La pleine santé face aux enjeux du futur, avec Anthony Berthou
2025-11-15

Vidéo disponible le 16 Novembre 2025

L'alimentation moderne traverse une crise majeure. Entre ultra-transformation industrielle, impact écologique catastrophique et carences nutritionnelles généralisées, comment retrouver une nutrition qui serve à la fois notre santé et celle de la planète ? Cette question cruciale touche aujourd'hui des millions de personnes soucieuses de mieux manger sans pour autant sacrifier leur bien-être ou leurs convictions environnementales.

Anthony Berthou, expert reconnu en micronutrition et auteur du "Traité de la pleine santé par l'alimentation durable", révolutionne notre approche de la nutrition en proposant une méthode qui réconcilie besoins physiologiques individuels et respect des limites planétaires. Après dix années de recherche approfondie, il démontre qu'il est possible de concilier optimisation nutritionnelle et durabilité écologique à travers une approche systémique innovante.

Cette révolution nutritionnelle tombe à point nommé alors que 98% de la population française présente des carences en oméga-3 et que notre système alimentaire contribue massivement au dépassement de six des neuf limites planétaires. L'enjeu dépasse largement la simple question diététique pour toucher aux fondements même de notre survie collective.

 

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Présentation de l'invité

Anthony Berthou incarne une nouvelle génération d'experts en nutrition qui refusent les approches cloisonnées. Son parcours illustre parfaitement l'évolution nécessaire de la discipline nutritionnelle vers une vision plus holistique et responsable.

Formé initialement dans une approche universitaire classique de la nutrition, Anthony Berthou a rapidement pris conscience des limites de cette vision traditionnelle. "J'ai commencé avec une vision, j'ai envie de dire consensuelle, universitaire de la nutrition parce que je sortais de mes études et en fait on a cette vision très diététique, macronutritionnelle", explique-t-il en évoquant ses débuts au début des années 2000.

Son expertise en micronutrition, développée dès 2003, lui a permis de comprendre l'importance cruciale des micronutriments dans l'équilibre physiologique. Cependant, son enseignement à l'EPFL marque un tournant décisif dans sa carrière, qu'il qualifie de "virage à 180 degrés". Cette période l'amène à questionner les fondements mêmes de la micronutrition traditionnelle.

"Le problème de la micronutrition à mon sens, c'est que c'est parfois devenu, ce que j'appelle de manière un peu provocatrice, l'allopathie de la nutrition". Cette prise de conscience le conduit à développer une approche inédite qui intègre trois piliers fondamentaux : l'aspect nutritionnel, toxicologique et écologique.

Son ouvrage "Traité de la pleine santé par l'alimentation durable" représente l'aboutissement de dix années de recherches approfondies. Cette démarche scientifique rigoureuse lui a permis de développer une vision transversale unique, capable de relier nutrition individuelle et enjeux planétaires dans une approche cohérente et applicable.

Résumé

Pourquoi la micronutrition traditionnelle atteint ses limites

L'approche micronutritionnelle classique, malgré ses apports indéniables, présente des lacunes fondamentales que révèle l'expertise d'Anthony Berthou. La focalisation excessive sur les nutriments isolés occulte des dimensions essentielles de l'alimentation moderne.

"Le simple fait de regarder la composition en micronutriments d'un aliment ou d'un complément alimentaire ne suffit pas à caractériser la qualité de l'aliment en tant que tel", souligne l'expert. Cette observation met en lumière une problématique majeure : l'importance cruciale de la matrice alimentaire dans la biodisponibilité des nutriments.

Les recherches récentes démontrent que l'organisation structurelle de l'aliment influence directement l'assimilation des micronutriments. Les interactions complexes entre les différents composés, qu'elles soient synergiques ou antagonistes, modifient l'efficacité nutritionnelle d'un aliment. Cette réalité scientifique remet en question l'approche réductionniste qui domine encore largement la micronutrition conventionnelle.

