De nombreuses personnes vivent aujourd’hui avec une fatigue chronique et un sentiment de surmenage permanent. Ce type d’épuisement va bien au-delà d’une simple fatigue passagère : il persiste, et semble résister aux nuits de sommeil réparatrices. Les causes de cette fatigue chronique sont souvent liées au stress, qui stimule le corps en continu et finit par déséquilibrer certaines de ses fonctions essentielles. Parmi les acteurs clés de cette réponse au stress, le cortisol et les glandes surrénales jouent un rôle fondamental. Cet article vous explique en quoi le cortisol est vital, pourquoi une analyse de son évolution sur la journée est essentielle, et quelles stratégies peuvent vous aider à retrouver équilibre et énergie.
La fatigue chronique ne se résume pas à un manque d’énergie occasionnel. Elle se manifeste par une baisse persistante de vitalité et un épuisement mental et physique, même après des périodes de repos. Quand elle est liée au stress chronique, cette fatigue signale souvent que le corps fonctionne en mode “surcharge” depuis trop longtemps, sollicitant des mécanismes de défense conçus pour des périodes de stress bref.
Les signes de fatigue chronique comprennent une baisse continue de l’énergie, des difficultés de concentration, des troubles du sommeil, irritabilité. Si ces symptômes persistent, cela peut être le signal que le corps n’arrive plus à gérer efficacement le stress, car les glandes surrénales – qui produisent le cortisol – sont soit en suractivité, soit épuisées. Connaître cet état est crucial pour adapter ses stratégies et savoir si l’on doit freiner ou stimuler ces glandes.
Le cortisol est une hormone essentielle produite par les glandes surrénales pour nous aider à faire face au stress. En situation de tension, il fournit au corps l’énergie nécessaire pour surmonter les défis, en régulant notamment la pression artérielle et le taux de sucre dans le sang. C’est une réponse normale qui nous aide à rester alertes et réactifs.
Mais en cas de stress prolongé, le corps finit par produire du cortisol de manière excessive. Cette phase d’hyperproduction maintient le corps “sous tension” en continu, mais seulement jusqu’à un certain point. Progressivement, les glandes surrénales s’épuisent et cessent de produire suffisamment de cortisol, plongeant le corps dans une phase de sous-production. Cette situation est à l’opposé de la phase initiale : la vitalité s’affaiblit, et la fatigue s’installe profondément.
Pour savoir si vous êtes dans une phase d’hyperproduction de cortisol ou au contraire, en épuisement, l’analyse de cortisol par la salive permet de suivre les variations de cortisol sur une journée entière et de dresser une courbe. Idéalement, cette courbe montre un pic de cortisol le matin, suivi d’une diminution progressive jusqu’au soir.
Un cortisol trop élevé sur toute la journée peut indiquer une phase de surmenage, signalant le besoin de calmer les glandes surrénales. À l’inverse, un cortisol trop bas en continu peut indiquer que les glandes surrénales sont épuisées et ont besoin d’un soutien pour retrouver leur fonctionnement normal. Ce profil permet donc de comprendre comment agir et adapter les solutions.
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Les glandes surrénales, situées au-dessus des reins, sont des glandes essentielles pour répondre au stress. Elles produisent le cortisol et d’autres hormones qui aident à maintenir notre équilibre, notre énergie et notre vigilance.
Quand elles sont trop sollicitées, les glandes surrénales finissent par se fatiguer, ce qui engendre une baisse de la production de cortisol. Cet état d’épuisement surrénalien se manifeste par une fatigue intense, des envies de sucre, une baisse de motivation et une mauvaise tolérance au stress. Si cette fatigue devient constante, il peut être utile de vérifier si votre corps est en phase de surproduction ou en épuisement de cortisol pour savoir comment agir efficacement.
Le burnout est souvent lié à un stress continu au travail. En début de burnout, le corps produit du cortisol en excès pour gérer la tension quotidienne. Mais avec le temps, cette surproduction épuise les glandes surrénales. Les personnes en burnout ressentent alors une fatigue extrême, un manque de concentration et de la démotivation.
Au-delà de la fatigue, le burnout affaiblit le système immunitaire, augmente le risque de maladies cardiaques et peut même affecter la santé mentale. Détecter et adapter ses réponses aux signes de l’épuisement des glandes surrénales est essentiel pour prévenir ces effets et protéger son bien-être global.
En connaissant l’état de vos glandes surrénales, vous pouvez adopter des stratégies qui favorisent une régulation naturelle de l’énergie et du cortisol. Voici quelques solutions simples mais efficaces.
Certains adaptogènes et micronutriments permettent de renforcer ou de réguler les glandes surrénales, selon leur état de surmenage ou d’épuisement.
Comprendre son profil de production de cortisol – s’il est en surproduction ou en sous-production – est une clé essentielle pour restaurer son énergie. Grâce à l’analyse de cortisol salivaire, vous obtenez une vue d’ensemble de votre rythme naturel, ce qui permet d’adapter vos choix de bien-être en conséquence.
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Bienvenue dans le podcast Symp Biologie, Santé, Nutrition. Le podcast où nous discutons avec des experts de ce que notre corps et notre biologie nous disent à propos de notre santé et nos besoins en nutrition. Je suis Nicolas Balon-Perin, le fondateur de Symp, et je serai votre hôte tout au long de ce podcast.
(0:21 - 0:37)
Chez Symp, nous vous permettons de réaliser des analyses biologiques ciblées selon vos inconforts, pour comprendre leurs causes et les soulager avec une nutrition personnalisée adaptée à vos besoins. On parle de plus en plus de fatigue et de stress chronique. Ce sont des problèmes qui touchent énormément de personnes aujourd'hui.
(0:38 - 1:53)
Mais d'où est-ce que cela vient ? Et si ça avait un rapport avec le cortisol, notre hormone du stress, ou encore notre microbiote, l'ensemble des bactéries de notre intestin ? Aujourd'hui, avec le Dr Balon-Perin, on va tenter de comprendre comment identifier les signes du stress chronique, ce que cela fait à notre corps, d'où vient l'épuisement, et surtout, comment retrouver notre énergie ? Eh bien, bonjour Dr Balon-Perin ! Bonjour ! Ravi de te revoir dans ce podcast ! Ça faisait longtemps ! C'est ça, ça fait un petit temps, on reçoit des messages de nos auditeurs, « Où est le Dr Balon-Perin ? Ramenez-le à l'antenne ! » Et de retour, pour parler aujourd'hui du coup d'épuisement, du stress chronique, du cortisol, venir mettre un petit peu du burn-out aussi, venir remettre un petit peu des définitions sur ces mots, ou en tout cas, ce qu'on en comprend aujourd'hui, comment est-ce qu'on identifie, en fait, la part des choses, et comment est-ce qu'on peut aider les gens à retrouver leur énergie. Première question que j'aurais peut-être pour toi, c'est, pourquoi est-ce qu'aujourd'hui, le stress chronique est si problématique, je dis peut-être par rapport à avant, parce que j'ai l'impression que c'était presque comme un effet de mode, ou en tout cas, quelque chose dont on parle, c'est sûrement pas un effet de mode, mais quelque chose dont on parle énormément aujourd'hui, plus qu'avant. Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui c'est si problématique ? Il est clair qu'on en parle beaucoup, c'est évident.
