Dans un monde où les maladies chroniques explosent et où un tiers de la population mondiale souffre de diabète, notre intestin tire la sonnette d'alarme. Marion Kaplan, figure emblématique de la naturopathie française, nous livre dans un récent podcast des révélations troublantes sur ce qui détruit silencieusement notre microbiote intestinal. Avec près de 54 années de recherche et plus de 40 ouvrages à son actif, cette pionnière de la nutrition fonctionnelle nous explique pourquoi notre "deuxième cerveau" est en danger et comment le sauver.
À bientôt 70 ans, Marion Kaplan incarne parfaitement sa philosophie : "On ne peut parler de vieillissement que quand on y est", déclare-t-elle avec conviction. Son parcours personnel, marqué par de nombreux troubles digestifs dès l'adolescence, l'a menée vers une quête de compréhension qui dure depuis plus d'un demi-siècle.
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Marion Kaplan a transformé ses propres souffrances en expertise. Constipation chronique, ballonnements, fatigue, dépression... autant de symptômes qui l'ont poussée à chercher des solutions dès l'âge de 15 ans. Élève du docteur Kousmine, elle s'est formée dans de multiples disciplines : naturopathie (avec un diplôme d'État validé par le ministère de l'Agriculture), homéopathie uniciste et pluraliste, médecines énergétiques, PNL.
"J'ai eu la chance ou la malchance d'être très rapidement en mauvaise santé à l'adolescence", confie-t-elle. Cette épreuve s'est révélée être un cadeau puisqu'elle l'a mise sur le chemin de la compréhension des mécanismes profonds de la santé. Aujourd'hui, elle peut témoigner : "J'ai presque 70 balais et j'ai mal nulle part. Mon intestin tous les matins c'est une horloge, mais quelle merveille alors que j'étais une constipée chronique, une ballonnée chronique."
Le microbiote intestinal représente bien plus qu'une simple collection de bactéries. Marion Kaplan le décrit comme notre "terre intérieure", un écosystème complexe hébergeant non seulement des bactéries bénéfiques et pathogènes, mais aussi des parasites, champignons, levures, virus et bactériophages. "C'est tout un peuple, c'est un peuple incroyable", s'émerveille-t-elle.
Aujourd'hui, cette communauté microbienne invisible joue un rôle fondamental dans notre survie. Ce microbiote intestinal, véritable écosystème vivant, abrite des milliards de micro-organismes qui sont littéralement "nos ouvriers" selon Marion Kaplan. Ces bactéries nous permettent de digérer, d'absorber, d'assimiler et de créer des vitamines à travers de multiples réactions enzymatiques complexes. Plus fascinant encore, notre microbiote communique directement avec notre cerveau via l'axe intestin-cerveau, influençant notre humeur, notre comportement et notre santé globale.
Cependant, nous assistons actuellement à un véritable effondrement de cette biodiversité du microbiote intestinal. Comme le souligne Marion Kaplan en établissant un parallèle saisissant : "Je fais un petit peu le rapport entre la Terre, Gaïa, et nous-mêmes. Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Et quand on voit les continents qui sont en train de s'effondrer, toutes les espèces qui sont en train de s'effondrer, parce qu'on a inventé des toxiques." Des continents entiers de bactéries du microbiote ont disparu, et certaines populations n'ont même plus d'akkermansia, cette bactérie protectrice contre l'obésité. Parallèlement, les oxalates alimentaires s'accumulent dans nos organismes, créant des déséquilibres supplémentaires dans cet écosystème fragile.
L'ennemi numéro un de notre microbiote se cache dans nos assiettes quotidiennes : les céréales modernes, et particulièrement le blé. Marion Kaplan explique le mécanisme destructeur avec précision scientifique. Tout repose sur une hormone appelée zonuline, qui contrôle l'ouverture et la fermeture des jonctions serrées de notre intestin.
"Ta zonuline, elle ouvre, tac, elle referme", décrit-elle. "Et toute la problématique c'est que le blé notamment va avoir une action sur cette zonuline qui ouvre la porte et elle la laisse ouverte." Résultat : les grosses molécules de gluten, que nos enzymes ne savent pas décomposer, passent directement dans la circulation sanguine et atteignent les récepteurs cérébraux, créant une véritable addiction.
Cette perméabilité intestinale chronique, ou "leaky gut", permet le passage de macromolécules qui n'ont rien à faire dans notre sang. Les conséquences sont dramatiques : inflammation systémique, troubles neurologiques, et développement de pathologies auto-immunes selon notre terrain génétique.
Le problème s'aggrave avec les blés modernes, que Julien Venesson appelle à juste titre "Frankenblé". Ces variétés hybridées pour résister aux pesticides concentrent le glyphosate, un perturbateur majeur du microbiote, ainsi que du cadmium, un métal lourd neurotoxique désormais présent dans tous les pains selon les dernières études.
Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas seulement les sodas industriels qui posent problème. Marion Kaplan est catégorique : "Bio, pas bio, j'en ai rien à foutre, toutes les boissons sucrées sont toxiques." Même les jus d'orange pressés maison et les smoothies aux fruits créent un pic de fructose qui va directement au foie, se transformant en graisse hépatique.
"On a vu des foies gras chez des gamins de 4 ans", révèle-t-elle avec inquiétude. Le fructose, contrairement au glucose, emprunte des voies métaboliques particulières qui saturent rapidement le foie, créant cette pathologie moderne qu'est la stéatose hépatique non alcoolique.
Au-delà de l'alimentation, notre environnement quotidien nous empoisonne. Marion Kaplan énumère des sources insoupçonnées de toxicité : le benzène des stations-service qui rend résistant à l'insuline, les paraffines issues du pétrole dans nos cosmétiques qui perturbent nos hormones, les microplastiques omniprésents. "Il paraîtrait qu'on mange l'équivalent d'une carte de crédit par semaine", précise-t-elle.
