L'été est souvent une période de détente, de vacances, et de pause dans les activités sportives. Mais à l'approche de l'automne, beaucoup ressentent le besoin de retrouver une routine de remise en forme. Cette reprise est particulièrement importante pour prévenir les problèmes de santé courants, comme la fonte musculaire et les maladies chroniques, qui peuvent survenir à partir de 40 ans. Cet article vous guide à travers les étapes pour reprendre le sport après l'été et maintenir une routine sur le long terme.
Patrick Pindeville est le Head Coach chez Synups, un centre de remise en forme qui se spécialise dans l'amélioration de la vitalité et de la qualité de vie des professionnels. Avec des années d'expérience dans le coaching sportif, Patrick se distingue par son approche holistique, combinant l'entraînement fonctionnel, la nutrition, et des techniques de bien-être comme la respiration et la méditation. Il est dédié à aider ses clients à atteindre leurs objectifs de santé de manière durable, en les guidant pour qu'ils se sentent mieux physiquement et mentalement.
Après un été souvent marqué par le relâchement, l'automne est le moment idéal pour reprendre une routine sportive. C'est une opportunité précieuse pour renforcer votre corps, prévenir la perte de masse musculaire, et vous préparer à affronter les mois d'hiver avec énergie et résilience.
Avec l'âge, la perte musculaire (sarcopénie) devient une réalité pour beaucoup, souvent dès 40 ans. Cette diminution de la masse musculaire, si elle n'est pas traitée par l'activité physique, peut entraîner une réduction de la mobilité, de l'énergie et une augmentation du risque de blessures. De plus, le risque de troubles chroniques, troubles métaboliques, problèmes cardiaques, le diabète de type 2 et l'ostéoporose augmente également. Reprendre le sport permet de ralentir ces processus, de renforcer le corps, et de maintenir une bonne santé globale.
Reprendre le sport après une pause estivale peut sembler difficile, surtout si l’activité physique a été mise de côté pendant un certain temps. Les muscles peuvent être raides, l’endurance diminuée, et la motivation réduite. Cependant, comprendre ces défis est la première étape pour les surmonter.
Les premières séances de sport après une longue pause peuvent sembler éprouvantes. La rigidité musculaire, la fatigue et la perte de souffle sont des obstacles courants. Sur le plan mental, la crainte de ne pas être à la hauteur ou de se blesser peut aussi freiner l’envie de reprendre. Il est important de se rappeler que ces sensations sont temporaires et disparaîtront à mesure que le corps se réadapte à l’effort physique.
Le mental joue un rôle clé dans la reprise du sport, surtout après une longue pause. Pour réussir à se remettre en forme et à maintenir cette habitude, il est essentiel de se fixer des objectifs clairs et réalistes.
Plutôt que de viser des performances extrêmes, concentrez-vous sur des objectifs atteignables, comme améliorer votre endurance, renforcer votre souplesse, ou simplement intégrer l'exercice dans votre routine quotidienne. Par exemple, se fixer un objectif de 30 minutes d'exercice trois fois par semaine est à la fois réaliste et bénéfique pour la santé.
Avec l'arrivée de l'automne, développer une routine stable devient encore plus important. Prévoyez des activités que vous pourrez maintenir même pendant les mois les plus froids. Cela peut inclure des séances en salle de sport, des cours de fitness en ligne, ou des promenades rapides à l'extérieur les jours où le temps le permet.
Le choix de l'activité physique est crucial pour garantir non seulement le plaisir mais aussi l'efficacité et la durabilité de votre engagement sportif.
Il est recommandé de privilégier des activités à faible impact qui renforcent les muscles sans surcharger les articulations. La natation, le yoga, la marche rapide, et le vélo sont d'excellentes options. Ces sports contribuent non seulement à la santé cardiaque mais aussi à la souplesse, à la force musculaire et à la prévention des maladies liées à l'âge, comme l'ostéoporose.
L'entraînement fonctionnel, qui se concentre sur les mouvements du quotidien, est particulièrement bénéfique. Il aide à renforcer les muscles stabilisateurs, à améliorer l'équilibre et la coordination, et à prévenir les blessures. C'est une méthode d'entraînement qui prépare votre corps à gérer les tâches quotidiennes avec plus de facilité et de sécurité, réduisant ainsi le risque de chutes et d'autres accidents domestiques courants avec l'âge.
S’engager à reprendre le sport est une chose, mais maintenir cet engagement sur le long terme en est une autre. Voici quelques stratégies pour vous aider à rester motivé.
L'une des principales raisons pour lesquelles les gens abandonnent le sport est la blessure. Pour éviter cela, commencez doucement et augmentez progressivement l'intensité de vos séances. Écoutez votre corps, et ne négligez pas les jours de repos qui sont essentiels pour la récupération. Une récupération adéquate est cruciale pour maintenir votre force musculaire et prévenir l'apparition de douleurs chroniques.
Votre environnement joue un rôle crucial dans votre capacité à maintenir une routine sportive. Créez un espace dédié à l'exercice chez vous, planifiez vos séances à des moments où vous êtes le plus susceptible de les respecter, et entourez-vous de personnes qui partagent les mêmes objectifs de santé. Un environnement encourageant vous aidera à surmonter les baisses de motivation, particulièrement pendant les mois d'hiver.
L’hiver peut être un véritable défi pour maintenir la motivation. Le froid, les journées plus courtes et le manque de lumière peuvent affecter votre énergie et votre moral.
Pour rester motivé pendant l'hiver, fixez-vous des objectifs à court terme, comme une participation à un événement sportif local ou l'atteinte d'un nouveau palier dans votre routine. Envisagez aussi des séances en groupe ou des activités en intérieur qui peuvent être plus attrayantes par temps froid. La dimension sociale du sport peut être un puissant facteur de motivation pendant cette période.
En hiver, il est important de s'exposer à la lumière naturelle autant que possible pour maintenir un bon moral. La vitamine D, que vous pouvez obtenir par l'exposition au soleil ou via des suppléments, est également essentielle pour la santé osseuse, le bien-être général, et le maintien d'un système immunitaire fort.
L'entraînement fonctionnel est une méthode d'exercice qui imite les mouvements que vous faites tous les jours, ce qui le rend particulièrement utile pour renforcer et maintenir la mobilité à mesure que l'on avance en âge.
L’entraînement fonctionnel renforce non seulement les muscles mais améliore aussi la mobilité, la coordination, et la force globale. Cela est particulièrement important pour prévenir les blessures et maintenir une bonne qualité de vie. De plus, il contribue à réduire le stress et à améliorer la santé mentale en stimulant la production d’endorphines, les hormones du bien-être.
En mettant l'accent sur des exercices qui sollicitent plusieurs groupes musculaires en même temps, l'entraînement fonctionnel aide à maintenir et même à augmenter la masse musculaire. Cela permet de préserver la force physique nécessaire pour accomplir les tâches quotidiennes et maintenir une vie active et indépendante, réduisant ainsi le risque de déclin fonctionnel lié à l'âge.
Reprendre le sport après l’été est un investissement dans votre santé future. C’est une opportunité de prévenir la fonte musculaire, de renforcer votre corps, et d'améliorer votre bien-être général. Comme l'explique Patrick, intégrer l’entraînement fonctionnel dans votre routine peut faire une réelle différence en termes de prévention des maladies et de maintien de la mobilité. En choisissant des activités adaptées, en développant une routine solide, et en surmontant les défis saisonniers, vous pouvez non seulement retrouver la forme mais aussi la maintenir tout au long de l'année.
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(0:00 - 0:32)
J'ai souvent le genre, rester là où tu es, c'est dur et il y a de la souffrance parfois. Donc, juste peut-être quand on manque de la souplesse et de la mobilité, c'est dur dans les mouvements du quotidien et je dis souvent, créer un changement, c'est aussi dur. Maintenant, il faut choisir quelle est ta direction, il faut peut-être te dire, si tu t'inscris dans ce mouvement où tu te dis, je vais bouger, je vais créer du changement, je vais améliorer mon état, mais ça prendra le temps, mais peut-être dans un an, deux ans, trois ans, tu seras dans un meilleur état et tu vas mieux profiter, mieux jouir entre guillemets de ton corps et des mouvements du quotidien.
(1:05 - 1:34)
Nous avons tous vécu des moments où nous nous sentons trop fatigués pour commencer une nouvelle activité physique ou pour reprendre le sport après une longue pause, comment s'y remettre, trouver le bon rythme, éviter les blessures et surtout, comment faire pour s'y tenir. Aujourd'hui, pour répondre à ces questions, je suis heureux d'accueillir Patrick Pinteville, Personal Trainer avec une vaste expérience en éducation physique, en nutrition et diverses méthodes de fitness. Son approche globale qui inclut la nutrition, la mobilité, l'entraînement de force garantit une qualité de mouvement, tant dans le sport que dans la vie quotidienne.
(1:36 - 1:52)
Bonjour Patrick. Bonjour Nico. Je suis ravi de t'avoir dans ce podcast, on a déjà fait un épisode de podcast ensemble avec Transforma à l'époque et aujourd'hui, le but, c'est vraiment de venir discuter un petit peu de comment commencer une activité sportive, comment se remettre au sport.
(1:52 - 2:00)
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais peut-être te laisser deux minutes pour te présenter. Ok, super. Merci d'abord de m'avoir invité dans ton podcast.
