est en tout cas quelque chose qu'on entend souvent des ostéopathes, c'est de dire, oui, en fait, la personne revient de manière constante avec son même problème de dos, parce que de base, au niveau du microbiote, c'est déréglé et du coup, ça va venir créer des tensions. Et je pense qu'inversement, des personnes qui sont trop tendues ou autres, comme tu disais, ça peut venir jouer sur le microbiote. Et donc, si je peux rebondir vraiment là-dessus.
Et donc, c'est là où tu vois ce que tu dis est super intéressant. Dans le cadre d'une approche holistique globale des problèmes digestifs, l'ostéopathe peut travailler sur la matrice intestinale pour soulager la vie microbienne à l'intérieur et faciliter la vascularisation possiblement. Et si on veut pousser les choses, eh bien, faire une analyse du microbiote et se tourner vers un type d'alimentation particulier ou même certains compléments alimentaires, eh bien, quelque part, on travaille dans les deux sens.
Et c'est ultra complémentaire au bien-être, tout simplement, de notre sphère microbiotique. Oui, tout à fait. Nous, du coup, on travaille beaucoup avec des ostéopathes.
À Bruxelles, on commence à Paris aussi, mais on travaille beaucoup avec des ostéopathes à Bruxelles et en Belgique, de manière générale. Et c'est vrai que c'est un peu un retour qu'on a. C'est qu'un patient qui vient de la part d'un ostéopathe et qui, en plus, va faire ses analyses chez nous, il va avoir un traitement spécifique par rapport au déséquilibre biologique. Puis, il retourne chez son ostéopathe.
Le bénéfice sur le long terme, en fait, va être un peu exponentiel parce qu'on vient traiter les deux causes en même temps. Absolument, c'est une approche globale et c'est ce sur quoi il faut tendre en matière de santé à tous les niveaux. Est-ce que toi, est-ce que tu peux me parler peut- être d'un... Je ne sais pas si tu as un patient en tête ou autre... J'en ai plein.
Ou voilà, quelque chose d'assez... Quelque chose dont tu es fier, un de tes cas dont tu es le plus fier. Explique un petit peu le parcours de la personne, ce qui s'est passé et comment elle se sent aujourd'hui. Je vais essayer de mettre l'ego de côté.
C'est d'abord le corps du patient qui s'autorégule. Mais en tout cas, pour illustrer un petit peu cette relation corps et esprit, on peut citer l'exemple d'une personne qui est venue au cabinet.
Donc, syndrome de l'intestin irritable, plutôt récent.
Ça ne faisait pas des années que ça durait. C'était, on était, voilà, ça fait trois, quatre mois que j'ai des désordres intestinaux et voilà. Donc, on l'a tout doucement orienté après les examens.
Bon, pas du microbiote, mais après les examens traditionnels, on va dire, médicaux vers le syndrome de l'intestin irritable. Et donc, je la reçois au cabinet et pour faire court, en gros, je lui demande est-ce qu'elle a déjà rencontré ces symptômes une fois dans la vie ? Elle réfléchit, elle voit pas et au bout d'un moment, elle trouve. Elle me dit oui.
La première fois que j'ai eu mal au ventre, c'était il y a 25 ans. Et mon petit ami venait de me quitter. Et en fait, elle conscientise la rupture avec son petit ami qui avait eu lieu il y a 25 ans et elle se met à pleurer.
Donc là, je me dis, il y a déjà un vase qui est à moitié vidé. Et ensuite, on a travaillé en ostéopathie. Elle est revenue me voir trois semaines après ou un mois après.
Elle m'a dit Monsieur Luyotté, j'ai plus rien. Et donc, c'est une personne avec qui on a aujourd'hui un petit lien. Voilà, de temps en temps, elle me donne de ses nouvelles.
Et en tout cas, il y a eu un développement personnel, un vrai changement. Après ça, au final, une tension émotionnelle non résolue. Et donc là, on était vraiment, je pense, aller dans 80% émotionnel, 20% physique.
Et puis, à l'inverse, il peut y avoir d'autres patients où c'est beaucoup plus physique, où il faut beaucoup plus travailler le corps. Notamment, voilà, on parle de l'approche globale de l'ostéopathie. Mais c'est vrai, je pense que mes plus belles victoires, elles se sont passées dans la résolution de tension mécanique à distance du ventre.
Moi, j'extrapole un peu, mais c'est vrai que la sphère respiratoire et le diaphragme ont un lien essentiel avec la digestion. Quand on stresse, on respire moins bien et cette respiration, le diaphragme, c'est directement connecté à la sphère digestive. Et encore une fois, cette sphère digestive, elle est souple et malléable.
Donc, elle est ultra propice aux tensions. Et donc, une autre personne, et ça, c'est un cas qui arrive souvent, qui ont des tensions au niveau du thorax. On met la main sur la cage thoracique, on fait travailler le sternum, on crée des points d'appui, on entend le ventre travailler, ça se dénoue.
Et finalement, on n'a pas eu énormément besoin de toucher le ventre pour ça. Ouais, mais ça, j'ai l'impression que c'est quelque chose d'assez classique. Et je pense que dans un autre épisode qu'on a fait avec un ostéopathe, il en parlait aussi.