Dans le contexte actuel où les enjeux dépassent largement la seule dimension nutritionnelle l'impact écologique, la toxicologie alimentaire et les considérations éthiques s'imposent comme des paramètres incontournables d'une nutrition moderne responsable.

 

L'émergence de l'éco-anxiété : quand nutrition et écologie convergent

L'intégration des paramètres écologiques dans les recommandations nutritionnelles marque une révolution conceptuelle majeure, mais génère également de nouvelles problématiques psychologiques que découvre Anthony Berthou dans sa pratique.

"Quand j'ai commencé à intégrer les paramètres écologiques dans les recommandations alimentaires, j'ai connu l'éco-anxiété", confie l'expert, témoignant d'une réalité vécue par de nombreux professionnels et particuliers soucieux de cohérence. Cette éco-anxiété, désormais reconnue par le dernier rapport du GIEC comme un élément important à considérer, illustre la complexité de la transition nutritionnelle contemporaine.

Le défi consiste à dépasser ce constat anxiogène pour identifier les leviers d'action concrets. Anthony Berthou développe une approche constructive centrée sur trois piliers fondamentaux qu'il qualifie de "trépied vraiment important sur les recommandations alimentaires" : la partie toxicologique, nutritionnelle et écologique.

Cette convergence entre conscience écologique et expertise nutritionnelle ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques. Les recommandations alimentaires ne se limitent plus à l'optimisation des apports nutritionnels mais intègrent systématiquement l'impact environnemental et la minimisation de l'exposition toxique.

L'approche d'Anthony Berthou démontre qu'il est possible de transformer l'éco-anxiété en moteur d'innovation nutritionnelle. Cette transformation nécessite cependant une méthodologie rigoureuse et des outils pratiques permettant aux individus de faire des choix éclairés sans sacrifice de leur santé.

 

Comment réviser nos besoins protéiques pour la planète

La question des protéines cristallise parfaitement les enjeux de l'alimentation durable. Anthony Berthou propose une révision fondamentale de nos approches, basée sur des données scientifiques précises et des objectifs environnementaux mesurables.

Les recommandations officielles actuelles, fixées à 0,8 gramme de protéines par kilo de poids corporel, s'avèrent inadaptées aux réalités physiologiques modernes. "C'est plus un besoin vital et qui n'est pas forcément très cohérent avec notre mode de consommation actuel", analyse l'expert, soulignant les limites de ces références théoriques.

La pratique clinique démontre la nécessité d'adapter ces recommandations. "Très souvent, on est plutôt sur la recommandation minimale de à 2 grammes de protéines par kilo de poids corporel", précise Anthony Berthou, tenant compte des réalités de dénaturation protéique liées aux modes de cuisson et de la qualité variable des aminogrammes alimentaires.

Cette révision à la hausse des besoins individuels pourrait sembler contradictoire avec les objectifs écologiques. Pourtant, l'expertise d'Anthony Berthou révèle une solution élégante : la modification du ratio protéines animales sur protéines végétales. "À l'échelle moyenne, on est à deux fois plus de protéines animales que de protéines végétales. On a un rapport, ce qu'on appelle PA sur PV, de 2, là où un rapport, un ratio de 1, c'est-à-dire autant de protéines végétales que de protéines animales, est tout à fait compatible avec une bonne santé."

Cette optimisation du ratio protéique génère des bénéfices environnementaux significatifs. "On estime qu'on aurait un gain sur le critère des émissions de gaz à effet de serre, parce qu'en fait, il y a neuf limites planétaires qui ont été définies au-delà du réchauffement climatique, des émissions de gaz à effet de serre. Mais je vais rester sur ce critère-là. On estime qu'on aura une économie entre 12 et 20% en fonction des modèles."

 

L'élevage extensif : solution nutritionnelle et écologique

Au-delà de la simple réduction quantitative, Anthony Berthou prône une révolution qualitative de nos sources protéiques animales. L'élevage extensif émerge comme une solution doublement bénéfique, optimisant simultanément la qualité nutritionnelle et l'impact environnemental.