Les PFAS, ces "polluants éternels" présents dans les revêtements antiadhésifs, migrent dans nos aliments même sans rayures visibles. L'eau du robinet contient désormais ces substances, d'où l'importance d'investir dans un système de filtration efficace.
Comment savoir si votre microbiote souffre ? Marion Kaplan identifie plusieurs signaux d'alarme. Le premier et plus évident reste le "coup de barre après le repas". Si vous ressentez une fatigue soudaine après avoir mangé (sans avoir consommé d'alcool), c'est que votre corps lutte contre quelque chose.
Les ballonnements constituent un autre indicateur majeur, particulièrement ceux qui surviennent au niveau de l'estomac et s'accompagnent d'une sensation de satiété précoce. "Quand tu as un problème avec les lectines, tu vas très souvent sortir ballonné", explique-t-elle. S'ajoutent à cela la mauvaise haleine persistante, la langue blanche, et ces flatulences qui "sortent par la bouche".
La fatigue chronique reste le symptôme numéro un. Au lieu de donner de l'énergie, la digestion coûte de l'énergie car le corps doit lutter pour traiter des substances qu'il ne reconnaît pas comme nourriture.
Face à ce constat alarmant sur l'état de notre microbiote intestinal, Marion Kaplan propose une approche révolutionnaire qu'elle nomme "symbiotique". Cette philosophie nutritionnelle s'appuie sur une réalité anthropologique fondamentale : "Nous sommes des êtres paléolithiques. On n'a pas changé." Notre génome actuel est identique à celui de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs d'il y a 150 000 générations. Cette approche prend également en compte l'impact des oxalates modernes sur notre microbiote, substances qui n'existaient pas en telles concentrations dans l'alimentation ancestrale.
La solution passe par un retour à notre physiologie ancestrale. "L'être humain n'est pas fait pour manger des glucides", affirme Marion Kaplan. Cette déclaration, qui peut choquer, s'appuie sur une compréhension fine de notre métabolisme. Notre corps fabrique naturellement les 5 grammes de glucose nécessaires dans le sang à partir des protéines et des graisses.
L'homme paléolithique alternait naturellement entre deux sources d'énergie : le glucose quand des fruits étaient disponibles (pour faire des réserves avant l'hiver), et les corps cétoniques le reste du temps. "L'être humain, il est fait pour carburer au cétone", explique-t-elle. Ces cétones, fabriquées à partir des graisses, constituent le carburant privilégié de notre cerveau.
Aujourd'hui, Marion Kaplan suit elle-même une alimentation cétogène depuis près de deux ans avec d'excellents résultats. Sa journée type comprend un petit-déjeuner protéiné (jamais de glucides le matin car "c'est foutu pour la journée"), un déjeuner copieux avec de la viande de qualité et des légumes adaptés, et un dîner léger vers 18h.
Un aspect souvent négligé mais fondamental concerne la mastication. "Si tu n'as pas mastiqué, fait de la bouillie bébé, la dysbiose elle commence là", prévient Marion Kaplan. La bouche se trouve près du cerveau pour une raison : c'est lui qui commande et doit recevoir l'information sur les nutriments disponibles.
Les personnes qui consomment des aliments ultra-transformés ont constamment faim car "le cerveau dit : hé, moi j'ai pas ma dose de nutriments, va chercher, va me donner à manger". Cette recherche perpétuelle de nutriments absents explique en partie l'épidémie d'obésité moderne.
Un test simple révèle souvent la source de nombreux troubles digestifs : le test du bicarbonate. À jeun, buvez un verre d'eau avec une cuillère à café de bicarbonate. Si vous ne rotez pas dans les deux minutes, votre estomac manque d'acide chlorhydrique. "Jamais, en faisant tous ces tests qu'on m'avait dit, on ne m'avait jamais dit que finalement mon estomac n'était pas suffisamment acide", témoigne Marion Kaplan.
Sans acidité gastrique suffisante, les protéines ne sont pas correctement décomposées, laissant aux bactéries intestinales un travail qu'elles ne devraient pas faire. Résultat : putréfaction, ballonnements, et prolifération de bactéries pathogènes remontant dans l'intestin grêle (SIBO).
Plutôt que de se fier aux analyses de microbiote qu'elle juge peu utiles ("tu regardes l'arrivée, et ça a été la sentence de tout ce qui s'est passé avant"), Marion Kaplan recommande un bilan métabolique complet. Ce panel d'analyses, détaillé dans "Le grand livre de la santé métabolique" qu'elle cite, comprend notamment la glycémie à jeun, l'insulinémie, l'HbA1c, et les marqueurs inflammatoires.
L'usage d'un capteur de glucose continu, comme le Freestyle 2, révèle des informations précieuses sur notre réaction individuelle aux aliments. Marion Kaplan raconte l'exemple frappant d'un couple ayant mangé la même chose : "elle était montée à 250 et lui n'était même pas à 110. Donc on n'est vraiment pas égaux."
Pour une analyse personnalisée de votre microbiote intestinal et une évaluation complète incluant le dosage des oxalates, consultez notre page spécialisée qui vous guidera vers les tests les plus adaptés à votre situation. Cette approche globale permet de comprendre l'état de votre microbiote tout en identifiant les perturbateurs comme les oxalates qui pourraient nuire silencieusement à votre santé digestive.
Au-delà du choix des aliments, leur préparation joue un rôle crucial. Marion Kaplan prône la cuisson vapeur douce, une méthode qu'elle perfectionne depuis 40 ans. Cette technique préserve non seulement les vitamines thermosensibles, mais améliore paradoxalement leur biodisponibilité.