Pourquoi est-ce que mon ostéopathe me travaille la cheville alors que j'ai dit que j'ai mal à l'épaule ? J'exagère un petit peu, mais j'ai l'impression que c'est quelque chose dans
l'ostéopathie, on va toujours travailler un petit peu à distance. Absolument, parce qu'il peut y avoir, en effet, des entrées posturales qui déséquilibrent un peu l'organisme, mais aussi tout simplement parce qu'un traumatisme, peu importe où qu'il soit, quelque chose qui a représenté de la souffrance dans la vie de quelqu'un et le fait de remettre le doigt dessus, ça peut faire remonter des choses. Le corps, un des grands principes de l'ostéopathie, c'est l'unicité corporelle.
On est composé de plein d'organes, de plein de tissus, mais finalement, le tout est supérieur à la somme des parties. Et donc, parfois, en travaillant à un endroit à distance, quelque part, c'est tout le système corporel qui va s'en retrouver heureux. Amélioré, oui, c'est ça.
Bonjour, en ce moment, vous pensez sûrement à une personne qui pourrait bénéficier du contenu de cet épisode. Si c'est le cas, je vous invite à le lui partager. Je vous remercie pour votre soutien et je vous souhaite une bonne écoute.
Tiens, un livre ici. D'abord, le livre de Steele, pour ceux qui ne savent pas, Steele est un des pères fondateurs de l'ostéopathie et on a le livre ici. Même le père fondateur de l'ostéopathie.
Non, mais j'avais sélectionné un petit peu le passage où il parlait de la digestion. J'ai plutôt résumé ce que je voulais dire en mode synthétique. Et tu as un autre livre à côté.
Et ça, c'est le livre de la méthode Sintonie que j'ai écrit. Souvent, si je récapitule un petit peu, c'est que les problèmes et les maladies courent sur un terrain de déconnexion au corps. D'accord ? La personne qui reste mal assise devant son ordinateur, qui va être concentrée grâce à son attention sur son ordinateur, eh bien, son attention ne va pas être dirigée vers son bas du dos.
Il va prendre une mauvaise position et ça, à la longue, ça va lui faire mal au dos. Donc, en quelque sorte, pour faire ce qu'il doit faire, il se déconnecte de son corps. Et donc, ma théorie dans le syndrome de l'intestin irritable, encore une fois, elle est double.
C'est que d'un côté, aujourd'hui, l'alimentation et nos modes de vie ne donnent pas les bonnes informations à notre microbiote intestinal. D'accord ? Donc, il y a un déséquilibre microbien qui se fait au niveau intestinal. Mais si c'était que ça, il n'y aurait pas de souci.
Vu qu'il y a un axe intestin-cerveau, premier axe d'adaptation et de régulation, le cerveau régulerait un petit peu. Eh bien, il capte que le microbiote n'est pas très bien. Il va ralentir le rythme, ralentir les muscles les muscles lisses qui sont activés par le système sympathique et parasympathique, comme je te disais, et même le stress qui peut les activer ou les désactiver.
Mais en tout cas, voilà. D'un côté, le microbiote qui est un petit peu déstabilisé et d'un autre côté, notre mental qui est sursaturé. Et donc, la bande passante au niveau de notre cerveau est souvent pleine.
D'accord ? Et en fait, finalement, ces deux pôles ne communiquent plus alors qu'ils ont des axes
de communication. Et donc, moi, ce que j'ai voulu faire dans cette méthode, c'est cette fois, tourner la tension cérébrale vers le ventre pour recréer du lien et donc recréer du lien grâce à des méditations, grâce à de la connaissance sur le corps, sur les organes, mieux appréhender ces organes digestifs de la bouche au côlon. D'accord ? Avoir de la connaissance sur eux, sur les microbiotes qu'il y a dans chaque organe pour connaître un petit peu les populations bactériennes, pas le type de bactéries, mais dans l'estomac, j'en ai pas beaucoup, dans le côlon, j'en ai beaucoup.
Pour préparer la pratique, une pratique méditative qui va faire voyager la tension, qui va donner des images positives du corps parce que souvent, les gens qui souffrent, la souffrance amène de la dualité corps-esprit, amène des images négatives de soi-même. Et donc là, je veux leur proposer une voie d'apaisement en se concentrant sur des images positives. Et donc, les méditations, qui sont en quelque sorte un petit peu des auto-hypnoses, ça permet d'amener du positif à l'intérieur du corps.
Et derrière, bien sûr, dans le syndrome de l'intestin irritable, il y a une étude récemment qui est sortie sur l'impact, finalement, de l'effet nocebo. On a fait une étude, c'est génial, c'est de se dire, il y a des gens, ils mangent plus rien parce que plus rien ne leur va. Et donc, ils suivent des régimes très stricts.
Et en fait, on s'est rendu compte que, en faisant des études, l'effet nocebo était énorme. Donc, en leur faisant croire qu'ils mangeaient quelque chose qui ne leur convenait pas, eh bien, ils déclenchaient beaucoup de symptômes. En leur disant qu'ils mangeaient quelque chose qui leur convenait, alors que c'était quelque chose qui ne leur convenait pas originellement.