"Réviser le modèle d'élevage, c'est-à-dire qu'entre un modèle d'élevage intensif où vous allez donner à l'animal des tourteaux de soja, de maïs, si on parle du soja, qui peut être outre-Atlantique, donc finalement avec un impact en termes d'empreintes carbone qui est très important, d'empreintes hydriques également qui va être important", détaille l'expert, exposant les incohérences du système actuel.

L'alternative de l'élevage extensif présente des avantages nutritionnels documentés. "Des bovins nourris à l'herbe, où on sait que déjà le profil en oméga-3, en longues chaînes et en acidérogéniques ne sera pas du tout le même en fonction de l'alimentation de l'animal." Cette optimisation du profil lipidique répond directement aux carences massives en oméga-3 observées dans la population française.

La dimension économique s'avère également favorable aux consommateurs conscients. Anthony Berthou partage une observation surprenante : "Je me suis amusé, entre guillemets, sur Internet à comparer le prix de steak pour ceux qui, encore une fois, mangent de la viande sur une filière courte d'origine biologique versus des steaks que vous achetez en agriculture conventionnelle en grande surface. Parfois, vous avez des produits qui sont moins chers et qui sont de bien meilleure qualité."

Cette révolution de l'élevage nécessite un changement des circuits d'approvisionnement. "Aujourd'hui, grâce à Internet, grâce au développement des réseaux, c'est beaucoup plus facile d'aller trouver un agriculteur près de chez soi qui va faire du bon travail et à qui vous pouvez acheter sa production", encourage l'expert, soulignant l'accessibilité croissante de ces solutions alternatives.

 

Peut-on vraiment nourrir la planète durablement ?

La question de la capacité alimentaire mondiale dans un modèle durable préoccupe légitimement consommateurs et professionnels. Anthony Berthou apporte des éléments de réponse basés sur les données scientifiques les plus récentes et une analyse systémique des enjeux.

"Aujourd'hui, on sait qu'en termes de biocapacité, on est tout à fait à même de nourrir toute la planète au sens des humains", affirme l'expert avec conviction. Cette affirmation s'appuie sur les travaux du rapport EATLANDSAT et les recherches d'experts comme Springman, malgré les biais potentiels liés aux positionnements idéologiques des chercheurs.

Le véritable problème ne réside pas dans la production mais dans la répartition. "Il faut savoir que la problématique est une problématique de répartition plus que d'une problématique de production", précise Anthony Berthou, s'appuyant sur des statistiques éclairantes : "On a à peu près 850 millions de personnes qui sont en état de dénutrition dans le monde. On a 2,2 milliards de personnes qui sont en état de carence nutritionnelle et on a à peu près les mêmes chiffres avec l'obésité et le surpoids."

Cette analyse révèle l'absurdité du système actuel où coexistent carences et excès à l'échelle planétaire. La solution ne passe pas par une augmentation de la production mais par une optimisation de la distribution et une révision des modèles de consommation.

Les limites planétaires constituent cependant un défi majeur. "On a dépassé 6 des 9 limites planétaires. C'est-à-dire qu'on est en dette sur 6 limites, sur 6 critères parmi 9, et 3 de ces critères ont été dépassés il y a quelques années", alerte Anthony Berthou, soulignant l'urgence de la transition.

 

Solutions concrètes pour une alimentation durable au quotidien

La transition vers une alimentation durable ne relève pas de l'utopie mais de l'application de principes concrets et accessibles. Anthony Berthou détaille des stratégies pratiques immédiatement applicables par les consommateurs soucieux de cohérence.

La saisonnalité et les circuits courts constituent les fondements de cette approche. "Un discours très généraliste, très générique de dire de manger des produits bruts, des produits de saison par des filières courtes avec le moins d'intrants chimiques", synthétise l'expert, assumant la simplicité apparente de ces recommandations fondamentales.

Le choix des oléagineux illustre parfaitement cette philosophie. "Plutôt que d'aller acheter des amandes californiennes, aller acheter plutôt des amandes européennes, pareil pour les noix du Brésil, de Macadamia ou de Pékin", détaille Anthony Berthou, démontrant l'impact cumulé de choix apparemment mineurs.