(1:54 - 2:25)
Alors bon, moi je ne suis pas sociologue, je ne suis pas spécialisé pour dire pourquoi on en parle plus maintenant ou pas. En tout cas, tout ce que je peux dire, c'est que dans ma consultation, et dans la consultation de beaucoup de médecins, c'est un problème extrêmement fréquent. Alors, par définition, par burnout, en fait on entend, si on prend la définition plus ou moins classique, on dit que c'est une fatigue physique, émotionnelle
et mentale, qui est liée à un excès de contraintes plutôt professionnelle.
(2:25 - 2:51)
Ça c'est un peu la définition. Alors, maintenant, au niveau des Symptômes, ça n'est pas si évident de la différencier avec de la dépression, avec un stress psychosomatique, avec le burnout tel qu'il est lui-même, parfois avec une fatigue passagère, au niveau des Symptômes eux-mêmes. C'est un peu l'histoire qui peut faire la différence.
(2:53 - 3:20)
Mais disons qu'en tout cas, ce qu'on va retrouver assez classiquement dans ce qu'on appelle le burnout, c'est justement cet état d'épuisement. Ça c'est un Symptôme, une grande fatigue, un manque d'envie, de motivation professionnelle, un manque d'efficacité professionnelle, des troubles du sommeil en général, et différents troubles somatiques. Ça peut être des maux de dos, des maux de ventre, de l'hypotension, des vertiges, il y a un tas de Symptômes possibles.
(3:20 - 3:35)
Ça c'est au niveau des Symptômes. Et évidemment, ce qui va aussi permettre de poser le diagnostic, si je puis dire, de burnout, c'est l'historique. L'histoire, au niveau professionnel bien sûr, soit une surcharge de travail.
(3:37 - 3:47)
On dit par définition que c'est un excès de contraintes. Ça peut être un excès de contraintes des gens qui bossent trop. J'ai eu des patients comme ça, qui aimaient ce qu'ils faisaient, mais qui bossaient beaucoup trop.
(3:47 - 4:07)
Et puis, bien souvent, c'est un excès de contraintes dans le sens où il y a une mauvaise ambiance, où il y a un harcèlement ou une surcharge, une mauvaise entente dans l'équipe, etc. qui créent en fait ce stress chronique. Et puis alors, il y a aussi bien entendu des contraintes extra-professionnelles.
(4:07 - 4:17)
Parce qu'il ne faut pas oublier qu'on peut aussi avoir ce qui peut épuiser l'organisme. C'est un mauvais sommeil, par exemple. C'est une surcharge physique.
(4:17 - 4:24)
Il y a des gens qui se disent, tiens, moi pour échapper au stress, je vais faire du sport parce que c'est bien. Et c'est vrai, c'est très bien évidemment. Mais ils en font trop.
(4:25 - 4:45)
Donc, le boulot, les enfants, le sommeil, l'activité physique, tout mélangé amène au burn-out. Donc ici, ce qui va dire, parce que je pense aussi en plus là, avec l'arrivée de l'hiver, je pense qu'on est tous plus fatigués. Moi, je remarque qu'ici, avec l'arrivée de l'hiver, c'est plus difficile de me lever le matin.
(4:46 - 5:17)
Mais ça ne veut pas spécialement dire que je suis en burn-out. A quel moment est-ce que je sais, en consultation, tu vas discuter avec le patient, tu vas en effet retracer l'historique, identifier pas mal de choses que tu vas mettre ensemble où tu vas pouvoir dire, en effet, il faudrait peut-être faire quelque chose. Comment est-ce que moi, je peux me rendre compte si c'est quelque chose qui est plus problématique ou si c'est quelque chose qui est passager et qui va passer par définition ? Alors absolument, c'est clair qu'on peut avoir une fatigue passagère pour un tas de raisons.
(5:19 - 5:31)
Une Symple raison, d'ailleurs, à l'entrée de l'hiver, ce sont des virus. On peut avoir des virus qui sont évidents au niveau de la Symptomatologie. Et puis parfois, on peut avoir des virus où on est surtout très fatigué et on n'a pas tellement d'autres Symptômes.
(5:31 - 5:47)
Donc ça, c'est déjà un Symptôme. Et puis, il peut y avoir aussi des carences nutritionnelles, en particulier chez la femme, des carences en fer qui peuvent fatiguer. On peut avoir un tas d'autres raisons métaboliques qui peuvent faire qu'on est fatigué.
(5:47 - 6:24)
Mais c'est vrai qu'il y a aussi l'arrivée de la perte de lumière, la chute des feuilles, il y a un petit côté dépressorgène qui est très variable d'une personne à l'autre, mais il n'y a pas grand monde qui trouve ça rigolo, en général. Donc, le fait de se lever quand il fait noir par rapport au fait de se lever quand il fait clair, tout ça, évidemment, joue. Mais maintenant, pour répondre à la question, comment est-ce qu'on peut se le dire ? Eh bien, je crois qu'il y a effectivement ce manque, cette grosse fatigue combinée, un manque d'entrain pour faire un tas de choses, un manque d'efficacité au niveau professionnel, un manque de concentration.
(6:26 - 6:42)
Et quand tout ça, ça devient, ça commence à devenir sérieux, un stress énorme. En fait, il y a aussi, ça j'ai oublié de le mentionner tout à l'heure, c'est un élément important, c'est une hyper réactivité au stress, une hypersensibilité au stress. Le fait que tout ce qui
est événement stressant, tout est trop en fait.
(6:42 - 6:52)
C'est ça, tout évite trop. Dès qu'on demande quelque chose, une montagne. Alors que c'est quelque chose qu'on aurait fait en cinq minutes, sans se poser de questions, il y a de ça six mois ou un an.
(6:52 - 8:04)
Et qu'est-ce qui fait un peu physiologiquement, dans le corps, qu'est-ce qui fait qu'on va arriver justement, donc si j'ai bien compris, c'est vraiment un excès de contraintes, qui peut être lié à du stress, que ce soit stress au boulot, ou du stress physique, ou des événements personnels qui nous stressent, qui font qu'à un moment, on va arriver à une difficulté à faire face au stress et à être épuisé. Pour résumer un petit peu ce qu'on vient de dire, c'est ça. Qu'est-ce qui explique, au niveau du corps, bon, j'ai un peu la réponse, parce qu'on en parlera un petit peu, du cortisol et tout ça après, mais qu'est-ce qui explique, pour que les personnes qui nous écoutent comprennent, qu'on va arriver de stress à épuisement ? Alors il y a effectivement une grande hypothèse pour expliquer tout ça, c'est précisément la suraname, qui est en fait la glande du stress, qui est celle qui fait que, pour reprendre un exemple typique et Symple, quand on est dans une situation de stress aigu, la suranale va s'activer et va produire deux types de substances, d'une part l'adrénaline.