Eh bien, ils n'en avaient pas. Et donc, en fait, il existe avec tous ces problèmes digestifs, une anxiété anticipatoire au repas. Et donc, je pense qu'il est nécessaire de conditionner le corps à son bon fonctionnement.
Et donc, avant chaque repas, de faire un petit mantra, d'utiliser un mantra, une pensée positive pour recentrer l'attention à l'intérieur du corps. Or, et aussi encourager ses organes. On connaît l'intérêt de la visualisation dans l'activité physique, dans les neurosciences.
Et pourquoi pas utiliser cette visualisation positive et ces mantras positifs avant de manger, pour que les gens s'ancrent enfin dans du positif au niveau de leur digestion et de leur microbiote intestinal. Donc, c'est super intéressant parce que je pense que pour beaucoup de personnes, en plus de comprendre son microbiote, d'adapter son alimentation. En effet, certains qui ont un excès de certaines bactéries qui ont un effet de fermentation.
En effet, éviter au début de manger certains fonds de map et de les réintroduire petit à petit. Parce que comme tu disais, il y a des personnes qui ne mangent plus rien. On a beaucoup de clients qui nous disent je ne mange plus rien.
Et voilà, comment est-ce que tu réintègres petit à petit des aliments qui te conviennent en
fonction de ton microbiote ? Aussi, je pense que l'effet visualisation positive peut aider beaucoup. Bien sûr, et puis quelque part aussi, ostéopathie. Ostéopathie, parce que cette règle tellement bête et tellement principale et nous, on la voit à l'œuvre tous les jours en tant qu'ostéopathe.
Travailler la structure pour que la fonction se fasse mieux. Et donc, parfois, on peut vraiment apaiser les patients manipulant un côlon, un intestin grêle ou comme on le disait tout à l'heure, un petit peu quelque chose à distance, le trajet du nervague. Voilà, parfois, on peut déjà proposer de l'apaisement aux patients avec de l'ostéopathie.
Et ça doit venir aussi dans une logique, comme on le disait encore une fois tout à l'heure, globale où il va bien manger. Il va nourrir son microbiote en prébiotique, en probiotique, en bonnes bactéries et aussi en complément. Pour l'analyse du microbiote, vous pouvez retrouver ça sur sim.bien où vous répondez au questionnaire et on vous propose les analyses à faire en fonction.
Pour la méthode SYNTHONIE, on mettra évidemment le petit lien en description. Comment est- ce que les gens peuvent retrouver ceci ? Déjà, ça se passe comment ? C'est un format audio ? Je vois que tu as un format livre aussi. Alors, aujourd'hui, la méthode SYNTHONIE, c'est un livre.
La méthode SYNTHONIE Digestion, parce qu'elle a vocation à être bien plus large que ça. Mais en tout cas, la sphère digestif, ça a été la grande première étape de ce projet. Et donc, la méthode SYNTHONIE, c'est un livre avec toute une version audio qui a retrouvé sur le site Internet.
Vous pouvez déjà aller voir sur la chaîne YouTube. Je vois que tu as des exercices guidés dans le livre, c'est ça ? Exactement. À chaque fin de chapitre, vous trouvez des exercices guidés.
Donc, par exemple, sur l'estomac, vous aurez des exercices guidés. Donc, d'abord de la connaissance en podcast, des exercices guidés, puis des méditations sur l'estomac. Eh bien, pour répondre à l'estomac, c'est souvent l'acidité, le reflux gastrique, tout ça.
Donc, voilà des méditations qui vont prendre en compte avec des images positives qui vont combattre, on va dire, les maladies qui correspondent à l'estomac. Et donc, à chaque fin de chapitre, vous retrouverez des exercices guidés qui sont disponibles tous en ligne sur le site Internet de la méthode SYNTHONIE ou plutôt de SYNTHONIE.life. Parfait. De toute façon, le lien sera en description.
Jérémy, je te remercie beaucoup. Merci à toi, Nicolas, pour ta présence et pour m'avoir reçu dans ce podcast. Non, je pense que j'espère que ça vous plaira pour ceux qui nous écoutent ou qui nous regardent.
N'hésitez pas à vous abonner à la chaîne, que ce soit sur YouTube, sur Spotify, sur Apple Music et à activer les notifications, mettre un petit j'aime ou poser vos questions. Si vous avez des questions sur les prochains, enfin sur l'épisode qu'il y a eu ici ou si vous avez d'autres invités
que vous verriez participer à ce podcast ou des idées de sujets. N'hésitez pas à nous partager tout ça et à liker, à vous abonner à la chaîne et liker les épisodes.
Ça nous aide beaucoup dans cette aventure qui est de créer un podcast. Donc voilà, c'est une bonne continuation à tous et à bientôt. Merci Nicolas et merci à tous pour votre écoute.
Bonjour. En ce moment, vous pensez sûrement à une personne qui pourrait bénéficier du contenu de cet épisode. Si c'est le cas, je vous invite à le lui partager.
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