(2:01 - 2:18)
Donc, Patrick Pinteville, Personal Trainer depuis une quinzaine d'années maintenant, je suis professeur d'éducation physique, mi-temps et alors à côté, je travaille comme coach dans ce studio, Studio Synapse. On est dans ton studio. Exactement, c'est moi qui t'accueille.
(2:18 - 2:40)
Et donc, à mi-temps, coach, Personal Trainer, passionné par la force et par la mobilité, je dois quand même dire que ce sont deux choses qui me passionnent le plus. Et puis ensuite, je pense que si je regarde mes clients, je suis capable de travailler pour la perte de poids, la remise en forme ou gagner de la masse musculaire et des choses comme ça. C'est ça.
(2:41 - 3:04)
Parce que toi, de ton côté, tu fais beaucoup de l'haltérophilie, mais ce n'est pas du tout ce que tu fais avec tes clients. C'est vrai que tu me vois souvent m'entraîner. C'est vrai qu'après une dizaine d'années, après avoir donné des cours collectifs, après avoir fait du fitness, après avoir fait la calisthénie ou plusieurs méthodes d'entraînement, je suis arrivé à ma pratique en me disant que c'était un bon moment pour moi maintenant.
(3:04 - 3:09)
C'est encore le bon moment pour pouvoir faire l'haltérophilie. Je pourrais inventer les mérites de l'haltérophilie, mais ça, c'est personnel. C'est ça.
(3:10 - 3:40)
Ce n'est pas du tout ce que tu fais avec tes clients. Ici, tu as aussi le Synapse que tu as lancé ici à Transforma, où tu aides vraiment les gens à rester en forme, à avoir un objectif plutôt de longévité, à se mettre au sport et à être en forme plutôt qu'avoir une performance sportive. Je crois que c'est important aussi pour les gens qui nous écoutent de savoir que tu fais ça, tu es sorti, tu es passé un peu par plusieurs courants et aujourd'hui, maintenant, tu es vraiment dans une approche globale avec le but d'apporter la bonne santé à tes clients.
(3:40 - 3:57)
Exactement. Synapse, c'est un programme d'accompagnement qui vise à se remettre en forme. On se rend compte que beaucoup de personnes arrêtent le sport ou ont une mauvaise expérience avec le sport parce qu'elles se blessent ou parce qu'elles ont de mauvaises choses qui se sont passées pendant le sport.
(3:57 - 4:30)
Peut-être juste, c'est trouver les bonnes habitudes. Comment créer des bonnes habitudes pour pouvoir faire en sorte que le sport a lieu ? Est-ce que c'est le matin ? Est-ce que c'est à midi ? Est-ce que c'est le soir après l'entraînement ? On essaie ensemble de trouver un cadre et on essaie de créer une synergie pour que la personne puisse progresser. C'est un programme d'accompagnement, c'est individualisé dans un premier temps.
(4:31 - 5:09)
Chacun avance à son rythme, c'est ce qu'on fait avec Synapse. On va justement parler un petit peu de tous les différents points qu'il faut toucher. Je crois que la première question que j'ai pour toi, c'est comment est-ce qu'on se remet au sport ? Qu'est-ce que tu recommandes à quelqu'un qui n'a plus fait de sport depuis longtemps ou qui n'a jamais été vraiment très sportif et qui se rend bien compte qu'il faut bouger et a envie de se mettre au sport ? Par quoi est-ce qu'on commence ? Moi, je partirais plutôt en disant, il y a la notion de plaisir qui rentre en compte et cette notion de plaisir, elle va découler, elle va faire en sorte que la personne va revenir et va s'entraîner et va créer une accoutumance.
(5:10 - 5:33)
C'est super important. Si je m'arrête sur la notion de plaisir, j'ai envie de dire que la personne peut faire n'importe quel type de sport ou n'importe quel type d'activité, il faut juste éviter tout ce qui est sport violent ou les sports avec des gros impacts. L'autre élément dont il faut tenir compte, dont il faut en parler, c'est faire un sport ou faire une activité, c'est aussi regarder ce qui se passe après l'activité.
(5:33 - 5:57)
Si je joue au foot, je prends l'exemple parce que je suis un ancien footballeur, si je joue au foot et qu'il me faut trois jours pour récupérer et sortir de là et que j'ai des douleurs aux genoux, des douleurs articulaires et des choses comme ça, ce n'est peut-être pas l'idéal. On ne peut peut-être pas aller vers ce genre d'activité. Moi, j'irais, ça peut être de la Zumba, ça peut être de la marche rapide, ça peut être des cours dynamiques, des cours type vélo et autres.
(5:58 - 6:25)
Moi, je suis forcément passionné par le renforcement musculaire qui ensuite va découler vers un travail de force parce que de toute façon, avec l'âge, on perd de la force. Et plus que je me suis inscrit dans un travail de longévité, pour moi, si je construis une maison, la base, c'est d'abord le travail de force. Mais tout le monde n'est pas capable de faire un travail de force, il faut peut-être juste commencer par faire du renforcement musculaire, ça peut prendre trois mois, ça peut prendre six mois.
(6:26 - 6:52)
Mais non, voilà. Moi, j'orienterais, si j'ai ma grand-mère qui commence à faire du sport et que ma grand-mère sort de son canapé et que ma grand-mère va faire de la Zumba, je serais très content. Peut-être après trois mois, six mois, j'irais peut-être à ma grand-mère, bon, en plus de la Zumba, est-ce qu'on peut rajouter quelque chose d'autre ? Est-ce qu'on peut faire quelque chose d'autre ? Donc voilà, notion de plaisir dans un premier temps et puis ensuite, qu'est-ce qui crée réellement le changement ? On se rend compte que certains sports, certaines activités ne créent pas vraiment de changements.
(6:52 - 7:20)
Et donc, si je me mets au sport pour améliorer ma qualité de vie, améliorer mes mouvements au quotidien, la notion de force est quand même, on va dire, c'est quand même la base sur laquelle il faut travailler. On reviendra peut-être un peu après sur la notion du plaisir. Mais ici, tu disais déjà, comment est-ce qu'on sait un petit peu la fréquence à laquelle se met ? Donc, tu disais, essaie de faire un exercice où tu ne vas pas souffrir pendant trois jours qui suivent.
(7:20 - 7:39)
Mais j'ai l'impression que quand tu commences n'importe quel sport, déjà, tu vas passer inévitablement par quelque chose qui ne procure pas spécialement du plaisir, ça on en reviendra peut-être plus tard, mais aussi où tu vas souffrir un petit peu. Oui, c'est vrai. Donc, effectivement, moi j'ai souvent le genre, rester là où tu es, c'est dur et il y a de la souffrance parfois.
(7:39 - 7:50)
Donc, juste peut-être quand on manque de la souplesse et de la mobilité, c'est dur dans les mouvements du quotidien. Et je dis souvent, créer un changement, c'est aussi dur. Maintenant, il faut choisir quelle est ta direction.
(7:50 - 8:13)
Il faut peut-être te dire, si tu t'inscris dans ce mouvement où tu te dis, je vais bouger, je vais créer du changement, je vais améliorer mon état, mais ça prendra le temps, mais peut-être dans un an, deux ans, trois ans, tu seras dans un meilleur état et tu vas mieux profiter, mieux jouir entre guillemets de ton corps et des mouvements du quotidien. Bonjour. En ce moment, vous pensez sûrement à une personne qui pourrait bénéficier du contenu de cet épisode.
(8:14 - 8:25)
Si c'est le cas, je vous invite à le lui partager. Je vous remercie pour votre soutien et je vous souhaite une bonne écoute. La fréquence pour moi, ça doit être deux à trois fois par semaine.
(8:26 - 8:57)
Une fois, je me rends compte que les personnes qui s'entraînent une fois, chaque semaine, on met les compteurs à zéro et chaque semaine, la souffrance est la même. Et puis, la récupération, ok, j'ai une semaine pour récupérer, mais en fait, il y a un point dont on peut parler plus tard, on appelle ça la surcompensation. C'est-à-dire que quand je fais un entraînement, avec la récupération qu'il faut, donc avec le bon sommeil, le stress en moins et des choses comme ça, avec la bonne alimentation qu'il faut, en fait, je vais récupérer et je vais me retrouver dans un état au-dessus.
(8:57 - 9:09)
Donc, si je m'entraîne lundi, on peut supposer que mercredi, je suis en surcompensation. Mercredi, c'est un bon jour pour s'entraîner aussi. Pour pouvoir avoir une expérience positive, moi, j'irais s'entraîner deux à trois fois par semaine.
(9:09 - 9:21)
Ça, c'est bien, c'est ok. Maintenant, de nouveau, nous, les coachs, nous sommes des gens un peu perchés. La vraie réalité, ça serait s'entraîner tous les jours, peut-être faire 15 à 20 minutes tous les jours.
(9:21 - 9:28)
Et ça, c'est la vraie réalité. Ça, c'est le vrai conseil que je donnerais, en fait. Maintenant, 15 à 20 minutes tous les jours, mais des petites choses pour augmenter son métabolisme de base.
(9:29 - 9:55)
Est-ce que, du coup, tu conseillerais plus, déjà, au-dessus d'une séance, minimum deux séances, sinon tu ne vois aucune progression. Mais quel type, donc tu dis, si tu sais faire 15 minutes tous les jours, c'est bien. Est-ce que ça vaut juste la peine de faire deux heures le lundi et deux heures le mercredi ou plutôt de faire 15 minutes tous les jours ? Moi, je préfère faire 15 minutes tous les jours.