(8:04 - 8:21)
L'adrénaline, ça va nous donner un boost énergétique pour pouvoir avoir plus d'énergie, d'agressivité, etc., pour répondre à cette situation de stress. Stress aigu, c'est ponctuel, c'est un événement stressant qui arrive. On voit un lion par exemple.
(8:21 - 8:42)
On voit un lion dans la rue, c'est un peu de chance. Voilà, exemple, c'est ça qui peut se passer. Et alors derrière ça, toujours la même glande, une autre partie de la glande, ce qu'on appelle l'adrénaline, c'est produit au milieu de la glande, ce qu'on appelle la médulaire de la suranale, et le cortisol est produit par le côté externe de la glande.
(8:43 - 9:36)
Et ce cortisol, lui, va avoir comme action de suivre le mouvement, c'est-à-dire qu'il va permettre l'adaptation métabolique au stress, que ce soit en mobilisant ses réserves énergétiques, pour recréer du sucre par exemple, au niveau de la tension, augmenter la tension, et puis ensuite son action anti-inflammatoire pour pouvoir justement s'adapter au coup au blessure, au coup de griffe et aux morsures. Il y a une réaction inflammatoire qui se fait juste de manière psychosomatique ? Non, mais il peut y avoir... Si je dois
courir, j'ai utilisé mes muscles, j'ai fait de l'inflammation au niveau de mes muscles... Et donc, ça c'est vraiment l'adaptation au stress. Dans une adaptation au stress aiguë, on sait que la suranale va agir comme ça.
(9:36 - 10:24)
Alors quand le stress devient chronique, c'est ce dont on parlait tout à l'heure, à ce moment-là, ce qui est un mécanisme tout à fait normal, naturel d'adaptation, ça devient anormal. Le stress chronique, à ce moment-là, fait que la glande est surstimulée de façon constante, et on sait très bien, ça a été déjà décrit dans les années 70, c'est pas tout nouveau, mais c'est mieux compris maintenant, il y a beaucoup plus de publications sur le sujet ces dernières années, c'est qu'effectivement, après cette première phase où la suranale s'adapte normalement, à un moment donné, on va produire des messagers inflammatoires, qu'on appelle des cytokines. Les cytokines inflammatoires, je crois qu'au fil des podcasts, les gens commencent à comprendre ce qu'est ce terme.
(10:24 - 10:44)
On en parlait beaucoup, vous pouvez revoir les podcasts sur le microbiote et tout l'axe intestin-cerveau. On en a beaucoup parlé avec le Covid déjà, on parlait de la tempête cytokinique, les gens ont commencé à être habitués à ce terme. Bref, il y a des cytokines qui sont produites et qui vont faire quelque chose, avoir plusieurs actions problématiques.
(10:45 - 11:10)
Une des actions, ça va être de bloquer ce qu'on appelle le feedback normal. C'est quoi le feedback hormonal ? Il faut savoir que c'est comme ça pour toutes les glandes, que ce soit la suranale, la thyroïde, les ovaires. Quand la glande produit une hormone, à un moment donné, quand le taux d'hormones monte à un certain niveau, ça envoie un message au cerveau qui dit « Écoute, il y a assez d'hormones » et alors le cerveau arrête de stimuler la glande.
(11:10 - 11:25)
À l'inverse, s'il n'y a pas assez d'hormones, le cerveau stimule la glande. C'est tout ce phénomène de feedback. Et à partir du moment où, normalement, le taux de cortisol monte, ça envoie un message au cerveau qui diminue la stimulation de la suranale.
(11:25 - 11:42)
Pour dire « C'est bon, on en a produit assez ». Mais alors, ce qui se passe ici, c'est que ces fameux cytokines inflammatoires ont, entre autres, comme effet de diminuer la réactivité de l'hypophyse, donc de cette partie du cerveau qui réagit là-dessus. Et donc, il n'y a plus ce feedback négatif. C'est-à-dire qu'à ce moment-là, le cortisol continue à
monter, monter, monter.
(11:42 - 12:06)
Et donc, on est dans une situation d'hypercorticisme et des situations aussi, entre parenthèses, de production de cytokines qui vont non seulement empêcher ce feedback, mais qui vont aussi enflammer et oxyder la mitochondrie, donc abîmer nos fameux producteurs d'énergie. Et c'est sans doute ce qui explique la fatigue. Donc, quand on est déjà dans la phase d'hypercorticisme, première phase, on est déjà fatigué.
(12:07 - 12:34)
Et là, on a beaucoup de cortisol. Un peu naïvement, on pourrait dire « On produit beaucoup de cortisol, c'est ce qui est supposé remettre notre corps à l'équilibre, on devrait être zen ». Voilà. En fait, quelque part, il y a une adaptation avec cette hyperproduction de cortisol qui serait plutôt une chose à première vue intéressante, si ce n'est que ça va avoir éventuellement comme effet négatif de monter le sucre dans le sang, de brûler ses muscles, d'augmenter la tension artérielle.
(12:34 - 12:39)
Ce qui peut expliquer que des personnes prennent du poids quand elles sont surstressées. Exactement. Ça peut être lié à ça aussi.
(12:40 - 12:51)
Exactement. En plus, on sait que ce hypercorticisme peut avoir un impact sur la transformation de l'hormone thyroïdienne T4 en T3, qui est une hormone active de la thyroïde. Donc voilà, il y a tout ça qui se passe.
(12:51 - 13:07)
Et alors en même temps, il y a ce phénomène cytokinique inflammatoire avec le stress chronique, qui a un effet déjà sur la mitochondrie et sur la fatigue. Donc ça, c'est cette fameuse deuxième phase. C'est cette phase de burn-in, qui correspondrait, si je puis dire, dans le langage de l'entreprise.
(13:07 - 13:20)
Pré-burn-out. Pré-burn-out, voilà. Surstress avec une production qui est trop élevée pour essayer de rétablir l'équilibre, parce qu'il n'y a plus ce message qui dit « on a produit assez ». Exactement.
(13:21 - 13:35)
Donc ça, c'est cette phase-là. Et puis alors arrive une troisième phase, où à ce moment-
là, quand on a pompé, pompé, pompé, à un moment donné, on épuise ses réserves, évidemment. Et à ce moment-là, ça s'effondre, et alors on arrive dans l'épuisement sur un alien.
(13:35 - 14:03)
Donc la troisième partie, où à ce moment-là, il n'y a plus assez de production. Et là, ça peut s'associer au niveau Symptomatique avec toujours de la fatigue, une mauvaise réponse au stress, enfin je veux dire une hypersensibilité, cette non-adaptation, si je puis dire, au stress. Et puis alors, on va retrouver d'autres Symptômes comme de l'hypotension, éventuellement, qui va arriver.
(14:03 - 14:17)
On va avoir des hypoglycémies. Il faut savoir que la cortisone, le cortisol qu'on produit, est aussi l'hormone de contre-régulation. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que quand on a un taux de sucre dans le sang, on va utiliser ce taux de sucre.
(14:17 - 14:34)
Et puis, et c'est réservé en glycogène, et puis à un moment donné, quand on n'en a plus, le cortisol va permettre d'aller rechercher, au niveau des muscles et de la graisse, des subtrats pour reproduire du sucre. On l'appelle la néoglycogénèse. Et donc, comme on n'a plus le cortisol, on ne le fait plus.