Cette approche s'étend aux produits exotiques traditionnellement considérés comme sains. "C'est de manger en conscience des aliments qui mériteraient d'être là de manière occasionnelle, comme je parlais du café, du cacao", nuance l'expert, proposant une consommation réfléchie plutôt qu'un bannissement total.

L'aspect économique constitue souvent un frein psychologique à cette transition. Anthony Berthou déconstruit cette croyance : "Le fait d'aller vers des produits bruts, on a parfois jusqu'à 20% d'économies sur le prix d'un panier moyen par rapport à des produits ultra transformés", révélant les bénéfices financiers insoupçonnés de cette approche.

 

Le potager thérapeutique : premier médicament naturel

Anthony Berthou développe un concept de jardinage comme intervention thérapeutique globale. Cette approche holistique dépasse largement la simple production alimentaire pour englober de multiples dimensions du bien-être.

"Moi, je dis souvent que le potager, c'est le premier médicament", affirme l'expert, justifiant cette position par une analyse multifactorielle des bénéfices. L'activité physique régulière inhérente au jardinage répond aux recommandations sanitaires contemporaines dans un cadre naturel et motivant.

La synthèse de vitamine D constitue un bénéfice majeur souvent négligé. "Vous allez avoir une synthèse de vitamine D, puisqu'on sait qu'aujourd'hui, c'est une problématique chez beaucoup de personnes", souligne Anthony Berthou, abordant une carence massive dans la population française.

La dimension nutritionnelle s'optimise naturellement : "Vous allez avoir des légumes avec peu d'intrants, donc avec plus de polyphénol". Cette richesse en composés bioactifs découle directement du stress bénéfique subi par les végétaux dans un environnement moins artificialisé.

L'impact psychologique du jardinage mérite une attention particulière. "Vous allez mettre les mains dans la terre, vous allez penser à autre chose", observe l'expert, identifiant un mécanisme naturel de gestion du stress et de reconnection à l'environnement.

Cette approche présente une dimension sociale et intergénérationnelle significative. "Pour des personnes âgées ou autres, c'est un bon moyen, effectivement, de leur permettre de bouger", note Anthony Berthou, soulignant l'adaptabilité de cette intervention à différents profils et besoins.

 

Développer son esprit critique face aux conseils nutritionnels

L'abondance d'informations nutritionnelles contradictoires nécessite le développement d'un esprit critique affûté. Anthony Berthou partage sa méthodologie pour naviguer dans cette complexité informationnelle croissante.

"Je n'aurai jamais la prétention d'avoir la vérité absolue sur ça, mais j'ai envie de dire déjà, c'est l'humilité", pose l'expert comme principe fondamental. Cette humilité intellectuelle s'impose face à l'évolution constante des connaissances scientifiques.

L'acceptation de l'incertitude devient une force. "C'est-à-dire qu'on peut effectivement être dans le juste aujourd'hui, et demain, en fonction de l'évolution de la science, on aura des données qui seront remises en question", explique Anthony Berthou, valorisant l'adaptabilité intellectuelle.

La formation de l'esprit critique passe par la confrontation d'expertise multiples. "Remettez en question mes propres conseils ou mes propres données, parce que c'est en développant son esprit critique que justement on va se forger son propre raisonnement", encourage l'expert, prônant l'autonomie intellectuelle.

Cette démarche nécessite du temps et de la patience. "Vous allez peut-être écouter un expert, et puis un deuxième, et puis un troisième, et vous verrez peut-être des incohérences qui se développeront, et à l'inverse, des convergences. Et ça, c'est par le temps qu'on acquiert aussi cette capacité d'analyse", détaille Anthony Berthou.

L'analyse critique des sources constitue une compétence fondamentale. "Quand vous avez des discours d'experts, etc., en qui vous avez confiance, il ne s'agit pas de remettre en question la confiance, mais de ne pas prendre, encore une fois, pour acquis ces données-là, c'est-à-dire d'aller chercher les études qui sont citées en référence", recommande l'expert.