"J'ai fait des analyses en laboratoire, et il y avait plus de vitamine C après cuisson qu'avant", révèle-t-elle. Le secret réside dans la libération des nutriments emprisonnés dans les fibres végétales, rendue possible par un attendrissement optimal sans destruction.
Le Vitaliseur qu'elle a développé avec un ingénieur chimiste respecte des principes physiques précis : couvercle en dôme pour une circulation optimale de la vapeur, trous de 6 millimètres calculés selon la divine proportion, absence de contact entre l'eau et les aliments pour éviter la déminéralisation.
Marion Kaplan souligne une réalité souvent ignorée : les femmes sont plus vulnérables aux déséquilibres du microbiote. "Surtout des femmes, parce que nous on a des hormones, on a des circuits hormonaux beaucoup plus complexes que les hommes."
La cyclicité féminine crée des variations de sensibilité à l'insuline. Pendant 14 jours, les femmes sont plus sensibles à l'insuline, puis deviennent naturellement résistantes dans la seconde partie du cycle pour favoriser le stockage énergétique nécessaire à une éventuelle grossesse. Cette physiologie paléolithique, parfaitement adaptée à la survie ancestrale, devient problématique dans notre environnement moderne d'abondance glucidique.
Marion Kaplan ne se contente pas de diagnostiquer les problèmes du microbiote, elle porte une vision d'avenir sur des dangers encore méconnus. Son prochain combat concerne les oxalates, ces micro-cristaux présents dans de nombreux végétaux qu'elle qualifie désormais de "perturbateurs endocriniens". Ces oxalates constituent une problématique émergente qui pourrait révolutionner notre compréhension de la nutrition végétale.
"C'est des micro-cristaux qui sont dans les végétaux, que dans les végétaux, pas dans les animaux", précise-t-elle. Ces composés s'accumulent dans l'organisme et peuvent perturber l'équilibre du microbiote intestinal de manière insidieuse. Un livre sur ce sujet, actuellement traduit par Thierry Souccar sous le titre "Toxic Superfood", sortira prochainement en français.
Les oxalates remettent en question l'idée reçue selon laquelle tous les légumes sont bénéfiques. Marion Kaplan, qui a été végane pendant trois ans dans sa jeunesse, témoigne : "Quand mes dents ont commencé à se déchausser et que j'avais 8,5 de tension, ma mère a dit arrête tes conneries." Cette expérience personnelle l'a menée à comprendre que même certains "superaliments" peuvent nuire au microbiote et à notre santé globale.
Sa philosophie dépasse la simple nutrition pour embrasser une approche holistique de la santé. "Connais-toi toi-même", cite-t-elle. "Ce n'est pas de l'égoïsme, c'est tout simplement du respect de soi. Et si tu te respectes, les autres te respecteront et la vie te respectera."
Cette sagesse ancestrale prend une résonance particulière à notre époque. Face à l'effondrement des valeurs et de notre environnement, prendre soin de son microbiote devient un acte de résistance et de conscience.
Le message de Marion Kaplan résonne comme un appel à l'éveil. Notre microbiote, cet écosystème invisible qui nous maintient en vie, subit les assauts d'une modernité toxique. Mais tout n'est pas perdu. En comprenant les mécanismes de destruction et en appliquant les principes de la symbiotique, nous pouvons retrouver cet équilibre millénaire.
"Devenons artistes de notre métabolisme", nous invite-t-elle. Car l'alimentation est effectivement un art qui demande conscience, respect et connaissance de soi. Dans un monde où l'intelligence artificielle menace de remplacer même les médecins, cette approche personnalisée et consciente représente notre plus bel atout.
L'avenir de notre santé se joue aujourd'hui, dans nos assiettes et nos choix quotidiens. À nous de choisir la symbiotique plutôt que la destruction, la conscience plutôt que l'ignorance.
Ressources mentionnées par Marion Kaplan :
Pour aller plus loin :
Marion Kaplan : ce qui détruit votre microbiote (et comment le
sauver)
(0:00 - 0:33)
Bon et bien on est officiellement parti aujourd'hui avec Marion Caplan, l'incontournable.
Bonjour Marion, bienvenue sur le podcast. Bon, beaucoup de sujets en perspective aujourd'hui,
j'en ai noté quelques-uns.
On n'aura pas l'occasion de faire tout le tour de la nutrition, d'alimentation, de
l'empoisonnement actuel et de comment y lutter, parce qu'il y a beaucoup trop de choses à
dire. On va essayer de synthétiser, d'aller à l'essentiel et puis de creuser surtout, d'aller un petit
peu un petit peu loin. Je vais te laisser, je te laisse te présenter très simplement pour ceux qui
découvrent où c'est un peu le passage obligatoire que j'aime bien installer sur ce podcast, ça
permet de démarrer la conversation.
(0:34 - 2:27)
Alors Marion Caplan, je suis verso, puisque je suis née le 17 février, donc bientôt 1956, donc je
vais avoir 69 ans, donc je serai dans ma 70e année, dans très peu de temps. Et je pense être
légitime maintenant, et à la fois pour parler de nutrition, de l'art de la nutrition et du
vieillissement réussis, parce que moi je peux pas entendre quelqu'un qui a 30 ans voire 40 ans
parler de vieillissement, parce que vous n'y êtes pas encore. Mais quand vous y passez, là, vous
comprenez qu'il y a des métabolismes qui changent.