(9:55 - 10:26)
Maintenant, pour être capable de s'entraîner 15 minutes tous les jours, il faut une prise en charge. C'est vrai qu'à toutes tes questions, je pourrais répondre, qu'est-ce qu'il faut faire ? Je pourrais dire, il faut venir voir Patrick, venir chez Synapse ou tout simplement, il faut aller trouver un coach proche de chez soi ou du boulot. Il faut aller trouver un coach et avec ce coach, en fait, faire un bilan, un bilan au niveau de la mobilité articulaire, un bilan au niveau de la condition physique, un bilan au niveau de la force.
(10:26 - 10:48)
Une fois que j'ai ces bilans, ces différentes analyses, dans ce cas-là, alors je peux découper en fait et dire, mon cardio, même 20 minutes de cardio sur une journée, c'est OK. Que ce soit de l'endurance ou de l'intervalle, on peut rentrer dans les détails plus tard. Et pareil, pour faire un travail de force, si je fais un petit échauffement avant, je peux très bien améliorer ma force en 15-20 minutes aussi.
(10:49 - 11:04)
Et pareil pour la souplesse et des choses comme ça. Donc voilà, je dirais 15-20 minutes plus tard, il faut quand même passer par la prise en charge, par la base en fait. Et justement, je pense qu'en effet, être suivi par quelqu'un, c'est toujours l'idéal.
(11:04 - 11:44)
Maintenant, pour quelqu'un qui ne sait pas être suivi, comment est-ce que cette personne peut elle-même, est-ce que tu as des petits trucs pour jauger un petit peu son niveau ? Tu vas savoir un petit peu, OK, où est-ce que moi, je me situe et qu'est-ce qu'il faudrait que je fasse idéalement ? Et quand est-ce que je sens que j'arrive un petit peu dans un truc qui est trop intense pour moi ou quelque chose qui est trop faible pour moi ? Quel conseil est-ce que tu as pour eux ? Être à l'écoute de son corps, je dirais, mais de nouveau, être à l'écoute de son corps, ça ne parle pas à tout le monde. On n'écoute pas son corps de la même façon. Ça dépend un petit peu de ce que moi j'appelle l'âge sportif.
(11:44 - 12:10)
Ce n'est pas juste les années où tu ne vas pas pratiquer du sport, que ce soit du sport collectif, en groupe ou autre, mais c'est les années où tu as commencé à te remettre en question sur ta condition, ton état et les années où tu as décidé de créer un changement. Moi, j'appelle ça l'âge sportif. Parfois, sur un an, deux ans, trois ans d'âge sportif, tu es capable d'écouter ton corps et de pouvoir jauger ton niveau.
(12:10 - 12:33)
Je pense que dernièrement, il y a un marathonien qui a battu son record sans montre, sans chrono, parce que c'est vrai qu'on vit à l'ère du connecté, donc on trace tout. On a plein de métriques dans tous les sens. Il y a encore des sportifs à l'heure actuelle qui sont capables de savoir à quelle vitesse courir, à quelle fréquence cardiaque ils sont, plus ou moins, donc je dirais écouter son corps.
(12:34 - 12:57)
Ça, c'est vraiment la première chose. Et puis, l'autre chose, c'est voir si j'ai trop fait, mais qu'est-ce qui se passe après l'entraînement ? Est-ce que j'ai des courbatures ? C'est OK, je peux avoir des courbatures le lendemain. Souvent, les courbatures arrivent 24 et 48 heures après, mais est-ce que les courbatures restent plus longtemps ? Est-ce que j'arrive à récupérer plus vite ? C'est ce qui se passe pendant l'entraînement, mais c'est ce qui se passe aussi en dehors de l'entraînement.
(12:57 - 13:20)
Est-ce que le sommeil... Je pourrais aussi tout répondre en disant que le sommeil est important, le stress est important, et puis l'exposition au soleil, c'est important. Moi, j'appelle ça les trois S. Donc voilà, il y a quand même beaucoup de paramètres à prendre en compte. C'est assez difficile, c'est vrai, quand on commence, et c'est de nouveau, je dirais, c'est quand même mieux d'avoir un regard externe.
(13:22 - 13:39)
Et justement, pour quelqu'un qui recommence, du coup, comment est-ce qu'on... Parce que le plus dur, souvent, on voit le 1er janvier, tout le monde va s'inscrire à la salle. On ne va pas citer son nom, mais tout le monde va prendre son abonnement. Et puis le 15 janvier, il n'y a plus personne.
(13:40 - 15:00)
Comment est-ce que tu peux aider quelqu'un à passer ce stade crucial un petit peu des deux ou trois premières semaines ? Je ne sais pas combien de temps, déjà, il faut passer pour arriver dans ce stade où ça fait partie de ta vie, et quelles sont les astuces que tu donnes à tes clients pour passer ce cap ? Je vais faire une petite blague, mais j'ai une fois fait une séance de yoga, on va dire ça, un peu yoga, méditation, spiritualité, et l'animatrice, on va appeler ça comme ça, elle utilisait une phrase, à un moment donné, elle disait « Est-ce que vous êtes prêts à mourir ? » Personne n'est prêt à mourir. Mais elle utilisait cette phrase en disant « Est-ce que tu es prêt au changement ? » Et à quel point tu es prêt au changement ? Est-ce que tu es prêt à laisser, abandonner un petit peu tes anciennes croyances ou tes mauvaises habitudes et adopter des nouvelles habitudes pour pouvoir créer un changement qui va s'opérer dans trois mois, six mois et ainsi de suite ? Pour revenir à ce que tu disais tout à l'heure, beaucoup de gens travaillent sur la motivation, mais la motivation est fluctuante, elle bouge tout le temps, c'est très difficile de dire « Tiens, je suis motivé, maintenant je signe et je m'engage. » Peut-être, de nouveau, on revient à écouter son corps, peut-être se dire « Pourquoi est-ce que je veux faire du sport ? Est-ce que c'est parce qu'on me le dit ? Est-ce que c'est parce que c'est le médecin qui le dit ? Est-ce que c'est le miroir ? » et des choses comme ça.
(15:00 - 15:29)
Donc « Pourquoi est-ce que je veux en faire ? » Et si je réponds à ce pourquoi, alors le tout, c'est s'engager sur le long terme en disant « Je vais traverser par plusieurs étapes. » Donc l'expérience parfaite où tout se passe bien n'existe pas, il y a toujours des hauts, des bas, mais je m'engage sur le long terme et je m'inscris sur une discipline en fait. Donc ne plus compter sur la motivation, compter sur la discipline et se dire que dans ces différentes étapes, on passe tous un peu par les différentes étapes.
(15:29 - 16:14)
On peut dire qu'il faut parfois 21 jours ou même 30 jours pour créer un changement dans la vie et pour faire en sorte de passer d'une mauvaise à une bonne habitude. Concrètement, comment est-ce que tu planifies ces 21 premiers jours ? Comment est-ce que tu arrives à ces 21 premiers jours ? Sachant que tu as la semaine 2, une fois il pleut, une fois tu n'as pas le temps parce que tu es au travail, quelles sont un peu les astuces que tu as pour toi peut-être déjà ? Même si on n'est souvent pas le meilleur exemple de son art, mais quelles sont tes outils ? Dans un premier temps, c'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de notions. Quand une personne démarre, il n'y a pas beaucoup de notions de plaisir, il n'y a pas beaucoup de retours.
(16:15 - 16:52)
Mais ce qui peut faire la différence, c'est de se dire, je prends du temps pour moi, uniquement pour moi. Et le moment où je peux prendre du temps, où je n'ai pas de stress, où je ne suis pas dérangé par qui que ce soit, est-ce que ça peut être le matin ? Est-ce que ça peut être sur le temps de midi ? Ou est-ce que ça peut être le soir pour parfois décharger après une journée de sport ? Mais c'est vraiment de se dire, je prends un moment pour moi et je coupe mon téléphone et je vis l'instant présent. Dans un premier temps, il faut un peu s'obliger à le faire et accepter que ça n'avance pas tellement, que c'est dur, qu'il n'y a pas beaucoup de plaisir.
(16:53 - 17:14)
Moi, forcément, en tant que coach, c'est plus facile de créer une relation. En tant que coach, on joue beaucoup là-dessus, c'est qu'on crée une relation et on crée un environnement un peu serein, un environnement sécuritaire où la personne se dit, finalement, je suis bien ici. Parfois, les gens me disent une heure d'entraînement, mais c'est trop, ce n'est pas possible.
(17:15 - 17:35)
En fait, finalement, elle arrive à s'entraîner pendant une heure, mais ce n'est pas une heure à haute intensité, c'est une heure où on fait un échauffement. La première partie, on fait un échauffement, on fait un peu des mouvements, des mobilisations articulaires, on fait un tout petit peu de renforcement, on fait des travaux de respiration. Et donc, c'est créer cet environnement où la personne sort de là en disant, ah chouette, j'étais capable de tenir cette heure.
(17:36 - 18:06)
Mais c'est vrai que dans un premier temps, il faut un peu s'obliger. Et c'est ça, tu parles d'environnement, parce que tu dis que la motivation, elle fluctue. En fait, tous les jours, tu ne vas pas être motivé pour aller au sport, mais est-ce que tu n'as pas aussi une façon de façonner son environnement pour faire en sorte qu'en fait, ça ne dépende pas de ta motivation ? Tu vois, le fait d'aller t'entraîner ne dépend pas du fait de ce que je suis motivé ou pas, c'est juste que ça fait partie de mon environnement et je le mets dans mon agenda ou je le mets sur ma route pour aller au boulot.