(14:34 - 14:42)
Et donc, ce sont des gens qui vont avoir des hippos à distance des repas, avec des malaises à distance. Et des envies de sucre aussi. Et des envies de sucre, évidemment.
(14:42 - 14:50)
Donc déjà, il y a la prise de poids associée. Dans la première phase, on est plutôt dans les envies de sucre. Donc ça, ce sont tous des mécanismes.
(14:50 - 15:20)
Et donc, pour en revenir à cette histoire de cortisol, ce sont ces fameuses trois phases qui sont extrêmement intéressantes à évaluer. Et bien du coup, c'est ça, il y a un intérêt à venir identifier où est-ce que je me trouve là-dedans. Parce que du coup, partant de ce principe-là, le fait d'arriver dans la troisième phase, dans l'épuisement, serait du coup, évitable, ou en tout cas, serait possible de prendre certaines actions pour y remédier lorsque c'est fait à temps.
(15:22 - 15:28)
C'est ça ? Oui, alors c'est ça. C'est tout à fait ça. Donc en fait, ça a deux grands avantages d'identifier ces phases.
(15:30 - 15:50)
La première chose, c'est de fait, de pouvoir, quelque part, objectiver la situation et de dire, écoutez, manifestement, on voit que ça ne va pas. On voit que votre surrénal est en surréactivité ou est en épuisement. Donc ça veut dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas et c'est à vous d'adapter votre façon de fonctionner, de vivre la situation au travail, etc.
(15:51 - 16:13)
Donc prendre toutes les mesures par rapport à cette situation qui est objectivée. Et souvent, les gens d'ailleurs sont très contents qu'on l'objective, qu'ils disent, ah, voilà, au moins on met quelque chose sur ces plaintes. Et puis la deuxième chose, c'est qu'on parle souvent, par rapport justement à la surrénale, de plantes adaptogènes.
(16:14 - 16:20)
Et en fait, on constate que les plantes adaptogènes, elles ne sont pas adaptogènes. Ce n'est pas le grand écart. Elles ne sont pas capables de tout faire.
(16:20 - 16:36)
Il y a des plantes adaptogènes qui sont intéressantes pour diminuer l'hyperréactivité surrénalienne. Dans cette phase 2, du coup ? Dans cette phase 2. Et d'autres dans la phase 1. Enfin non, dans la phase 2, pardon. Et d'autres dans la phase 3, pardon, qui vont être intéressantes pour essayer d'un peu soutenir la surrénale.
(16:37 - 16:55)
Et donc ça, c'est une des analyses que nous, on propose chez Symp. L'analyse du cortisol qui se fait facilement, en fait, depuis la maison, où les clients font l'analyse depuis chez eux. Ces cinq petites salivettes qu'ils mettent derrière la bouche à cinq moments de la journée.
(16:56 - 17:21)
Et puis renvoient au laboratoire et reçoivent justement les résultats expliquant, voilà, vous êtes plutôt dans cette phase-là ou cette phase-là. Et voilà ce qui pourrait être intéressant de faire. Pourquoi est-ce qu'on fait ça sur, à cinq moments différents de la journée ? Quel est l'intérêt de faire ça à cinq moments de la journée plutôt qu'au matin, comme on faisait un petit peu à l'époque ? Alors, il y a deux éléments dans la réponse.
(17:21 - 17:40)
La première chose, c'est pourquoi est-ce qu'on utilise le cortisol salivaire et pas dans le sang ? Déjà, c'est une première chose. Alors, le cortisol salivaire est très intéressant parce que ça mesure l'hormone libre active. Parce que dans le sang, on a l'hormone associée à son transporteur.
(17:40 - 17:45)
Ce n'est pas nécessairement l'hormone active. Donc c'est déjà... Même si c'est possible de la calculer, non ? Bien sûr. C'est tout à fait, tout à fait.
(17:45 - 17:55)
On peut le calculer, mais c'est moins précis. Ce n'est jamais qu'un calcul, ce n'est pas une mesure. Et donc ça, c'est déjà un élément intéressant.
(17:55 - 18:17)
Alors, ce qui est effectivement très intéressant, c'est d'avoir un profil. Et d'ailleurs, il y a beaucoup, toutes les publications qui parlent de troubles fonctionnels de la surrénale, c'est sur des profils du cortisol salivaire. Il faut bien savoir que la prise de sang, pour doser le cortisol dans le sang, tel que c'est fait classiquement en médecine, c'est une mesure qui est surtout utilisée pour évaluer la pathologie.
(18:17 - 18:38)
Donc en fait, évaluer la maladie, et pas le fonctionnel. Ça permet de voir, par exemple, si on souffre d'une maladie d'Addison, donc quelqu'un qui a une surrénale qui ne fonctionne pas du tout assez, ou à l'inverse, la maladie de Cushing, des gens qui ont une tumeur surrénalienne qui produit beaucoup d'hormones. Donc ça, ça va se voir dans une prise de sang, peu importe que les gens soient arrivés au labo un quart d'heure après s'être levés, ou une demi-heure, ou une heure, ou une heure et demie.
(18:40 - 19:09)
Par contre, si on se base uniquement pour dire, sur une prise de sang, tiens, le taux de cortisol est un peu haut, ou un peu bas, dans la prise de sang matinale, et se dire, pour autant que la glande surrénale est épuisée ou sur travail, c'est pas valable. C'est pas valable pour deux raisons. D'abord, c'est pas valable parce que ça dépend combien de temps, après le lever, le patient s'est amené au laboratoire, parce qu'on sait qu'il y a un pic, et ce pic a lieu dans la demi-heure, demi-heure voire maximum l'heure après le lever.
(19:10 - 19:35)
Et donc, si pour des raisons exigrées, qu'il est arrivé au centre une heure et demie après, on va se retrouver avec un taux plus bas, et c'est pas pour ça qu'il y a un épuisement de
la surrénale. Donc ça, c'est déjà la première chose à savoir. Deuxième chose, et ça, on l'a bien vu au niveau des études et des publications, il y a des publications parfois qui sont controversées parce que quand on mesure uniquement le profil cortisol salivaire à 8 heures ou à 20 heures, on peut avoir différentes choses.
(19:35 - 20:13)
C'est vraiment, et ça, moi je le vois, j'en ai demandé beaucoup, parce que je trouve que c'est une analyse extraordinairement intéressante, eh bien, je le vois très bien, c'est l'ensemble de la courbe qui me permet d'avoir une idée, qui me permet de voir si les gens sont vraiment au-dessus, en dessous, et comment se passe cette courbe sur une journée. Du coup, c'est ça, je pense que ça, c'est un point intéressant à expliquer maintenant parce que ça peut être un peu confus pour certaines personnes qui ne savent pas comment ça bat, enfin, comment ça vit au cours d'une journée la glande surrénale ou comment ça produit le cortisol au cours d'une journée. Je pense que c'est important d'expliquer la courbe.