Donc j'ai écrit une quarantaine d'ouvrages, bien entendu j'ai dit des bonnes choses, mais
quelques bêtises, et ce qu'il y a de bien avec la science c'est qu'elle avance, et que quand on
n'est pas dans des dogmes complètement cristallisés, on cesse de remettre en question, ce qui
est mon cas, et je suis en permanence en train d'étudier toutes les nouvelles, les nouveaux
paradigmes qu'on peut découvrir, et en découvrant ces nouveaux paradigmes, parce que
maintenant on a des outils pour vérifier, et bien on peut remettre en question un certain
nombre de mythes, en ce qui concerne l'alimentation en tout cas, et ça foisonne. Voilà, donc j'ai
été élève du docteur Cousmin, j'ai fait plein d'écoles, que ce soit de la naturopathie, où je suis
officiellement diplômée par un diplôme d'État, parce que vous savez que dans ce domaine il y a
plein de diplômes, mais moi j'ai été validée par la SCFPPA, qui elle est validée par le ministère
de l'Agriculture, et j'ai surtout fait ça pour qu'on ne m'embête pas avec ce système qu'on
appelle les diplômes, car je suis plutôt, je dirais tout azimut, à faire des recherches, à faire des
études, même si elles sont validées ou pas, je m'en fous, moi je fais ça pour comprendre. Et j'ai
fait deux écoles d'homéopathie par exemple, l'une uniciste, l'autre pluraliste, parce que je
voulais comprendre.
(2:28 - 3:09)Et l'homéopathie est, ou était, parce qu'ils sont en train de la bousiller, une médecine
extraordinaire, quand vous donnez la bonne fréquence, c'est de l'ordre du miracle, mais il faut
trouver la bonne fréquence, le bon homéopathe, le bon « diagnostic » entre guillemets, donc
c'est assez complexe. Et j'ai fait des médecines énergétiques, j'ai fait de la PNL, j'ai fait pas mal
de psychothérapie en tout genre, parce que j'étais fracassée. Donc je dirais que j'ai eu la chance
ou la malchance d'être très rapidement en mauvaise santé à l'adolescente, d'apprendre du
poids, d'être fatiguée, d'avoir des boutons, d'être dépressive, d'avoir des problèmes intestinaux
effrayants que je croyais que ce serait toute ma vie.
(3:10 - 3:36)
Et ça m'a mis sur le chemin. Donc j'ai commencé à l'âge de 15 ans, c'est-à-dire il y a 54 ans, à
essayer de comprendre. Parfait.
Bon, alors avant que je te pose la première question sur le microbiote, je me suis dit, c'est là où
j'ai envie de me diriger en premier. Deux petites choses quand même, puisque j'ai écouté ce
que tu as dit. La première, quelles sont les bêtises que tu as sorties et qui aujourd'hui ne sont
plus valables en termes de recommandations ? Non, alors le microbiote, ce qui est intéressant,
c'est qu'on n'y allait pas.
(3:37 - 3:54)
Du temps de Kousmine, on parlait de flore intestinale. Du temps d'Hippocrate, on disait, toute
maladie commence dans l'intestin. Donc on ne pouvait pas forcément dire des bêtises parce
qu'on n'allait pas dans, justement, l'infiniment petit de ce microbiote, dans l'intestin grêle.
(3:54 - 4:03)
On n'y allait pas, ça fait moins de 20 ans qu'on y va. Un an, on n'y allait pas. On savait que c'était
le sujet à ballonnement, à constipation, à diarrhée.
(4:03 - 4:24)
On savait quand même qu'il y avait beaucoup de bactéries, mais on n'avait pas encore compris
qu'il y avait beaucoup plus de bactéries dans l'intestin que de cellules humaines. Donc on s'est
dit, oh là là, on a ouvert une boîte de pendants là. Et puis, il y a une vingtaine d'années
seulement, on a réussi à, je dirais, séquencer notre génome.
(4:24 - 4:42)
Et donc, l'ADN se mettant de la partie, on s'est aperçu que le microbiote avait lui-même un
génome. Donc, on a une empreinte microbiotique qui peut être très, très individualisée. Elle est
unique d'ailleurs, mais il y aura bien sûr des troncs communs en fonction des pays où vous
habitez.
(4:43 - 5:06)Si vous êtes en Afrique, en Asie, au Caraïbe ou en France, en Europe, etc. Il est évident que vous
n'aurez pas forcément les mêmes communautés. Mais on le sait que le microbiote, c'est quoi ?
C'est notre terre intérieure qui contient des bactéries, des bonnes, mais aussi des pathogènes,
mais aussi des parasites, mais aussi des champignons, mais aussi des levures, mais aussi des
virus, mais aussi des bactériophages.
(5:06 - 5:20)
C'est tout un peuple, c'est un peuple incroyable. Et il se trouve que, dans mon livre symbiotique,
j'insiste là-dessus, c'est que nous sommes des êtres paléolithiques. On n'a pas changé.
(5:20 - 5:41)
Notre microbiote, lui, effectivement, il bouge beaucoup en fonction de votre alimentation. Mais
il y a une flore qu'on appelle commensale, c'est-à-dire la flore que tu acquiers à ta naissance et
qui va petit à petit se spécifier en fonction de ton environnement, de ta nourriture, etc. Mais
cette flore commensale, c'est à vie.
(5:42 - 6:03)
Même quand tu prends des antibiotiques, en général, ta flore commensale, elle n'a pas bougé.
C'est ce petit microbiote de passage qui, lui, va s'adapter à ce qui se passe, à ce que tu manges,
mais aussi à ce que tu ressens, parce qu'on sait que, psychologiquement, quand on vit un
stress, ça peut stresser nos petites bactéries. Donc, nous sommes toujours à l'ère du
paléolithique.