(18:06 - 18:25)
Est-ce que tu n'as pas aussi quelque chose de très… En fait, faire en sorte que tu n'aies pas le choix. Un moyen de faire en sorte que tu n'aies pas le choix, c'est… Je n'aime pas le côté bodybuilding en disant, pour l'été, je vais absolument perdre 10 kilos. Ça, je suis moins fan parce que je m'inscris moins dedans.
(18:25 - 18:41)
Je reconnais les personnes qui font ça, qui font ça très bien. Moi, j'aime bien voir, trouver avec la personne un objectif court, moyen et long terme et se dire, on vit cet objectif. Je prends un exemple, c'était un peu mois avant aussi, je vais courir les 20 kilomètres de Bruxelles.
(18:41 - 19:14)
J'ai une date. Une fois que j'ai une date, je me dis, trois mois avant, je dois mettre en place des choses et puis à l'approche, il ne me reste plus qu'un mois et demi, est-ce que j'ai répondu aux différentes tâches, aux différents critères et ainsi de suite ? Je trouve que c'est le plus motivant de fixer une date et de mettre un objectif, un objectif qu'on va découper finalement en cycles ou en plusieurs séances et des choses comme ça. Ou quelqu'un qui marche se dire, je vais faire une marche d'autant de kilomètres pendant l'été.
(19:14 - 19:30)
Il faut que je sois prêt d'ici là et avancer progressivement. Il y a l'aspect symbolique de la chose qui peut t'aider à tenir, à ne pas dire, je lâche pour X raison. Tu peux dire, aujourd'hui, ça ne va pas, je ne me sens pas bien, je suis fatigué, je suis stressé, mais je me suis quand même inscrit là-dedans.
(19:31 - 19:55)
Ça revient de nouveau à la phrase, je me suis inscrit, je me suis engagé et je suis prêt à mourir. Souvent, je questionne mes clients en leur demandant, tiens, quel est ton pourquoi ? Pourquoi tu fais ce que tu fais ? Parfois, les gens oublient le pourquoi et quand tu rappelles et que tu rattaches les gens vers le pourquoi, ils se disent, ok, je sais pourquoi je le fais. En ce moment, c'est dur, je n'aime pas ce que je fais, mais je sais pourquoi je le fais.
(19:56 - 20:21)
Et ça marche comme ça. J'imagine qu'il y a aussi une notion de conscience aussi, que le sport est important, parce qu'on dit toujours, oui, il faut faire du sport, mais je pense que quand tu comprends vraiment l'importance de faire du sport aussi, tu vas plus facilement le rattacher. Pourquoi ? Comment est-ce que tu gères ça avec tes clients ? Je pense que moi, c'est vraiment mon style, mon caractère.
(20:21 - 21:05)
Moi, ce que je fais, c'est que je passe beaucoup par l'éducation, l'éducation qui amène plus tard à une autonomie. J'ai du mal, je l'ai fait, en étant plus jeune, j'ai fait ou j'ai juste coaché pour brûler des calories ou j'ai juste coaché pour se dépenser, pour faire de l'exercice et c'est parfois chouette, génial, tout ce qu'on veut, mais je me rends compte que les personnes qui revenaient après ça étaient incapables de reproduire la séance seule ou même de comprendre ce qu'on avait fait avant. Moi, je m'inscris souvent dans une éducation en disant, on va commencer par la base, pourquoi est-ce qu'on s'échauffe, quelles sont les différentes méthodes d'échauffement et puis on parcourt la séance comme ça et on avance progressivement.
(21:05 - 21:33)
Et ça revient de nouveau un peu à ce que je disais tout à l'heure, à l'âge sportif. Une fois qu'on a vu ensemble, on a construit la séance ensemble, on a compris, c'est beaucoup plus facile pour moi de faire un pas en arrière, d'observer la personne et de la coacher juste avec ma voix et de la guider. Et même la personne, je pense qu'elle a un retour positif parce qu'elle se dit, tiens, je suis capable et j'arrive à le faire et j'arrive à le faire seul.
(21:33 - 21:51)
Donc voilà. Je l'avoue parce que pour les auditeurs du coup, il y en a de le savoir et moi, je m'entraîne avec toi aussi et c'est vrai que souvent, tu me dis une ou deux phrases, tu me corriges de loin. Je ne sais même pas que tu me regardes et tu me corriges de loin sur un exercice ou deux, mais je viens et en fait, je fais mon sport tout seul.
(21:52 - 22:11)
On parlait hors antenne, tu parlais d'être un peu ce cadran avec le but d'arriver justement en autonomie dans ce truc où ta routine sportive fait partie de quelque chose que tu fais de manière inconsciente. Tu parlais de passer par certaines phases, je pense que c'est quelque chose d'intéressant à expliquer. Oui, c'est ça.
(22:11 - 22:45)
Je disais tout à l'heure, j'expliquais les différentes étapes d'apprentissage, ça veut dire qu'on traverse tous ces différentes étapes. On commence toujours par l'incompétence inconsciente, je ne sais pas que je ne sais pas et donc je prends toujours le même exemple, c'est je bois une boisson sucrée après le repas et je ne sais pas que c'est mauvais pour mon corps jusqu'au jour où mon collègue me le dit, tiens Patrick, c'est mauvais de boire ça. Et alors là, j'arrive à une étape où je suis toujours incompétent, mais je suis conscient et puis je me dis OK, tant que je suis incompétent, conscient, ça trotte un peu dans ma tête et il faut du temps.
(22:45 - 23:15)
Chez certaines personnes, il faut un mois, deux mois, trois mois, peu importe, jusqu'au jour où elles décident de faire un effort, de dire OK, maintenant je vais créer ce changement-là, je sais que c'est mauvais et je vais l'enlever ou je vais essayer de m'améliorer. Et là, on passe par la compétence consciente. Je suis compétent parce que j'ai mis en place cette habitude, mais tant que c'est conscient, ça demande toujours un effort et ça demande toujours un effort et le problème avec l'effort, c'est qu'à un moment donné, on a une baisse de motivation, on abandonne et le tout s'est arrivé à la compétence inconsciente, c'est-à-dire que je fais les bonnes choses.
(23:15 - 23:32)
C'est exactement la même chose pour l'alimentation, je mange correctement, j'ai un bon petit-déjeuner qui me convient, qui est équilibré, mais je ne fais pas d'effort pour autant. Et donc, on se rend compte que quand on ne fait pas les efforts pour les bonnes choses, on peut les maintenir en fait. Donc voilà, c'est ça.
(23:32 - 24:19)
Je pense que pour les personnes qui démarrent le sport, il y a vraiment l'aspect, j'ai envie de dire l'accoutumance, donc s'approprier un petit peu l'environnement et puis après, il y a le deuxième élément, c'est qu'est-ce qui est reproductible et qu'est-ce qui est l'espèce de faisabilité ? Est-ce que je peux maintenir ça et je peux le reproduire sur le long terme ? Et donc, je prends un exemple, tiens, ok, j'ai commencé à faire du sport et ça, c'est génial pour les joggeurs. Je pars en week-end et je ne sais pas faire du sport, mais j'ai quand même mes baskets, j'ai prévu le coup, j'ai mis mes baskets dans la valise et je peux aller courir finalement n'importe où, je ne suis pas bloqué et donc… Exactement, c'est ça. En fait, tu commences à faire les bonnes choses ou les choses que tu as décidées qui étaient bonnes pour toi sans faire trop d'efforts en fait, finalement, oui.
(24:21 - 25:21)
Tu parlais d'un point qui est essentiel, c'est la récupération. J'imagine que quand on commence à faire du sport, souvent on y va à fond et on est on va courir 5 kilomètres sans s'arrêter au max et on se crame complètement et puis après on retourne le lendemain parce qu'on a trouvé ça chouette, mais on n'a pas laissé le temps à son corps de se reposer. Comment pour quelqu'un qui démarre ou même qui fait du sport avec un inconfort, ça on peut même en discuter encore un petit peu après, comment est-ce qu'on gère sa récupération ? En écoutant son corps, j'ai envie de dire, donc les bases, c'est vraiment vrai, écouter son corps et après, parce que la récupération, sans juste regarder la séance, avec un mauvais sommeil, on peut ne pas récupérer correctement, avec un stress accru, on peut ne pas récupérer.
(25:21 - 26:17)
Je renverrai toujours vers le sommeil et la gestion de stress au quotidien. Maintenant, si on regarde l'entraînement, on va dire que je suis ultra motivé, c'est le 15 janvier, comme tu le disais tout à l'heure et j'ai envie de me challenger avec mes amis, pousser par mon environnement, le problème avec ça, c'est qu'on risque de se blesser, mais ça peut arriver, mais si jamais je le fais, il faut juste regarder ce qu'il se passe après l'entraînement et voir si j'arrive à récupérer, parce que peut-être que j'ai passé énormément d'années à être en sous-entraînement et pas stimulé, ça c'est le cas de certaines personnes aussi, elles ne stimulent pas assez, elles ne vont pas assez, pas à l'échec, mais elles ne vont pas assez chercher le seuil en fait. Le tout, c'est voir, est-ce que je récupère suffisamment et si je ne récupère pas suffisamment, dans ce cas-là, il faut modifier, il faut changer.