(20:13 - 20:34)
Je pense pas qu'on l'a expliqué. Non, donc en fait, la courbe, si vous voulez, on a un taux qui est la nuit qui est extrêmement bas. C'est sans doute, d'ailleurs, en lien avec ça que des gens qui ont des douleurs, des pathologies inflammatoires, par exemple, des inflammations du dos, articulaires, ont des réveils nocturnes parce que c'est au moment où ils ont leur taux de cortisol le plus bas.
(20:35 - 20:55)
C'est en tout cas une hypothèse claire pour expliquer cela. Et puis alors, ça monte le matin et alors, on a vraiment avec la lumière, en fait, aussi, et avec le réveil, on a un pic à ce moment-là. Et puis, c'est pour ça que ce qu'on mesure, c'est le temps au réveil, la valeur du cortisol salivé au réveil.
(20:55 - 21:14)
On mettra une petite... Je ne sais pas où ça va apparaître. On va donner un peu de boulot à Arthur, mais on va mettre peut-être les courbes. Donc, on a vraiment la mesure au réveil et puis on a la mesure 30 minutes après le réveil, ce que les Anglais appellent le cortisol awakening response, qui est vraiment un marqueur très, très important de la capacité de réactivité de la surrénale au stress.
(21:16 - 21:29)
En tout cas, il y a une corrélation très forte entre ce cortisol awakening response et la capacité de réactivité au stress. Et puis alors après, le temps à midi, parce qu'on voit que normalement à ce moment-là, après ce pic, ça descend. Et à midi, on a déjà un taux
qui est plus bas. (21:29 - 21:36)
C'est aussi un marqueur intéressant le temps de midi. Et puis alors, on mesure encore 18 heures et 22 heures. 22 heures est aussi un marqueur très intéressant.
(21:36 - 21:48)
On est beaucoup plus bas. Donc, il y a vraiment toute une courbe qui monte comme ça et qui redescend. Oui, ce qui explique parfois certaines personnes qui ne savent pas se lever le matin et tu vois qu'en fait, il ne se passe rien au niveau de la réactivité le matin.
(21:48 - 21:58)
Et d'autres personnes qui ne savent pas s'endormir la nuit, il n'y a rien qui redescend le soir. Exactement, ça se voit. Et puis on voit aussi certaines personnes qui ont des taux déjà au réveil qui sont comme des hiboules.
(22:00 - 22:29)
Et tout ça, regarder l'ensemble de ces cinq points te permet, toi, de dire on va être plutôt dans une phase ou une autre. Il y a vraiment une excellente corrélation je trouve avec la clinique et avec l'évolution des traitements et du patient. Pour revenir maintenant, peut-être, parce que ça, je pense que c'était un peu des bases qu'il fallait expliquer pour comprendre un petit peu quelles sont les différentes phases du stress, comment est-ce que je peux savoir où je me situe, est-ce qu'il est possible de faire quelque chose à ces endroits-là.
(22:29 - 23:11)
Maintenant, pour revenir un petit peu plus en arrière, en termes de facteurs, peut-être autres que le stress au boulot, la surcharge, la surcontrainte, quels vont être les autres facteurs qui peuvent faciliter, mais plutôt dans l'autre sens, faciliter une surproduction ou un épuisement, un dérèglement de la fonction de la surrénelle. Quels vont être les facteurs qui vont faciliter ce dérèglement ? Il y a trois grands facteurs. Il y a le stress psychique, donc au boulot, pas au boulot, et puis il y a le stress physique.
(23:11 - 26:18)
Et dans le stress physique, on sait par exemple le surentraînement, on voit que des sportifs qui sont en surentraînement, on va retrouver un profil du cortisol qui n'est pas bon, on va retrouver aussi chez eux un taux de testostérone qui est diminué, donc c'est un élément important. Et puis, troisième élément, c'est l'inflammation chronique. Des gens avec une inflammation chronique, forcément, ils pompent du cortisol, leurs glandes pompent du cortisol, et ça peut arriver à un moment donné un relatif épuisement.
Je veux d'abord poser une question sur les sportifs et puis l'inflammation chronique. Les sportifs, pas que les sportifs de haut niveau, moi par exemple je fais du sport, j'essaye en tout cas de faire du sport un maximum, et souvent c'est un peu un échappatoire, un peu un moment où je me dis, j'ai une journée super stressante, je vais aller me défouler au sport. Est-ce que ça, ça peut du coup me faire basculer ou ça dépend en quelle mesure ? Non, je pense que ça non.
Par contre, ce qui est très à la mode actuellement, et beaucoup de gens font ça, ce sont des gens qui font des trails, des préparations, des marathons, des triathlons tout en travaillant en même temps. Et donc, alors ça dépend comment ils le vivent, mais on sait que c'est une caractéristique justement des gens qui font beaucoup de sport, c'est qu'ils ont une capacité organisationnelle supérieure aux autres. C'est quelque chose qui a été démontré dans des études, mais ce qui n'est pas étonnant finalement.
Si on veut faire du sport et gagner sa vie sur le côté, il faut être organisé. Donc ça c'est vrai même. Alors je pense qu'il y en a qui mènent ça très bien, et d'autres à mon avis moins bien, et donc qui sont en excès entre le boulot, le sport, etc.
Les gens qui font des triathlons, qui préparent des trails, des triathlons, c'est au niveau nutritionnel aussi, il faut suivre. Souvent ce sont des gens qui s'intéressent très fort à ça, donc ils suivent ça assez bien. Mais c'est vrai que là je suis quand même, je mets en garde, il faut se méfier de ça.
Chez les gens qui par contre vont faire un peu de sport par-ci par-là, une heure par-ci par-là pour justement équilibrer leur psychisme et leur physique, ça c'est plutôt bénéfique, c'est plutôt le contraire. On n'est pas dans le surentraînement. Et pour revenir à l'inflammation chronique, est-ce que tu peux expliquer un petit peu l'inflammation chronique, ce que tu veux dire par inflammation chronique ? Alors il y a des inflammations chroniques évidentes, des gens qui ont des... En général souvent ils sont des gens traités par cortisone ou immunomodulateurs, etc.
anti-inflammatoires. Mais il y a des inflammations chroniques plus vicieuses, c'est typiquement l'inflammation chronique intestinale par exemple, d'avoir un intestin qui est micro-inflammé de façon chronique, et bien ça peut justement être un élément qui va favoriser l'épuisement surénalien aussi Donc c'est ça donc un de ces axes de communication intestin-cerveau dont on a déjà parlé dans un des épisodes, c'est ça ou ça c'est encore autre chose ? Alors ça c'est encore autre chose. Ici je parle Symplement d'inflammation, alors il y a des inflammations articulaires chroniques, il y a des inflammations intestinales chroniques... Oui, il y a un stress sur le corps en fait.
(26:18 - 27:52)
Voilà, c'est une situation inflammatoire chronique qui nécessite une production de cortisol par le corps chronique et donc qui n'est pas à la longue forcément épuisée des
réserves. Donc ce sont des situations qui existent aussi, qu'il ne faut pas oublier. Alors l'histoire de l'axe intestin-cerveau, ça c'est encore une autre histoire.