(6:04 - 6:20)
Et le problème, c'est qu'il y a des continents de bactéries qu'on a détruits. Et moi, je fais un petit
peu le rapport entre la Terre, Gaïa, et nous-mêmes. Ce qui est en haut est comme ce qui est en
bas, et ce qui est petit est comme ce qui est dehors, grand.
(6:21 - 7:00)
Et quand on voit les continents qui sont en train de s'effondrer, toutes les espèces qui sont en
train de s'effondrer, parce qu'on a inventé des produits, on a inventé des toxiques, une
agriculture extrêmement toxique pour nous, avec des intrants chimiques, avec des
perturbateurs endocriniens. Maintenant, t'as vu qu'on parle des microplastiques de partout, il
serait temps, il serait temps. Moi, ça fait très longtemps que j'ai un osmoseur avec
reminéralisation pour l'eau, parce que j'ai compris que les eaux en bouteille étaient toxiques,
puisqu'il y avait des nanoparticules qui passaient dedans.
(7:01 - 7:07)
Mais quand je n'ai pas le choix, je vais prendre bien sûr de l'eau en bouteille si je n'ai pas le
choix. Jamais je ne prendrai l'eau du robinet. Et tout est comme ça.(7:08 - 7:34)
Donc, on est en train de scier la branche sur laquelle on est assis. Et ces microbiotes qui, eux,
sont nos ouvriers, c'est eux qui nous permettent de digérer, c'est eux qui nous permettent
d'absorber, d'assimiler, de créer des vitamines avec toutes des réactions enzymatiques. Mais
aussi, avec leur génome, elles vont avoir des atomes crochus avec certains aliments, et il y en a
d'autres qui, pour elles, vont beaucoup les perturber.
(7:34 - 7:41)
Et quand elles sont perturbées, on le ressent. On peut développer des maladies. On peut avoir
des diarrhées.
(7:41 - 7:50)
On peut faire des diverticules. On peut avoir une maladie de Crohn. Toutes ces joyeusetés qui
sont très récentes dans l'humanité, ça n'existait pas.
(7:51 - 8:04)
Donc, ce que l'homme du paléolithique était capable d'absorber, aujourd'hui, on serait
incapable. Nos bactéries, il y a même des colonies de bactéries qui n'existent plus. Il y a des
endroits où les gens n'ont même plus d'acarmencia.
(8:05 - 8:14)
Donc, l'acarmencia, on dit que c'est la bactérie qui vous permet de ne pas devenir obèse, etc.
Elle est importante. Mais il y en a qui n'en ont pas du tout, tu vois.
(8:14 - 8:24)
Donc, des bêtises, on n'en a pas trop dit parce qu'on ne savait pas. On savait que la flore
intestinale, c'était quelque chose d'important à préserver. Mais c'est tout.
(8:25 - 9:04)
Goussmine disait, comme Hippocrate, « toute maladie commence dans l'intestin ». Donc, elle,
elle faisait des irrigations coloniques, mais c'est colonique, c'est que le colon, c'est le gros
intestin qu'on nettoyait. Et moi, la première fois que j'ai fait ça, ça a été une épreuve parce que
j'ai constipé toute ma vie que la première fois que j'ai fait une irrigation colonique, d'ailleurs
Goussmine était là, j'étais en Suisse à Lutry pour le faire, c'était il y a quand même une
quarantaine d'années, un truc comme ça. Mais après, je suis allée aux toilettes pendant une
heure parce que ça a débloqué… Pardon, je vais boire un petit coup d'eau.
(9:05 - 9:27)
Tu vois, ça rentre pas après la gorge. On a dit que ça pouvait être dangereux, l'irrigationcolonique, du fait justement de supprimer tout, et que ça pourrait rendre, ça pourrait irriter les
paroles du colon. C'est dangereux si on abuse, c'est comme tout est poison si t'en prends trop.
(9:29 - 10:03)
Donc, si tu te fais une irrigation colonique, puis une deuxième quinze jours après, c'est pas
dangereux, au contraire, tu vas remettre les pendules à l'heure. Évidemment, ça va mettre un
petit temps avant de recoloniser, d'avoir un mucus, etc. Mais c'est dangereux si t'en fais trop,
mais si t'en fais une ou deux fois dans ta vie, et surtout si t'as une maladie parce qu'elle est
soignée, elle est cancéreuse, et les personnes affectées de sclérose en plaques, et des fois, elle
éliminait des kilos de matière.
(10:05 - 10:15)
Être constipée, c'est très dangereux. Moi, j'étais une vraie constipée. Si je prenais rien, quand
j'étais jeune, je pouvais rester dix jours sans aller dans la selle.
(10:15 - 10:28)
Donc, j'étais une vraie de vraie. Je sais ce que c'est que l'intestin. Et je sais ce que c'est que de
retrouver un intestin qui fonctionne, c'est-à-dire en e-biose, par rapport à la dysbiose, qui est
un intestin qui a des bactéries pathogènes.
(10:29 - 10:43)
Je sais la galère que j'ai vécue à essayer de trouver un chemin pour avoir un transit normal. Et
on te dit de manger beaucoup de légumes, ok. On te dit de manger le méditerranéen, ok.
(10:43 - 10:58)
Mais moi, si je mange comme ça, j'explose et je suis constipée. D'accord ? Parce que tu as un
génotype, justement, il y a plein d'interactions dans un intestin. L'intestin, il téléphone au
cerveau, il est en relation avec le cerveau.
(10:59 - 11:30)
Il te fabrique un certain nombre de neuromédiateurs, mais qui ne passent pas la barrière
encéphalique. Mais c'est un discours, c'est une fréquence, un coup de téléphone qui est donné
pour qu'il y ait une interaction à travers le nervac de tous ces éléments-là, tu vois. Donc, trouver
un bon intestin qui ne fuit pas, parce que moi j'étais la reine de l'intestin qui fuit, le liquide, le
SIBO, c'était normal chez moi.