(26:17 - 27:01)
Et comment est-ce qu'on sait si on a récupéré suffisamment ? Parce qu'il y a aussi cette chose de dire que c'est intéressant d'aller s'entraîner quand on a des courbatures, on va peut-être faire un exercice différent, je ne sais pas quelle est ta position par rapport à ça, imaginons que je suis courbaturé le deuxième jour, est-ce que ça vaut la peine de se réentraîner sur des courbatures ? Oui, après 48 heures, effectivement. Si on parle juste de, moi je suis dans une salle de fitness, dans un studio d'entraînement, on fait forcément du renforcement musculaire, si on regarde juste l'aspect renforcement musculaire, les courbatures arrivent souvent 48 heures après. Je sens vraiment, tiens, j'ai travaillé les jambes et c'est souvent dans les jambes qu'on le sent.
(27:03 - 27:22)
Si on a fait un mouvement, on peut très bien faire un autre mouvement de jambes. Je prends simplement l'exemple, si j'ai des courbatures parce que j'ai fait des squats, je peux très bien faire des flexions des hanches ou je vais plutôt avoir un renforcement au niveau des lombaires et au niveau des fessiers. Si les squats, on travaille un peu plus mes quadriceps, alors je change de mouvement.
(27:23 - 27:47)
On peut, en planifiant bien sûr, en planifiant sur la semaine, avoir un bel équilibre, une belle synergie pour pouvoir s'entraîner à peu près tous les 48 heures. L'exemple en est, moi j'ai des clients qui viennent s'entraîner une fois par semaine, j'ai des personnes qui viennent s'entraîner cinq, six et parfois deux fois par jour. Dans ce cas-là, l'objectif c'est d'avoir un équilibre, de ne pas toujours refaire la même chose.
(27:47 - 28:11)
On n'est pas non plus dans du random, ça veut dire que ce n'est pas que j'arrive et hop, qu'est-ce que je fais aujourd'hui ? Je bricole, non, on s'assied, on prend le temps et ensuite on pense à l'entraînement. Moi, je suis passionné, comme je l'ai dit tout à l'heure, de force, donc je peux très bien faire de la force, ce qui est mon cas, le lundi matin et je peux faire un travail de mobilité le lundi soir, donc je m'entraîne deux fois sur ma journée. Le lendemain, je peux très bien m'entraîner nouveau et faire plutôt un travail cardiovasculaire.
(28:12 - 28:51)
C'est combiné un petit peu en fait. C'est peut-être une question que j'aurais dû poser plus tôt, mais pourquoi est-ce que c'est si important la récupération ? Pourquoi est-ce que c'est si important la récupération ? Comme je l'ai dit tout à l'heure, soit quand on s'entraîne, c'est qu'on veut s'améliorer, donc si je reviens devant en amont, je dirais à partir de 25-30 ans, c'est un peu notre cas, on a les cheveux qui tombent, on perd de la force, on a moins de vitalité, moins d'énergie, donc on commence un petit peu à s'entraîner. Si on s'entraîne, c'est pour maintenir les curseurs, soit les maintenir ou soit les faire monter un tout petit peu.
(28:52 - 29:17)
Et pour ça, forcément, il faut quand même en parler. Dans le fitness à l'heure actuelle, beaucoup de gens vont vers des produits, de la testo, des produits dopants, anabolisantes et ainsi de suite. Mais si je ne vais pas dans ce chemin-là, forcément, je vais aller vers l'entraînement et je vais essayer d'à chaque fois pousser mon corps à un certain niveau, mais si je le pousse, il faut absolument que je regarde la récupération derrière.
(29:18 - 29:39)
Et donc, si ma récupération est bonne, c'est que je continue à m'entraîner. Et donc, si je vais dans cette logique-là, soit je stagne, soit je suis en surcompensation, c'est-à-dire que mon entraînement me permet d'améliorer mes capacités de semaine en semaine et de me retrouver toujours à un niveau légèrement supérieur, ou alors je suis en surentraînement. Dans ce cas-là, je suis vraiment en dessous.
(29:40 - 30:01)
Et ça, c'est le cas de beaucoup de personnes aussi, c'est que soit le stimuli, le stress que ces personnes produisent dans le corps, soit ce n'est pas assez, ou alors soit c'est beaucoup trop. Et du coup, on rentre dans le surentraînement. Donc de nouveau, c'est mettre en place toute une série de choses pour avoir une surcompensation, en fait.
(30:03 - 30:41)
Et c'est vrai que le surentraînement, c'est vraiment quelque chose qu'on voit souvent chez les sportifs ou chez les personnes qui ont un rythme de vie assez soutenu au niveau du travail, du stress, de la vie de famille. Et puis, sur le côté, ils font énormément de sport pour aller décompresser ou tenir un petit peu, pour allier un petit peu autre chose que le travail, avoir le sport en plus, ou même des sportifs qui se surentraînent. Nous, chez Simp, je fais un petit peu une petite aparté sur Simp, mais on a une analyse qui est l'analyse du profil du cortisol salivaire où on peut voir justement comment vont les glandes surrénales.
(30:41 - 31:03)
Donc, ils produisent le cortisol qui vient remettre l'équilibre à ton corps après un épisode de stress. Et chez certaines personnes, justement en surentraînement, on a le cas de personnes qui disent, voilà, j'ai fait des trop grosses séances d'entraînement, on m'a recommandé de venir faire l'analyse chez vous parce que j'étais complètement épuisé. Et en effet, ils sont épuisés en cortisol.
(31:03 - 31:35)
Comment est-ce que ces personnes-là derrière reprennent un petit peu, parce que c'est des vraies questions que nous, on reçoit de certains de nos clients, comment est-ce que je recommence ? Ils me disaient, voilà, maintenant, j'ai par exemple un qui me disait, j'ai un track dans 30 jours, on m'a dit que c'est à cause de mes séances d'entraînement trop puissantes. J'ai peur de refaire de l'entraînement trop puissant. Comment est-ce que je retourne vers un sport un petit peu intense ou une forme de sport un petit peu intense ? Parce qu'ils ont peur, souvent, ces gens-là, ils me disent, maintenant, j'ai peur de refaire du sport.
(31:36 - 32:01)
Je sais que chez Synops, aussi, vous utilisez ces analyses et quelqu'un qui est épuisé, vous allez un peu adapter le traitement. Et c'était une grosse aparté, mais pour revenir un petit peu sur quelque chose qu'on a abordé au début. Mais là, vu qu'on arrive plutôt sur la récupération de la blessure, comment quelqu'un qui s'est blessé ou qui s'est poussé trop loin fait pour redémarrer ? Je pense que c'est encore un peu différent que quelqu'un qui n'a jamais fait de sport, quelqu'un qui a fait beaucoup de sport et s'est cramé un petit peu.
(32:01 - 32:24)
C'est ça. Je dirais déjà, c'est vrai qu'une personne qui est fort stressée, et ça a été mon cas aussi, qui est fort stressée dans la vie de tous les jours, qui décide d'aller s'entraîner pour juste décharger, c'est ce qu'on entend souvent, j'ai besoin d'aller m'entraîner pour aller décharger. Mais pour rajouter du stress, ce stress, ce n'est pas l'idéal non plus.
(32:24 - 32:37)
Donc, l'entraînement, c'est un stress, on va me le dire aussi. C'est un stress qui, pour moi, est un stress positif si on ne va pas pousser à chaque fois dans les limites en allant faire deux heures, trois heures de sport. Mais c'est un stress qui est plutôt positif.
(32:37 - 33:03)
Donc, moi, je dirais de ne pas rajouter du stress au stress, écouter son corps, mais peut-être momentanément se dire, tiens, est-ce que je ne profiterais pas de ce moment pour, moi, j'appelle ça la série des mouvements, j'ai mis ça en place dans le protocole. Donc, c'est la série des mouvements, c'est des mouvements médecine, c'est des mouvements qui réparent, c'est des mouvements où je vais essayer d'améliorer ma mobilité articulaire. Souvent, les gens se blessent aussi et s'arrêtent parce qu'ils ont une mauvaise mobilité articulaire.
(33:04 - 33:19)
C'est des mouvements où je veux tenir compte, prendre compte de ma respiration. Donc, essayer de respirer par les poumons ou alors la respiration diaphragmatique, respirer par le ventre. En tout cas, prendre conscience, beaucoup de gens ne prennent même pas conscience de la respiration.
(33:19 - 33:53)
Donc, faire des exercices où je vais prendre conscience de ma respiration, essayer de faire baisser un petit peu ma fréquence cardiaque, essayer d'être moins dans l'orthosympathique qui est vraiment l'état de stress, être plutôt dans le parasympathique et l'état de calme. Ça, je vais quand même le dire, moi je suis fan des bains froids. Donc, à un moment donné, moi je trouve que si j'ai une personne dans cette situation, je l'inviterais tout doucement d'abord à faire des travails de mobilisation et puis ensuite à faire des travails de respiration et puis ensuite tout doucement aller vers un travail de bain froid qui va plutôt régénérer l'état de la personne en fait.
(33:54 - 34:07)
Momentanément. Soit momentanément ou alors se dire, ok, puisque tu t'es inscrit à cette compétition et que tu ne peux pas changer la date, c'est alors augmenter maintenant un peu l'espèce de séance thérapeutique. C'est des séances qui vont compenser en fait.
(34:07 - 34:26)
Donc, c'est effectivement si je passe autant de temps en état de stress, il faut compenser et créer ces moments où tu diminues le stress dans ton corps en fait. Donc, voilà. Profiter de tes séances d'entraînement pour faire des séances où on vient diminuer le stress de ton corps par la respiration.