 

Développer son esprit critique face aux conseils nutritionnels

L'abondance d'informations nutritionnelles contradictoires nécessite le développement d'un esprit critique affûté. Anthony Berthou partage sa méthodologie pour naviguer dans cette complexité informationnelle croissante.

"Je n'aurai jamais la prétention d'avoir la vérité absolue sur ça, mais j'ai envie de dire déjà, c'est l'humilité", pose l'expert comme principe fondamental. Cette humilité intellectuelle s'impose face à l'évolution constante des connaissances scientifiques.

L'acceptation de l'incertitude devient une force. "C'est-à-dire qu'on peut effectivement être dans le juste aujourd'hui, et demain, en fonction de l'évolution de la science, on aura des données qui seront remises en question", explique Anthony Berthou, valorisant l'adaptabilité intellectuelle.

La formation de l'esprit critique passe par la confrontation d'expertise multiples. "Remettez en question mes propres conseils ou mes propres données, parce que c'est en développant son esprit critique que justement on va se forger son propre raisonnement", encourage l'expert, prônant l'autonomie intellectuelle.

Cette démarche nécessite du temps et de la patience. "Vous allez peut-être écouter un expert, et puis un deuxième, et puis un troisième, et vous verrez peut-être des incohérences qui se développeront, et à l'inverse, des convergences. Et ça, c'est par le temps qu'on acquiert aussi cette capacité d'analyse", détaille Anthony Berthou.

L'analyse critique des sources constitue une compétence fondamentale. "Quand vous avez des discours d'experts, etc., en qui vous avez confiance, il ne s'agit pas de remettre en question la confiance, mais de ne pas prendre, encore une fois, pour acquis ces données-là, c'est-à-dire d'aller chercher les études qui sont citées en référence", recommande l'expert.

 

L'agriculture biologique et les polyphénols : avantage nutritionnel démontré

Les recherches scientifiques contemporaines valident les intuitions anciennes concernant la supériorité nutritionnelle de l'agriculture biologique. Anthony Berthou analyse ces données avec la rigueur d'un expert formé à l'analyse critique de la littérature scientifique.

"Quand on regarde les méta-analyses aujourd'hui, le critère commun qui ressort systématiquement, en termes de différence entre le bio et le conventionnel, c'est que les fruits et les légumes bio ont beaucoup plus de polyphénols", expose l'expert, s'appuyant sur les données les plus robustes disponibles.

Le mécanisme biologique expliquant cette richesse s'avère fascinant. "Ce sont des composés qui répondent à ce qu'on appelle des stress biotiques, c'est-à-dire des stress comme la sécheresse, comme la chaleur, comme la lutte contre les infections", détaille Anthony Berthou, révélant la logique adaptative derrière cette optimisation nutritionnelle.

Cette adaptation forcée génère des bénéfices quantifiables. "Le végétal, il doit se débrouiller tout seul. Il doit apprendre à se défendre. Et par voie de conséquence, il a beaucoup plus de polyphénols", explique l'expert, démontrant la corrélation directe entre stress environnemental et richesse phytochimique.

Les différences observées dépassent largement les variations habituelles. "Ça peut être de 40-50% d'être des teneurs sur certains polyphénols, à 300-400% plus importantes dans des produits avec une agriculture qui est plus cohérente", quantifie Anthony Berthou, illustrant l'ampleur de l'optimisation nutritionnelle possible.

Cette convergence entre bénéfices nutritionnels et environnementaux valide l'approche systémique. "On a une réponse écologique d'un côté, on a aussi une réponse nutritionnelle. Et c'est ça qui est très rassurant", conclut l'expert, démontrant la cohérence de sa méthodologie intégrative.

Notes de l'émission

Notes de l'épisode

Ressources mentionnées :

 

Cette approche révolutionnaire de la nutrition durable démontre qu'il est possible de réconcilier santé individuelle et respect planétaire. Les solutions existent, documentées scientifiquement et applicables immédiatement. Il ne manque que la volonté collective de les adopter massivement.

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