(11:31 - 12:03)
Péter pour moi, gazer, avoir l'air d'être enceinte de trois mois ou quatre mois après le repas,
c'était tout le temps. Et je suis sûre qu'il y a des gens qui nous écoutent, et surtout des femmes,qui sont dans ce profil et qui disent « bon, voilà, je ballonne, voilà. » Pourquoi surtout des
femmes ? Surtout des femmes, parce que nous on a des hormones, on a des circuits
hormonaux beaucoup plus complexes que les hommes, avec nos estrogènes qui peuvent être
facteurs de stress.
(12:04 - 12:38)
Et il faut savoir que toutes les hormones sont en interaction les unes avec les autres. Mais la
grande hormone qui est l'insuline, car chaque cellule de notre corps, toutes les cellules de notre
corps ont des récepteurs à l'insuline, et quand il y a une interaction avec des estrogènes, mais
aussi pour les véganes, des phyto-estrogènes qui sont des poisons, tu comprends ? On a
bourré de soja les gens, c'est des poisons. Non seulement c'est bourré de lectine, c'est bourré
d'oxalate, et c'est des poisons estrogéniques.
(12:39 - 12:56)
Cherchez l'erreur. Donc on a créé aujourd'hui des produits qui perturbent beaucoup les
femmes à cause de cette capacité à avoir des interactions entre l'insuline, le cortisol et les
estrogènes. Vous les hommes, vous n'avez pas de règle, tous les mois vous n'avez pas ce
problème.
(12:57 - 13:25)
Nous on a un cycle où pendant 14 jours on va fonctionner d'une certaine manière, on va être
plus sensible à l'insuline, et dans la deuxième partie du cycle on va être plus résistant à
l'insuline. Parce que nous les femmes, il faut qu'on fabrique des bébés quand on est encore
fertile. Ce qui n'est plus mon cas, et heureusement, parce que tous les mois c'est une galère.
(13:26 - 14:28)
Quand tu es fertile, tu deviens résistant à l'insuline parce qu'il faut que tu fasses du gras, parce
qu'un bébé c'est plusieurs dizaines de milliers de calories pour fabriquer un bébé, voire
centaines de milliers, je n'ai pas fait le calcul, et bien il faut que tu aies ces réserves. Et l'homme
du paléolithique ou la femme du paléolithique que je suis encore et toi aussi, toi tu es un
homme, et bien faire des réserves était un instinct de survie, c'était dans le code archaïque de
survie très important parce qu'on n'avait pas le caddie pour manger et on ne savait pas quand
on aurait le prochain repas. Donc non seulement il fallait manger très riche en nutriments,
parce que les nutriments c'est eux qui vont être en interaction avec toute ta biologie, mais aussi
tes hormones, mais aussi il fallait prendre de la graisse cutanée, nous on le prend sur les
fesses, sur les hanches, sur les jambes, partout là où elle se voit, où elle peut se toucher, où elle
est molle.
(14:29 - 15:04)
Et en revanche la graisse très dangereuse qui est la graisse de nos civilisations, c'est la graissequ'on prend dans le foie, le fameux nage, c'est-à-dire le foie gras, et parce que celle-là est
occasionnée par notre mode de vie très délétère aujourd'hui, et cette graisse viscérale, elle est
dangereuse, elle n'est pas du tout faite pour survivre, d'accord. Donc nous les femmes, on fait
des bébés, on a pendant toutes les périodes où on va être fertile, des moments où on est
physiologiquement résistante à l'insuline. Quand t'es enceinte, t'es résistant à l'insuline, parce
qu'il faut que tu aies du gras, il faut que tu gardes ton gras, tu vois.
(15:51 - 17:24)
Ok, quel est l'état du microbiote actuel de la population générale ? Bon, ça c'est une question
très généraliste, parce que tu penses bien que pays par pays ça va être différent, mais la
grande pandémie, c'est le fameux liquid gut, c'est-à-dire l'intestin qui fuit, et on le sait qu'un
intestin, et donc tout son microbiote, son mucus, son mucus qui est la nourriture de ton
microbiote, d'accord, et ce mucus est altéré par beaucoup, beaucoup de choses, notamment
par les pesticides, mais aussi par le stress, par le sport intensif, par le gluten, c'est-à-dire par en
général toutes les céréales, j'ai bien dit bien toutes, céréales ou pseudo-céréales, parce qu'elles
contiennent beaucoup d'antinutriments, entre les lectines, mais aussi on s'est aperçu que le
glyphosate pouvait perturber autant le microbiote et donc la perméabilité intestinale, et le blé,
t'as vu que récemment ils viennent de voir que dans tous les pains, dans tous les pains, il y a du
cadmium. Le cadmium qu'on trouvait dans nos cigarettes pour les fumeurs, qui est un métal
lourd, et les métaux lourds vont dans les graisses et vont dans notre cerveau. Le cerveau c'est
une boîte à beurre, c'est bourré de graisses, ce sont des neurotoxiques.