(34:27 - 34:43)
Est-ce que tu as des exercices spécifiques ? Est-ce que tu en as un en tête ou est-ce que c'est vraiment juste une palette énorme d'exercices ? Pour moi, c'est la cohérence cardiaque qui marche très bien déjà pour commencer. Oui, c'est ça. Donc, la cohérence cardiaque, c'est une respiration guidée, 5 secondes de temps d'inspi, 5 secondes de temps d'expi.
(34:44 - 35:02)
J'inspire par le nez, j'expire par la bouche, ça dure 5 minutes et c'est prouvé que juste la cohérence cardiaque en 5 minutes, je peux faire baisser mon stress en fait, je peux baisser mon cortisol et ça est fait durant 4 heures. Oui, passer de storto au parasympathique. Exactement, c'est ça.
(35:02 - 35:27)
Donc, je peux juste utiliser ces petits outils, il y a plein de petites vidéos qui expliquent ça très bien sur YouTube ou sur Internet et donc, on peut suivre juste un petit curseur qui monte et qui descend. Moi, je fais ça même avec mes enfants pour juste tout doucement les conscientiser à la respiration. Beaucoup de personnes n'inspirent pas par le nez, respirent uniquement par la bouche et ça, ça n'aide pas non plus à la récupération.
(35:28 - 35:48)
Donc voilà, prendre conscience de la respiration par la cohérence cardiaque mais après de nouveau dans la respiration, on pouvait faire un autre podcast là-dessus, il y a plein de façons de travailler la respiration. D'ailleurs, on en a fait un avec Rudy Palenquer que tu m'as présenté à la base. Donc, pour ceux qui sont intéressés par ça, le podcast sur la respiration est déjà sorti.
(35:48 - 36:13)
On peut aller le retrouver sur notre chaîne et oui, la cohérence cardiaque, moi, je l'ai aussi sur mon téléphone, cette petite bulle. Même avant de manger, on dit pour les personnes qui parfois ont du mal à être présents quand ils mangent, ils ont mangé et puis zut, c'est déjà fini, je me suis fait avoir un petit peu. Se mettre en parasympathique peut aider à être plus présent quand on mange.
(36:14 - 36:27)
Toi, tu as l'autre sujet. Non, non, c'est bien, c'est lié, tout est lié. Mais ça me permet de rebondir sur la nutrition parce que forcément, quand tu t'entraînes, déjà pour les gens qui se sont poussés trop loin, la nutrition va être très importante mais aussi au niveau de la supplémentation.
(36:27 - 36:44)
Mais pour revenir peut-être au cas de quelqu'un qui commence, qui a envie d'être en forme pour ses séances de sport, qui a envie d'avoir plus d'énergie aussi pour être plus motivé à aller faire du sport. C'est plus facile quand t'as un peu d'énergie que quand t'es fatigué. La nutrition joue un gros rôle là-dessus.
(36:45 - 37:40)
On ne va pas faire un épisode que sur la nutrition, on en refera un autre, mais quels sont un peu tes grands conseils ou ta façon de travailler avec tes clients ? Comment est-ce que tu les coaches un petit peu au niveau nutrition ? Vu que, je dois le dire, Patrick a une formation en nutrition aussi, par quoi est-ce que tu commences ? Si je dois coacher un client en nutrition, j'ai tout fait, j'ai expérimenté plusieurs choses et à un moment donné, j'ai pris un peu de recul par rapport à la nutrition, à me dire tiens, mon problème ou le problème des personnes comme moi, c'est qu'on est passionné par une multitude de choses et je suis un peu un touche-à-tout. C'est mon caractère, je suis un peu un geek du fitness, donc je suis passionné aussi par les petits gadgets et des choses comme ça, je vais au salon du fitness. Tu en as plein ici, il y en a plein autour de nous, tu as même construit ton propre bain froid ici derrière la salle.
(37:41 - 38:07)
C'est ça. Je vais au salon du fitness pour avoir un petit peu les nouveautés, donc je suis un peu passionné de toutes ces choses-là et par moment, j'ai décidé de sortir un petit peu de ma poche, ma casquette, un outil pour accompagner un client en me disant voilà, c'est le bon moment pour toi pour travailler sur ce point-là et ainsi de suite. Et je me rends compte qu'avec ça, c'est que je ne veux pas non plus porter trop de casquettes, je ne veux pas non plus que les clients aient trop de choses, trop de comptes à me rendre.
(38:07 - 39:01)
Donc souvent, alors je dis ok, si tu peux être suivi par un nutritionniste, diététicien ou une personne qui va un peu te suivre au niveau alimentaire, c'est très bien. Alors moi, je me focalise sur l'entraînement, pas que je ne veux pas le faire, je le fais aussi, mais quand je décide de le faire, de porter ces différentes casquettes, alors je dis on va avancer par étapes. Une des premières choses pour moi, c'est tenir compte des macronutriments, mais pas tracer en tant que tel les macronutriments, même si je me dis que parfois, avec certaines personnes, sur 15 jours, un mois peut-être, 15 jours c'est déjà très bien, c'est bien de tracer les macronutriments, de se dire tiens, quelle quantité je mange ? Parce que souvent les gens mangent trop, je trouve qu'on mange trop, certainement tu as parlé avec Rudy, Rudy tu as dit qu'on respirait trop, mais moi je dirais qu'on mange trop la plupart du temps, et les aliments qu'on mange sont un peu toxiques, il faut quand même le dire, et donc juste pour avoir une idée de la quantité, c'est bien à un moment donné de tracer ces aliments.
(39:02 - 39:39)
Après, je ne suis pas fan de maintenir ça sur le long terme, parce que c'est très dur, et donc si je commence à tracer les macronutriments, il faut juste commencer d'abord à se dire tiens, quelle quantité de protéines je mange par jour ? Et c'est pour moi juste la base. Les macronutriments c'est ? Lipides, protéines, glucides en fait, donc les lipides c'est les sucres rapides et lents, les lipides c'est la graisse, bonne ou mauvaise graisse, et puis ensuite les protéines, protéines animales ou végétales, donc c'est tout ce qui est… Pour avoir une petite idée, le but ce n'est pas de faire un plan, de faire respecter ça au niveau des macronutriments, c'est que les gens réalisent un petit peu, passer dans ce truc d'inconscient ou inconscient au niveau de ce qu'ils mangent. C'est ça, exactement, c'est ça.
(39:40 - 40:30)
Et donc une fois que j'ai commencé, une fois que j'ai pris conscience de mes macros sur la journée, ou en tout cas une fois que j'ai pris conscience de mon apport protéique, moi je crois que c'est déjà une bonne base pour travailler. On mange, en tant que coach en fitness et coach en nutrition aussi, je trouve qu'on ne mange pas assez de protéines, et souvent on saute des repas ou on… Si on part des recommandations qui vont de 1 g à 2,5, donc c'est 1 g par kilo de poids corporel, si on part juste sur 1 g pour une personne de, je ne sais pas, de 60 kilos, elle devrait manger au moins entre 90, minimum 90, j'ai envie de dire, ça dépend si on suit 1 g, 1,5, ou si on monte avec les bodybuilders qui vont jusqu'à 2,5. Mais si on suit 1 g à 1,5, elle devrait manger plus ou moins 100 g de protéines par jour.
(40:31 - 41:31)
100 g de protéines par jour, ce n'est pas un steak de 100 g. Donc un steak de 100 g, on est autour de 20 g d'apport protéique. Et donc si on part juste sur ça, ce que j'essaie de faire avec les personnes, c'est de dire « Ok, est-ce que tu as ton apport protéique journalier ? » Et c'est déjà pour moi une bonne base sur laquelle travailler. Et puis ensuite, au fur et à mesure, on essaie d'implémenter, comme je disais tout à l'heure, on essaie de passer par ces différentes étapes jusqu'à ce que ce soit inconscient, de dire « Effectivement, je mange, mais que ce soit le matin, à midi et le soir, j'ai mon apport protéique dans mon assiette.
» Et ce n'est plus un effort, et au fur et à mesure, on évolue. Comment est-ce que tu fais pour avoir 100 g de protéines sur ta journée ? Ce n'est pas facile, surtout, par exemple, moi, je ne suis pas végétarien, mais presque, je mange très peu de viande. Comment est-ce que je fais pour, sur ma journée, avoir mes 100 g de... Enfin, moi, il m'en faut même plus parce que je pèse 90 kg, donc c'est fois 1.5. Où est-ce que je les trouve sur ma journée ? Les œufs, le matin, et je ne mange pas le matin.
(41:31 - 41:46)
Tu ne manges pas le matin. En fait, ça, c'est un bon discours, ça serait un bon débat, c'est « À quel moment devrait-on manger ? » En fait, moi, j'appelle le petit-dèche, c'est le premier repas de la journée. Peu importe qu'il a lieu à 8 heures, à midi ou à 14 heures.
(41:46 - 42:03)
Moi, je trouve que ton premier repas de la journée, manger des œufs, ce n'est pas mal. Donc, tu as suffisamment de protéines dedans et puis tu as de la bonne graisse dedans aussi. Donc, voilà, après, tu peux accompagner, si c'est ton premier repas et surtout si c'est plus tard dans la journée, tu peux accompagner avec une source de glucides, céréales ou autres.