Donc en fait, on ne va pas refaire toute l'histoire, il y a un podcast qu'on avait fait sur le sujet... Je trouve ça quand même intéressant dans le cas du cortisol et je pense que justement ça se passe un peu entre ces deux pics, tu l'as mentionné un petit peu tout à l'heure, d'expliquer... Dans l'axe intestin-cerveau, il faut savoir qu'il y a l'axe de l'intestin vers le cerveau, qui est extrêmement important, qui fait intervenir plusieurs choses, on ne va pas revenir là-dessus, et puis il y a l'axe du cerveau vers l'intestin. Et là-dedans, il y a deux grands acteurs, il y a le nervague qui est un système nerveux d'impact direct sur l'intestin, que ce soit sur la motricité ou même la sensibilité ou même d'autres fonctions, et puis alors il y a le système adrénergique, qui fait intervenir notamment le stress, l'adrénaline, et on sait que ça peut avoir un impact sur la qualité du mucus, sur la paroi intestinale, et donc effectivement, ça peut avoir... C'est de nouveau l'histoire d'acide kiné-inflammatoire, mais dans ce sens-là. C'est-à-dire que c'est pas tout à fait pareil, c'est un effet adrénergique, mais je veux pas ça c'est compliqué à expliquer, mais qui peut avoir un impact sur le mucus et l'intestin.
(27:53 - 28:21)
Oui, du coup, ça peut être un cercle vicieux aussi, si ça a un impact sur le mucus qui se dégrade, ça va augmenter le risque d'inflammation intestinale, et donc du coup aussi... Exactement, c'est très complexe, il y a beaucoup de cercles vicieux. Par exemple, on sait aussi maintenant que quelqu'un qui est très stressé peut avoir aussi ce qu'on appelle un spasme du sphincter dodi. Le sphincter dodi, c'est l'endroit où la bile se lâche dans l'intestin, et on sait justement que ces fameuses acides biliaires ont un rôle majeur dans l'équilibre du microbiote.
(28:22 - 28:48)
Et donc, à partir du moment où on est stressé et qu'on ne produit pas assez de bile, ça perturbe le microbiote qui, lui-même, etc. Donc tout ça, l'un interagit sur l'autre. Mais donc, il est clair, autrement dit, pour Symplifier, que c'est extrêmement intéressant d'évaluer cette situation d'épuisement surrénalien, de stress, et de pouvoir à la fois dire aux gens de vivre autrement, et à la fois leur donner des choses pour les aider, parce qu'il y a moyen de les aider.
(28:49 - 29:23)
C'est ça qui est évidemment important aussi. Justement, quels vont être un petit peu... Bon, après, c'est peut-être un peu moins ça que toi tu fais dans tes consultations, mais quelles sont un peu les habitudes ou les grands conseils que tu pourrais donner pour aider à prévenir de l'épuisement ? Alors, c'est les grands conseils. Alors, il y a les conseils, on va dire, psycho-hygiéno-diététiques, c'est-à-dire que c'est de manger
correctement, évidemment.
(29:24 - 30:12)
L'intérêt éventuellement du petit déjeuner protéiné pour justement stimuler déjà la production d'opamines énergiques, avoir déjà un effet tonique-psychique plus intéressant au petit déjeuner, et avoir un équilibre nutritionnel évidemment global idéal, ça c'est le côté diététique. Alors, le côté hygiénique, on en parlait, c'est de faire du sport trois fois par semaine, par exemple. Ça, ce serait idéal.
Même une demi-heure, trois fois par semaine. Et puis alors, il y a le côté psychique qui est... Alors là, c'est plus compliqué, parce que ça dépend des conditions de stress au travail. C'est certain que... Là, c'est très difficile, parce que s'il y a un harcèlement, une mauvaise ambiance, nous, en tant que médecin, on ne peut pas y faire grand-chose.
(30:13 - 30:27)
S'il y a des... Si on presse un peu le citron dans la compagnie, les gens aiment bien ce qu'ils font, mais s'ils travaillent trop, on ne peut pas y faire grand-chose non plus. Donc là, c'est le volet qui est plus complexe, évidemment. Et puis alors, il y a tout ce qui est soutien.
(30:27 - 30:57)
Donc tout ce qui est soutien, et c'est là où c'est intéressant d'évaluer dans quelle phase on est. Si on est dans la phase 2, la phase 3. C'est au niveau micronutritionnel. Voilà.
Au niveau thérapeutique et micronutritionnel. Donc là, c'est... Ouais. Par rapport au boulot, quelqu'un qui fait un burn-out, ou c'est quand même fort lié à son boulot, qui est mis de côté, ou à qui on conseille vivement de faire une pause, de ton expérience, ce n'est pas une vérité absolue.
(30:57 - 31:26)
Non, certainement pas. Dans ton expérience, est-ce que c'est possible de revenir après, de réintégrer le même travail ? Ça dépend de l'ambiance au travail. Moi, j'ai vu dans mon expérience, effectivement, des patients où, en les prenant en charge, justement par rapport à cet épuisement adrénalien et au niveau hygiéno-diététique, pendant la période, je dirais, d'interruption de travail, on arrivait vraiment à bien les aider et à ce qu'ils reprennent le travail.
(31:27 - 31:41)
Ça, c'est dans des conditions, souvent, de gens qui ont travaillé beaucoup, mais qui aiment, et oui, ce n'est pas conflictuel. C'est des gens qui sont dans une situation très conflictuelle au niveau du travail. Là, s'ils ne changent pas de travail, ça risque d'être
compliqué.
(31:43 - 32:24)
Là, on entend quelque chose de... Tu as parlé rapidement du petit déjeuner protéiné. Quel est l'impact que ça a sur la production de dopamine dès le matin, de se donner un boost ? Quel est l'impact, du coup, de cette courbe du cortisol et de la fonction de la suranale sur l'aspect plutôt psychique, enfin, les neurotransmetteurs qui sont la dopamine, la serotonine, la noradrénaline, qui vont plutôt jouer sur l'humeur. Et aussi, l'état de zénitude, si je puis dire, ou la capacité à être calme et à s'endormir aussi.
(32:25 - 32:39)
Quel est le lien entre... Est-ce qu'on connaît un peu le lien entre les deux ou est-ce que c'est encore un peu flou aujourd'hui ? Non, c'est un peu... À mon sens, c'est un peu deux choses, entre guillemets, différentes. Donc, on peut vraiment évaluer les capacités de réactivité au stress. Il y a un tas de Symptômes liés à cela.
(32:41 - 32:56)
Et d'une part, comme vous disiez tout à l'heure, en faire mention aux patients, et puis d'autre part, on va en parler, j'imagine, après, ce qu'on peut donner pour aider. C'est une chose. Et puis alors, il y a effectivement la notion de neurotransmetteur.
(32:59 - 33:15)
Et alors là, effectivement, il y a toute une chimie qui se passe. Et donc maintenant, quel est le lien entre les deux ? Ce n'est pas évident. On peut avoir l'un, on peut avoir l'autre.