(17:25 - 18:45)
Donc je dirais toutes les céréales, et comme nous sommes grands mangeurs de céréales, et de
plus en plus, surtout depuis les années après-guerre, mais alors la catastrophe vient d'un
rapport américain que ça arrangeait bien, il y avait des conflits d'intérêts derrière ça, tu penses
bien, qui a établi un rapport qui s'appelle le rapport McGovern, qui a été édité en 1977, et qui
nous dit de manger plein de céréales, au détriment de la viande, au détriment des protéines
animales, et ça a complètement bouleversé notre paysage alimentaire. Il y a deux choses qui
ont perdu le paysage alimentaire, c'est l'abus des céréales et les boissons, toutes les boissons
sucrées. Je dirais bio, pas bio, j'en ai rien à foutre, toutes les boissons sucrées sont toxiques,
toutes les jus d'orange, les oranges pressées, les pommes de mousse pressées, les extracteurs
de jus avec des fruits, tout ça, ça va direct sur votre foie, parce qu'il y a énormément de
fructose, le fructose lui n'a pas du tout la même façon de se comporter dans votre corps, il ne
passe pas du tout par les mêmes métabolismes et par les mêmes récepteurs, il va direct au foie
et il se transforme en foie gras.
(18:45 - 31:14)
Donc la grande pathologie d'aujourd'hui c'est à la fois perméabilité intestinale et foie gras, ou
en tout cas le départ de foie gras, on a vu des foie gras chez des gamins de 4 ans. Donc ça c'est
un rapport qui a bien arrangé les lobbies d'agriculteurs, parce qu'aux États-Unis tu as deschamps, des kilomètres et des kilomètres de plaines, et là pour cultiver la céréale c'est génial,
tu passes avec des énormes tracteurs qui te balancent du glyphosate et toutes ces saloperies,
en plus ils t'hybrident le blé pour qu'ils soient capables de ne pas être tués par ces pesticides,
donc ils t'ont fabriqué des OGM, ce qui fait que Julien Venissant parle de Franckenblé, et il a
tout à fait raison, parce que les blés d'aujourd'hui n'ont plus rien à voir avec les blés anciens. Je
peux faire une pub pour cet Italien qui a fait Pane Vivo, lui c'est un des rares à faire un pain au
blé ancien, tu vois, donc des blés qui n'ont pas été rétrocroisés, qui sont évidemment
biologiques, il n'y en a pas en grande quantité, et lui il les fabrique avec un levain naturel, un
vrai levain, sans ajout de levure, parce qu'il y a des gens qui te parlent de pain au levain mais
qui rajoutent quand même un peu de levure, parce qu'il faut être sûr que ça pousse, et ça c'est
plus pareil, il faut que ça soit un levain naturel absolument sans levure, et il faut que ça soit fait
dans des boulangeries qui ne font pas à la fois du pain au levain et du pain à la levure, parce
que les levures sont très volatiles et peuvent aller contaminer le levain, tu vois, donc Pane Vivo,
le sien est très bien, mais en quantité modérée bien évidemment, parce qu'il y a la glycémie qui
va se mettre de la partie, tu vois, donc les grosses problématiques c'est le liquigote, l'intestin
perméable et bien sûr le dysbiose.
Juste pour bien comprendre ces céréales en fait, concrètement comment elles agissent sur
l'intestin ? Est-ce qu'elles leur rendent poreux ? Est-ce que parce que tu t'as parlé de fuite, est-ce
que c'est des fuites de bactéries, des bonnes bactéries, ça transforme concrètement le lien ? Tu
sais l'intestin, il a une double contrainte, laisser passer et pas laisser passer, d'accord ? Parce
que il y a... Protéger et informer ce qu'il faut. Protéger mais il faut quand même qu'il laisse
passer les nutriments, d'accord ? Donc c'est compliqué, c'est complexe, parce qu'il faut qu'il
ouvre les antérocies, tac, et que ça se referme derrière, et ça c'est l'action, peut-être qu'on
l'appelle une hormone, la zonuline, d'accord ? Donc ta zonuline, elle ouvre, tac, elle referme, ok
? Et ça, tu peux voir des vidéos sur internet sur toute cette activité. Et toute la problématique
c'est que le blé notamment, va avoir une action, et ça c'est les travaux d'un Américain,
d'Harvard, qui a écrit un livre sur justement l'intolérance non celiaque au gluten, Fasano,
d'accord ? Docteur Fasano.
Et il a vu que cette zonuline, en contact avec ce blé, d'accord, qui va toucher les bactéries, le
microbiote, etc., eh bien, elle ouvre la porte et elle la laisse ouverte. Ce qui fait que les grosses
molécules qui ne devraient pas passer, c'est une trop grosse protéine le gluten, que nos
enzymes ne savent pas attaquer, eh bien, ce moment-là, cette zonuline, elle te fait « Buffet
garni, allez, on ouvre le portail du château, tu vois, et tout le monde, allez-y, gavez-vous ». Et
qu'est-ce qui se passe ? T'as des protéines de gluten qui passent dans la circulation sanguine, et
qui vont où ? Sur les récepteurs du cerveau. Et t'es shooté, ça shoot, parce qu'on appelle ça
glutenmorphine et caseimorphine, parce que les intolérants aux produits laitiers, la caseïne
peut prendre le même chemin que le gluten, c'est une macromolécule.
Et t'es shooté, c'est pour ça qu'il y a beaucoup de gens, et je vous comprends, qui ne peuvent
pas se passer de pain et de produits laitiers, même de grandes surfaces, moi je mange des
produits laitiers, mais de catégories de très bonne qualité, avec une caseïne à deux, je sais passi tu veux qu'on en parle. Et donc, une fois que la zonuline est ouverte, elles sont là, t'as plein de
macromolécules qui passent, ça c'est un bazar complet, et là, tu risques d'avoir vraiment,
vraiment, à la suite de ça, non seulement des problèmes neurologiques, mais des problèmes
d'inflammation, des problèmes après, en fonction de ton génotype, de ton polymorphisme
génétique, on appelle ça, et bien il va y avoir des mimétismes, c'est-à-dire t'as des atomes
crochus avec certains métaux, avec certaines bactéries, donc les uns c'est le CMV, le
cytomégalovirus, les autres c'est les EBV, les autres c'est les herpès, et on ne comprend pas
pourquoi, hop, d'un coup, il y a l'herpès qui sort, puis il se remet à la cave, et hop, il va ressortir
quand il y a un stress, etc. Donc, tout est lié, tu comprends, la symbiotique c'est ça, c'est que
tout est lié.