(42:04 - 42:14)
Mais les œufs, le matin, j'irais. Et puis ensuite, c'est vrai que dans ton cas, si tu es végétarien, tu peux aller trouver de la protéine dans peut-être les produits laitiers. Est-ce que tu consommes des produits laitiers ? Pas non plus.
(42:14 - 42:20)
OK, d'accord, c'est difficile. Est-ce que tu prends des protéines véganes ? Oui, je prends un shaker pour ça. Voilà, c'est ça.
(42:20 - 42:28)
Donc, si tu prends un shaker, dedans, on a déjà 30 grammes. 30 grammes et 30 grammes, ça fait déjà 60 grammes. Et alors, si tu es végane, je pense que tu es suffisamment armé.
(42:29 - 42:37)
Alors, tu vas aller chercher dans les légumineuses. Donc là, l'association des légumineuses, donc pour… Haricots, pois chiches, lentilles. Oui, exactement, c'est ça, exactement.
(42:37 - 42:52)
Donc du coup, tu arriverais, si on suppose que tu vas chercher 30 grammes là-dedans, tu arriverais à tes 90 grammes au moins. Et donc, tu te rapproches de ces 100 grammes. C'est au moins jouer à ce jeu-là, à se dire que tiens… Un baiser le matin, un shaker après mon entraînement, et le soir, des légumineuses pour arriver à 30 grammes.
(42:52 - 43:17)
Exactement, c'est ça. Imaginons, le lundi, je m'entraîne à 14 heures et le mercredi, je m'entraîne à 18 heures. Comment est-ce que je mange en fonction pour justement pouvoir être à 100% de mon potentiel au moment de l'entraînement ? Ou en tout cas, avoir l'énergie nécessaire pour faire mon entraînement à ce moment-là ? Je prends ces deux exemples exprès parce qu'il y en a qui vont s'entraîner plutôt le midi, d'autres plutôt le soir.
(43:17 - 43:37)
Est-ce qu'on mange après son entraînement ? Est-ce qu'on mange avant ? Est-ce que ça a vraiment une importance ? C'est toujours mieux de manger après. Donc, c'est toujours mieux de placer son entraînement pas en même temps que la phase de digestion. Donc, maintenant, la phase de digestion, on ne va pas digérer les aliments de la même façon.
(43:39 - 43:50)
Je pourrais rentrer vraiment dans les détails là-dessus, mais je dirais éloigner le repas de l'entraînement d'au moins 1h30 à 2h. Après ? Ou avant. Exactement, ou avant.
(43:50 - 44:06)
Si tu décides de t'entraîner à midi, il faut que ton repas ou ton petit-déjeuner le matin ait lieu au moins à 10h pour éviter de compromettre ton entraînement. Ça, c'est vraiment un élément crucial. Si maintenant, tu t'entraînes à jeun, c'est prendre l'habitude de t'entraîner à jeun.
(44:07 - 44:22)
Puisque tu vas manger après, c'est prendre l'habitude de t'entraîner à jeun et y aller progressivement en écoutant son corps et des choses comme ça. Et là, alors, tu prends tes protéines. Moi, souvent, ce que je dis à mes clients, c'est que vous avez la chance de vous entraîner, essayez d'avoir un apport protéique autour de votre entraînement.
(44:22 - 44:42)
Et donc, forcément, après l'entraînement, pour réparer. Quand la personne me dit que je vais manger directement après, alors là, on regarde ensemble si ce n'est pas mieux de prendre des protéines avant l'entraînement. Sachant que la digestion des protéines se forme, le poudre va se faire plus rapidement que si c'est un steak de 100 grammes et ainsi de suite.
(44:43 - 45:00)
Et si maintenant, par exemple, je m'entraîne à 18 heures, je ne vais pas manger à 16 heures, mais j'ai mangé à midi. Imaginons, j'ai mangé à midi et je m'entraîne à 18 heures. Je crois que c'est le cas de pas mal de personnes qui vont directement après le boulot, qui au boulot ont mangé à midi, n'ont pas l'occasion de se faire un steak.
(45:01 - 45:26)
Alors, c'est une relation. Qu'est-ce que tu recommandes comme collation pré-entraînement ? Quoi comme type de collation et combien de temps avant ? C'est ça, donc moi, je dirais une collation… Le fait de manger à midi et de ne plus rien manger et puis d'aller s'entraîner à 18 heures, il y a plus de 4 heures qui se sont écoulées. Le problème, c'est que tu risques d'être légèrement en hypoglycémie, de manquer d'énergie, de ne pas avoir suffisamment de sucre et de punch pour pouvoir aller t'entraîner.
(45:27 - 45:51)
Donc moi, je dirais, dans ta collation, il faut qu'il y ait une forme de sucre sucre lent et pas sucre rapide, forcément. Et donc forcément, les fruits, c'est mieux parce qu'il y a des fibres dedans, donc ça va diminuer le pic, en fait, c'est ça, la vitesse à laquelle ton taux de sucre va monter dans le sang. Donc moi, j'aime bien une banane, mais de nouveau, c'est discutable, ça, je peux l'entendre.
(45:51 - 46:04)
Moi, j'aime bien une banane. Et puis ensuite, aller chercher… Ce que j'aime bien, c'est mettre quelque chose dans l'estomac qui ne soit pas trop lourd non plus, en fait. Et donc là, je trouve que les noix, c'est top.
(46:04 - 46:17)
Donc noix avec un peu de raisin sec aussi. Si c'est nécessaire, il y a toujours une boîte de noix au studio. Donc si c'est nécessaire, peut-être prendre une boisson.
(46:17 - 46:35)
De nouveau, ça dépend de quel type d'effort. Est-ce qu'on est plutôt dans un sport type marathon, triathlon et autres ou est-ce qu'on est dans un entraînement plutôt haute intensité ou un entraînement bodybuilding, renforcement musculaire et puis j'ai un peu plus de temps de récup. Donc il faudrait voir un peu ce qu'on peut mettre comme boisson isotonique.
(46:35 - 46:49)
Donc des boissons de l'effort pour pouvoir soutenir un petit peu l'entraînement. Donc voilà, c'est un peu du cas par cas. Mais voilà, donc une collation avant, certainement, qu'elle ne soit pas trop lourde, qu'elle soit très digeste, rapidement.
(46:50 - 47:01)
Et puis qu'il y ait suffisamment d'apport de sucre dedans. Et ça, c'est le volet vraiment nutrition. Enfin nutrition, alimentation.
(47:01 - 47:08)
Maintenant, il y a aussi un volet complémentation. On a parlé un petit peu du shaker protéiné. Je ne sais pas si on peut appeler ça des compléments alimentaires ou pas.
(47:09 - 47:44)
Mais est-ce que tu travailles avec certains compléments alimentaires que tu recommandes à quelqu'un vraiment hors analyse, vraiment purement pour l'effort sportif, que ce soit la performance ou la récupération ? Est-ce que tu as un peu des trucs que tu utilises ou que tu conseilles à tes clients ? Oui, effectivement, j'ai une base. Je l'ai dit tout à l'heure, hors antenne, je disais en fait, moi finalement, après 15 ans de coaching, d'expérience dans le fitness, je me rends compte que mon public, c'est Monsieur, Madame, Tout le monde. Je n'entraîne pas des sportifs de haut niveau.
(47:44 - 47:57)
Non, Monsieur, Madame, Tout le monde, on peut entraîner cette personne et faire en sorte qu'elle soit la meilleure version d'elle-même et qu'elle soit à haut niveau, mais pour elle-même. Elle est à moi, ça marche. Exactement, à haut niveau pour elle-même, pour les besoins du quotidien.
(47:59 - 48:29)
Donc voilà, mon public à moi, c'est Monsieur, Madame, Tout le monde. Je ne veux pas donner ou prodiguer des conseils pour des sportifs élites parce que c'est vraiment des choses à part, c'est des choses beaucoup plus détaillées. Donc, pour Monsieur, Madame, Tout le monde, si on regarde, je vais tutoyer dans ce cas-ci, si tu vis en Belgique et que tu vis comme moi dans une grande ville où tous les aliments sont transformés, on se rend bien compte la plupart du temps, on se rend compte que les carences sont toujours les mêmes.
(48:30 - 48:56)
Et donc, on parle souvent du magnésium, manque en magnésium, manque en vitamine D, carence en oméga 3. Et alors, moi, j'ai 40 ans, donc passé un certain âge, ça devient le zinc. Et puis après, comme cinquième élément, moi, j'appelle ça mon top 5. Mon top 5, c'est magnésium, vitamine D, oméga 3, zinc. Et le dernier, ça pourrait être des probiotiques, par exemple.
(48:56 - 49:04)
Donc, ça pourrait être des collagènes. C'est un sujet qu'on aborde souvent avec les clients et tout ça. Mais bon, voilà.
(49:04 - 49:21)
Les collagènes, ça peut être intéressant. Là alors, c'est peut-être quelque chose de plus précis en fonction de ce que tu dis, les probiotiques, par exemple, en fonction de ton microbiote aussi. Chez nous, chez Sim, on fait justement l'analyse du microbiote et on se rend compte qu'il y en a, ils doivent absolument en prendre.
(49:21 - 49:31)
C'est vraiment, ils ont un manque crucial. Par contre, d'autres, justement, ne doivent pas spécialement en prendre. Et donc, je pense que là, quand tu sors de ton top 5, c'est un peu plus... Exactement, c'est de cas par cas, en fait.