(33:15 - 33:31)
Est-ce qu'il y a des liens entre l'un et l'autre ? C'est possible. Est-ce que c'est difficile à dire ? Ce n'est pas d'office l'un qui va être le precurseur de l'autre ? Il n'y a pas d'évidence en disant, tiens, voilà, quelqu'un qui a un certain degré d'épuisement sur un lien, on va retrouver des déficits en dopamine ou en sérotonine. D'ailleurs, on le voit dans les résultats.
(33:31 - 33:43)
Chez Symp, on reçoit souvent des personnes qui ont fait les deux. Ce n'est pas parce que l'un est déséquilibré que l'autre l'est. Bonjour, en ce moment, vous pensez sûrement à une personne qui pourrait bénéficier du contenu de cet épisode.
(33:44 - 34:16)
Si c'est le cas, je vous invite à le lui partager. Je vous remercie pour votre soutien et je
vous souhaite une bonne écoute. Bon, du coup, venons peut-être à une des choses qui intéresse probablement le plus les personnes, c'est qu'est-ce qu'on peut faire ? Voilà, donc, on a fait une analyse, on a identifié, je suis dans une étape tout va bien ou j'ai une étape, je suis dans l'étape plutôt 1, phase 1 ou phase 2. Enfin, ou phase 2, phase 3, ça dépend si on regarde 0, 1, 2 ou... Mais qu'est-ce qu'on a dit jusqu'à présent ? Donc la phase 1, c'est normal, la 2, c'est en hyper et la 3, c'est en hypo.
(34:16 - 34:47)
Voilà, qu'est-ce qu'on peut faire ? Qu'est-ce que toi, tu fais avec tes patients ? Donc, parlons de la phase 2, de la phase 3, vu que la phase 1, c'est normal. Oui, la phase 1, tout va bien à ce niveau-là. Alors, pour moi, il y a trois volets, donc pour chaque, que ce soit la phase 2 ou la phase 3, il y a le volet plantes adaptogènes, il y a le volet ou médication, on ne va pas parler de médication ici, on va parler de plantes adaptogènes, il y a le volet magnésium et le volet soutien de la mitochondrie.
(34:48 - 35:15)
Alors... Rapidement, un petit point avant ça, donc il est possible d'agir sans médication là-dessus, dans certains cas ? Absolument, c'est d'ailleurs souvent ce qui est fait. Le recours à l'hydrocortisone ou à l'aprègnenolone est le plus rare, je trouve, dans certains cas, je le fais, mais bon, il y a moyen d'agir sans médication. Et donc, alors, le magnésium, première chose.
(35:15 - 35:34)
Ça, le magnésium, c'est terriblement important. On sait que le stress génère une perte de magnésium, donc on a une fuite urinaire de magnésium avec le stress, importante, et on sait que cette perte de magnésium augmente la sensibilité au stress. Donc c'est un cercle vicieux épouvantable.
(35:34 - 35:58)
Donc c'est un élément terriblement important et donc je conseille, dans ces situations, de prendre 450 mg de magnésium élément minimum, entre 400 et 600. Vraiment, prendre une dose, on ne risque pas de surcharge, sauf chez les gens avec une insuffisance rénale, mais ça, il faut le savoir, c'est quand même assez rare, parmi les patients, mais sauf chez ces gens-là, on peut donner du magnésium à ces doses-là sans problème. Ça, c'est la première chose.
(35:59 - 36:23)
Deuxième chose, au niveau des plantes adaptogènes. Effectivement, il y a des plantes qui ont cette capacité de diminuer la réactivité de la surrénale au stress et donc de moduler ce phénomène. Et les deux plantes les plus connues à ce niveau-là, ce sont le
rhodiola et la shwagandha, qui ont vraiment cette capacité-là.
(36:23 - 36:37)
Je trouve que c'est quelque chose qui marche assez bien. Moi, je prescris souvent la shwagandha et le magnésium. Pour autant que ce soit pris dans la bonne phase, c'est ça ? Dans la situation de phase 2, ça, c'est vraiment les éléments intéressants.
(36:38 - 37:22)
Et puis, le troisième élément, et ça, c'est valable pour les deux phases, tout comme le magnésium, il est valable pour les deux phases, à part que c'est encore plus important dans la phase 3, c'est le soutien de la mitochondrie. Et donc, par rapport à ça, il y a effectivement différents nutriments qu'on peut utiliser, que ce soit s'assurer qu'il n'y a pas de manque de fer, le corrosion Q10, les vitamines B, et la carnitine, et qu'est-ce qu'on peut encore donner ? Je disais les vitamines B, le Q10, ça, c'est la B3, c'est ça ? C'est la B3, c'est la vitamine B3 réduite. Donc, il y a le NADH sous forme de vitamine B3 réduite, qui est extrêmement intéressant.
(37:23 - 37:38)
C'est surtout les vitamines B2, B3 qui sont importantes. Donc, le Q10, je le disais, le fer, le magnésium, qui est très important dans la mitochondrie aussi. Et alors, la carnitine, qui est un élément fondamental.
(37:39 - 38:01)
Et alors aussi, on peut utiliser une substance comme le maca, qui est en fait du ginseng péruvien, et qui a cette capacité de... En fait, pourquoi est-ce que ce ginseng a un effet bénéfique sur l'énergie ? Parce qu'il diminue l'oxydation de la mitochondrie. On sait que quand les mitochondries sont oxydées, elles sont moins efficaces. Donc, ça, ce sont tous des éléments qui vont être très intéressants à utiliser.
(38:02 - 39:30)
Alors, comme on ne peut pas donner 40 000 trucs non plus, parce que sinon, ça commence à devenir beaucoup, je crois qu'il est très important de se centrer dans la phase 2 sur des plantes adaptogènes type ashwagandha ou rhodiola magnésium pour venir un peu calmer, qui peuvent être associées éventuellement à d'autres éléments pour favoriser le sommeil, que ce soit différentes plantes, ou que ce soit la mélatonine, ou que ce soit l'infestat. Et puis alors, quand on est dans une phase 3, là, on va vraiment soutenir avec ces éléments sur la mitochondrie en particulier, avec toujours le magnésium qui est valable dans les deux phases, et alors avec des plantes comme par exemple, il y a le schisandra asiatica, il y a le pinus sylvestris, il y a la réglisse, qui a aussi un effet intéressant, parce que ça remonte un peu la tension, souvent ces gens
sont en hypotension, bon, pas à donner chez des gens hyper tendus évidemment, mais voilà quoi. Et donc c'est vrai que c'est finalement ça l'histoire, c'est un, est-ce qu'on est dans cette situation-là oui ou non, et puis deux, qu'est-ce qu'on va prendre ? Est-ce qu'on va plutôt prendre un traitement rhodiola ashwagandha magnésium, essentiellement axé là-dessus, ou est-ce qu'on va plutôt prendre un traitement pour soutenir la mitochondrie, magnésium, et des plantes plutôt type comme je disais... Un adaptogène mais dans l'autre sens.