(49:31 - 49:51)
Donc, si je prends le top 4, c'est toujours les mêmes. Et le cinquième, donc dans le besoin, pour moi, j'ai certaines personnes, par exemple, qui sont ballonnées en permanence. Quand on va faire l'impédance métrie, on se rend compte qu'elles n'ont pas tellement de graisse viscérale, mais elles ont le ventre constamment gonflé.
(49:52 - 50:04)
Et ça, pour moi, c'est parfois... Il faut voir ce qui se passe. Oui, c'est ça. C'est parfois, pour moi-même, puisque je coache, je m'assure de tout le monde, et mon objectif, c'est fournir un service forcément de qualité et faire en sorte que l'expérience soit positive.
(50:04 - 50:16)
Pour moi, c'est aussi éviter les blessures. Et donc, pour moi, quand je vois une personne qui s'exerce en permanence avec le ventre complètement gonflé, je me dis, c'est que déjà, son transverse n'est pas engagée. Donc, son muscle profond n'est pas engagé.
(50:16 - 50:21)
Et là, alors, ça devient un problème. Et parfois, je lui dis, OK, engage ton transverse. Et malgré ça, je me rends compte que le ventre est gonflé.
(50:21 - 50:29)
Alors là, dans ce cas-là, je me dis, OK, il y a des choses à faire là-dedans. Et donc, du coup, je recommande d'aller voir Sip. Oui, c'est ça.
(50:29 - 50:43)
Mais là, du coup, toi, tu te rends compte. Et c'est ça aussi, comment éviter de se blesser ? Parce que j'imagine que les gens arrivent chez toi aussi avec souvent des inconforts, un petit peu sur le côté. On parlait de l'épuisement, mais tu as aussi, j'imagine, des gens qui ont des problèmes de transit.
(50:44 - 50:54)
De ballonnement, vraiment. Ouais, problèmes digestifs sur le côté ou même des lombalgies. Même moi, je suis venu te voir avec mon épaule.
(50:54 - 51:01)
Je m'étais fait opérer de l'épaule. Je suis venu te voir en disant, Patrick, il faut que je retrouve ma forme. Je suis blessé, je n'arrive pas à récupérer.
(51:02 - 51:14)
Ça, c'est un peu mon rôle quand je suis une personne. Pardon, je t'interromps. Quand je suis une personne, c'est un peu mon rôle aussi de dire, OK, on va faire plusieurs analyses et puis on va établir plusieurs points.
(51:14 - 51:34)
Et mon rôle souvent en tant que coach, c'est de dire la priorité. Quelle est la priorité à l'heure actuelle ? Pour moi, la priorité, c'est que tu vas faire des tests, que tu vas faire une prise de sang et des analyses sanguines. Pour moi, la priorité, c'est que peut-être que tu arrêtes de t'entraîner et que tu penses plutôt à ta récupération et à travailler autrement.
(51:34 - 51:59)
Donc, je fonctionne juste par priorité dans un premier temps et par... Quand je prends une personne, mon objectif, je prends toujours le même exemple aussi, c'est... Si on prend Cristiano Ronaldo, qui est un super athlète à un moment de football, c'est-à-dire que ce mec-là, sur le terrain, rapporte énormément d'argent. Juste le fait qu'il soit sur le terrain. Et pour qu'il soit sur le terrain, on suppose que quand il était sur le terrain, il jouait correctement et ainsi de suite.
(51:59 - 52:11)
S'il est sur le terrain et qu'il rapporte de l'argent, on va éviter qu'il se blesse. On va faire en sorte qu'il soit le plus fonctionnel possible. Donc, on va le faire passer toute une série de tests et d'analyses pour l'envoyer, entre guillemots, au charbon et se dire, va sur le terrain et sois rentable pour nous.
(52:12 - 52:43)
Mais en fait, même si je dis que j'ai entraîné Cristiano Ronaldo, on se sert un petit peu du sport de haut niveau. On se dit, OK, moi maintenant, mon objectif, c'est de rendre cette personne fonctionnelle, capable de... Capable de quoi ? Capable parfois, c'est juste de s'entraîner deux à trois fois par semaine et de vivre cette expérience positive et de se dire, tiens, j'y arrive, je suis capable, je progresse dedans. Et là alors, pour que cette personne arrive à ce niveau-là, qu'est-ce qu'il y a mieux de faire en priorité ? Et donc là, c'est vrai que par priorité, il vaut mieux aller dans telle et telle direction.
(52:43 - 52:57)
Et se dire, pour ces, je ne sais pas moi, pour ces prochains mois, pour ces deux, trois prochains mois, on va se focaliser là-dessus. Donc, et ça peut changer, acceptez que ça peut changer. Trois mois après, on peut changer de cap et aller dans une autre direction.
(52:57 - 53:19)
Et c'est sur ça que je n'aime pas trop qu'on me dise, tiens Patrick, c'est quoi ton expertise ? C'est quoi ton champ d'expertise ? Quel est ton public ? Et j'ai parfois eu ça aussi, j'ai eu un client qui est venu en disant, tiens, mais quelles sont les personnes qui viennent s'entraîner ici ? Je dis, ben en fait, venez comme vous êtes. Les personnes qui viennent s'entraîner sont les gens qu'on rencontre dans la vie de tous les jours. C'est ça, oui, et adapter à eux du coup pour plus rapidement aussi avoir un peu de plaisir.
(53:19 - 53:39)
Si tu évalues bien l'objectif et que tu vois la progression dans cet objectif-là, le plaisir, il va être plus rapidement visible ou atteignable. C'est ça, je facture mes honoraires, donc ça me permet de vivre. Mais réellement, ce qui me motive, c'est voir les personnes progresser.
(53:40 - 54:13)
Si je fais ça depuis quelques années, c'est que j'ai vu beaucoup de gens autour de moi progresser, j'ai vu beaucoup de gens vivre des expériences positives et ça m'encourage à aller dans ce sens, ça m'encourage à toujours un peu me documenter, rechercher, travailler sur certains outils. Moi, quand je disais tout à l'heure que j'étais un geek de fitness, c'est que je ne propose jamais des choses à des clients si je ne les ai pas testées moi-même. Je teste moi-même et je regarde un petit peu mon expérience dedans, mon ressenti et ça me permet de jauger aussi et de dire, tiens, telle méthode, tel outil, telle analyse peut convenir à tel type de personne et à tel moment.
(54:17 - 54:31)
Je pense qu'on a fait un bon petit tour. Je ne sais pas si tu as un mot de la fin ou un dernier conseil que tu donnerais à quelqu'un qui veut se lancer dans le sport ou se relancer dans le sport et qui ne trouve pas toujours le courage. Me contacter, alors c'est le 0400.
(54:31 - 54:54)
Non, je rigole. Non, passer à l'action, j'ai envie de dire, c'est un peu facile à dire, c'est être accompagné. Je me rends compte que le sport, même s'il y a des sportifs individuels qui marchent très bien, qui sont capables de se lever, de se motiver et puis d'aller faire les 10 kilomètres, il faut aller faire les 10 kilomètres, mais ça, c'est un faible pourcentage.
(54:55 - 55:30)
Mais la plupart des personnes ont besoin parfois d'être accompagné, d'être guidé, de dire maintenant tu dois faire ça, maintenant tu dois aller dans ce sens-là. Et parfois, quand j'ai accompagné, c'est parfois avoir un partenaire, un ami, un compagnon, ou alors retrouver un environnement propice au développement en fait, se dire cet environnement va me permettre de progresser. Et si je parle de l'environnement, c'est parfois tout bête, c'est juste parce que la salle, l'endroit où je m'entraîne ou le parc, peu importe, se trouve à côté de la maison, se trouve à côté du bureau ou se trouve sur mon trajet en fait.
(55:30 - 55:58)
Donc, c'est un peu de nouveau la faisabilité en fait, se dire est-ce que c'est réel ? Parce que si Patrick est perché à l'autre bout de Bruxelles, est-ce que traverser tout Bruxelles pour aller le voir, c'est une bonne idée ? Ah bon, je ne suis pas encore à ce niveau-là, j'ai quelques clients quand même qui traversent Bruxelles. Mais voilà, donc je dirais c'est parfois s'entourer des personnes qui vont nous aider à progresser. Je suis coach et sincèrement, je me fais suivre aussi.
(55:58 - 56:10)
Je paye un coach qui me suit et à qui je dois rendre des comptes aussi. Donc je joue ce jeu-là aussi et ça je le recommande vraiment à tout le monde. S'entourer et rendre ça faisable, réaliste et mesurable quoi.
(56:10 - 56:21)
Voilà, c'est ça, c'est ça. Ne pas le voir trop grand, trop gros et donc voilà. Parfait, mais écoute, merci beaucoup Patrick, je crois que c'était très intéressant.
(56:21 - 56:30)
Avec plaisir, parce que je n'ai pas bu. C'est magnifique, tu as un magnifique testime. Voilà, j'espère que ça a plu aussi à nos éditeurs.
(56:30 - 56:47)
N'hésitez pas à partager ce podcast avec les personnes qui pourront bénéficier de son contenu. A nous mettre un petit like ou vous abonner à la chaîne si vous voulez voir plus de contenu dans ce style. On prend toujours beaucoup de plaisir à faire ces épisodes de podcast et j'espère que vous pareillement.
(56:47 - 56:55)
Merci Patrick et à bientôt. Merci pour l'audience. En ce moment, vous pensez sûrement à une personne qui pourrait bénéficier du contenu de cet épisode.
(56:56 - 57:00)
Si c'est le cas, je vous invite à le lui partager. Je vous remercie pour votre soutien.