(39:30 - 40:15)
Un adaptogène mais dans l'autre sens. Oui, je pense qu'on a pas mal fait le tour, peut- être juste un dernier point qu'on n'a peut-être pas assez couvert, donc on a parlé du fait que quand on passait de la phase 2 à la phase 3, il y avait une oxydation des mitochondries, puis on a parlé que du coup c'est intéressant de relancer les mitochondries, mais est-ce que tu peux peut-être rapidement expliquer, on t'a dit que c'était nos centrales énergétiques, mais est-ce qu'il y a un peu plus d'infos que tu peux nous donner sur ce qui se passe, ou en tout cas ce que c'est que les mitochondries, ou pourquoi est-ce que c'est pas bien qu'elles s'oxydent ? Ça paraît être un peu... C'est à la fois un moyen de rentrer fort dans le détail, et un moyen de rester peut-être général. On va essayer de ne pas rentrer trop dans le détail, parce que ça devient un peu compliqué, mais en fait les mitochondries, pour rappel, ce sont nos centrales énergétiques du corps.
(40:15 - 40:28)
Donc dans chaque cellule, on a des mitochondries qui s'occupent de produire l'énergie. Les fameuses ATP qui ont produit l'énergie, ça se produit là. Et pour qu'une mitochondrie fonctionne correctement, il y a plusieurs éléments indispensables.
(40:30 - 41:11)
Un élément, évidemment, c'est qu'on lui produise le matériel de base pour lequel justement la carnitine joue un rôle important pour l'entrer dans la deuxième phase de production énergétique. Et puis alors, un autre élément, c'est que tous les nutriments qui interviennent dans les différents moulins, qu'on appelle ça, qui vont permettre de produire cet ATP au final. Et là-dedans interviennent le fer, interviennent l'aquidis, interviennent la B2, la B3 et le magnésium, qui est fondamental, puisque c'est lui qui est nécessaire pour l'activité de ce qu'on appelle l'ATPA, ce qui libère l'ATP au final.
(41:12 - 41:45)
Et puis alors, il faut savoir que quand justement ces mitochondries, quand il y a des radicaux libres qui agressent ces mitochondries, le phénomène de cette fameuse chaîne phosphorylative qui va produire l'essentiel de l'ATP au niveau de la mitochondrie ne va pas bien fonctionner. Et donc, c'est pour ça que ça va effectivement moins bien
fonctionner. On parlait justement du NADH, qui de ce fait est par exemple oxydé et ne va pas pouvoir être bien fonctionnel.
(41:45 - 42:09)
Nous, l'intérêt est de donner précisément de la B2 sous forme réduite, qui est le NADH, qui est la B3 sous forme réduite, le NADH dans cette situation. Mais donc, tout ce qui est effectivement facteur oxydatif va diminuer la capacité de production d'ATP. C'est pour ça qu'on parle de stress oxydatif.
(42:11 - 42:22)
C'est une chose que tu parlais du microbiote. Il y a beaucoup à dire, évidemment. On connaît de plus en plus le rôle du microbiote par rapport à la dépression, par rapport aux maladies neurodégénératives.
(42:23 - 42:44)
On le sait par rapport à l'anxiété aussi. D'ailleurs, c'était une des premières études qui avaient été faites à l'époque. À l'époque, quand on avait commencé à transférer le microbiote de souris obèse à des souris pas obèses et qu'elles devenaient obèses et inversement, on avait aussi transféré le microbiote de souris anxieuse à des souris pas anxieuses et les souris pas anxieuses devenaient anxieuses.
(42:45 - 43:13)
Et donc, on a vu clairement qu'avec ce transfert de microbiote, on transférait des choses qui allaient modifier le comportement anxiogène. Et c'est vrai qu'on sait qu'un microbiote, même si sur l'anxiété, ce n'est pas encore aussi clair que sur d'autres éléments, on sait que manifestement, certains déséquilibres microbiens au niveau intestinal pourraient avoir un impact sur l'anxiété. Mais voilà, c'est encore assez complexe.
(43:14 - 43:27)
C'est plus connu dans le neurodégénératif et dans la dépression que sur l'anxiété, même si c'est loin d'être tout à fait connu, bien sûr. Mais il y a quand même, c'est déjà un peu plus clair dans l'anxiété, ça l'est moins. Par contre, ce qui est très clair, c'est le profil des cortisones.
(43:27 - 43:39)
Et ça, c'est un élément très, très intéressant. Oui, le lien direct avec l'épuisement et dans le burn-out. Par contre, tu disais qu'une paroi inflammée, elle créait forcément de l'inflammation.
(43:39 - 44:02)
Et ça, on sait le lien direct entre l'inflammation chronique et l'épuisement. Donc ça, c'est aussi une chose de faire attention à avoir un microbiote, en tout cas une paroi en bonne santé, ne pas avoir d'inflammation intestinale, ne pas avoir trop de ces bactéries qui vont avoir un effet inflammatoire, avoir assez de bactéries qui ont un effet protecteur. Je récite un petit peu ce que j'ai appris dans le podcast précédent.
(44:02 - 44:16)
Non, mais tu récites très bien. Et en fait, c'est tout à fait ça. C'est vrai qu'on parle maintenant de signature microbiote, qu'on appelle ça, on constate que, par exemple, dans telle pathologie, on retrouve plutôt telle et telle et telle bactéries augmentées et telle et telle diminuées.
(44:16 - 44:44)
Mais il y a quand même une constante, une constante évidente, c'est qu'on retrouve une diminution des bactéries intéressantes, protectrices de la paroi et qui vont stimuler la production de la chaîne courte, qui vont diminuer l'inflammation de la paroi intestinale, qui vont stimuler la production d'un mucus protecteur. Donc, on retrouve un peu toujours la même histoire, que c'est une diminution de ces bactéries-là et un excès de bactéries pro-inflammatoires. Ça, c'est sûr.
(44:44 - 44:59)
Oui, on a parlé pas mal dans d'autres épisodes, avec toi ou encore avec d'autres invités, de faire pour avoir un microbiote en forme. Il y a certains conseils généraux. Après aussi, l'intérêt de savoir quelles bactéries on a en excès ou pas assez pour avoir une action plus précise dessus.
(45:00 - 45:16)
Mais ça, je vous invite peut-être à aller réécouter vraiment plutôt l'aspect comment prendre soin de son microbiote au travers des épisodes précédents. Parce que voilà, c'est un tout, le corps humain est un tout et forcément, un dérèglement quelque part va à une finée avoir un impact d'autre part. Tout à fait, tout à fait.
(45:16 - 45:24)
Un bon mot de la fin. Super, merci en tout cas. Je crois que ton retour sur la chaîne va être fort apprécié.
(45:24 - 45:43)
Pour ceux qui nous écoutent, en tout cas, nous, on apprécie très fort que vous soyez
avec nous au long de cette aventure. N'hésitez pas à partager cet épisode avec quelqu'un qui pourrait apprécier son contenu, à vous abonner à la chaîne, à activer les notifications, à liker l'épisode. Tout cela, c'est un petit geste, mais qui nous aide beaucoup et qu'on apprécie fortement.
(45:44 - 45:49)
Je vous remercie à toutes et à tous. Merci Docteur Balompérin. À bientôt. (45:50 - 46:01)
Bonjour, en ce moment, vous pensez sûrement à une personne qui pourrait bénéficier du contenu de cet épisode. Si c'est le cas, je vous invite à le lui partager. Je vous remercie pour votre soutien.