Nos microbiotes sont reliés, bien sûr à l'alimentation, mais aussi à notre environnement, mais
aussi à notre psychologie, à notre génotype, à notre HLA, à tous ces éléments-là. C'est un art
l'alimentation, parce que justement, il faut arriver à être en accord, en symbiose avec tout ce
monde bactérien, et ce que demande le corps paléolithique c'est tout simplement l'équilibre.
Donc, ce qu'on appelle l'homéostasie, tu as l'équivalent d'une cuillère à café de glucose dans le
sang, je passe du coca-l'âne, mais comme tu l'as dit, je suis obligée de te le dire, tu comprends ?
Oui, je voulais revenir sur le glucose, le fructose et la glycémie juste après, et le mode cétogène.
Juste pour rester quand même sur le microbiote, pour bien comprendre, c'est que là tu as parlé
de fuite, donc le fait d'avoir des antérocytes qui vont tout faire passer, évidemment on
s'imagine que ça fait passer tout un tas de choses, qui ensuite évidemment vont intoxiquer à
l'intérieur, qui n'est pas censé se retrouver à l'intérieur, mais au niveau de la dysbiose, c'est-à-
dire d'avoir un microbiote, une population bactérienne dans l'intestin qui est déséquilibrée,
qu'est-ce qui provoque ces déséquilibres ? Est-ce que les céréales le font aussi ? Est-ce qu'il y a
d'autres choses ? J'étais déjà entendu parler des antinutriments, des lectines, des choses
comme ça, qui pourraient en fait transformer la population bactérienne qui se trouve dans
l'intestin et qui provoquerait des pathologies. Ben oui, puisque tu as un polymorphisme
génétique de ton microbiote, en plus ce microbiote est en interaction avec d'autres bactéries
qui sont dans chacune de ton cellule, c'est-à-dire les mitochondries, les mitochondries c'est
elles qui font marcher la machine. Donc il y a tout un langage microbiotique qu'on est loin de
connaître, je te rassure, parce que quand tu fais une étude de ton microbiote, je sais si j'en ai
fait, il y a plein de filas qu'on appelle des populations qu'on ne connaît pas.
Unknown, unknown, unknown. On a ouvert une boîte de Pandore, mais on est loin de tout
comprendre. Mais ce qu'on sait, c'est que le stress fait monter ton épinéphrine, c'est-à-dire ton
adrénaline, mais aussi ton cortisol.
On le sait que le cortisol va faire monter la glycémie, et donc l'insuline. Tu vois que tout est lié.
C'est pour ça que tu ne peux pas être, je te range dans l'intestin et je ne te parle que de
l'intestin.
Je ne peux pas faire ça, parce que déjà, est-ce que ton estomac est fonctionnel ? Est-ce que tu asbien mastiqué tes aliments ? La dysbiose elle commence là. Si tu n'as pas mastiqué, fait de la
bouillie bébé, c'est-à-dire que tu mastiques, ça fait du bien de mastiquer, c'est bon de
mastiquer, parce que le goût il est là. Et une fois que tu as bien fait ta bouillie bébé, tu peux
l'avaler.
Là tu as fait du bon boulot, parce que tu as des récepteurs au niveau du cerveau. Pourquoi la
bouche elle est là et pas là ? Elle est là parce qu'elle est près du cerveau. C'est quand même lui
qui commande, qui va te dire « ça va, c'est bon, j'ai mes nutriments, j'ai assez bouffé ». C'est lui
qui dit.
C'est pour ça que les gens qui bouffent des cochonneries, du pain blanc, tous ces produits ultra
transformés, ils ont tout le temps faim, parce que le cerveau il dit « hé, moi j'ai pas ma dose de
nutriments, va chercher, va faire ton marché, va me donner à manger, moi je me fous mes
nutriments ». Et vas-y que tu manges et que tu es dépendant et compagnie. Ça c'est une partie
de la dépendance, après il y en a une autre partie. Donc, tu mastiques.
Ensuite, en vieillissant, moi je me suis aperçue, j'avais 58 ans, un truc comme ça, que le coup du
bicarbonate tu sais pour savoir si ton estomac a suffisamment d'acide. Et je découvre qu'en
prenant un verre de bicarbonate, c'est-à-dire une cuillère à café de bicarbonate dans l'eau,
normalement tu dois rôter dans les deux minutes. Et moi j'ai rôté.
Je ne connaissais pas ce test. Il faut que tu sois à jeun, d'accord ? Les jeunes en général ont
encore de l'acidité, mais il y en a beaucoup qui ont des problèmes de santé, de dysbiose. Et la
dysbiose elle vient d'abord parce qu'ils ne mastiquent pas et ensuite parce que l'estomac n'est
plus assez acide.
Il manque d'acide. Et donc, pour le savoir, vous faites ce petit test de bicarbonate, vous buvez
un verre comme ça avec une cuillère à café de bicarbonate, vous mélangez, vous buvez et vous
attendez. Si vous rôtez dans les deux minutes, c'est super, ça veut dire que vous avez assez
d'acide chlorhydrique dans votre estomac, tout va bien, parce que cet acide chlorhydrique va
pouvoir, je dirais, couper en petits bouts les molécules de protéines, etc.
Et à ce moment-là, la digestion au niveau intestinal se fera bien. Mais si votre estomac n'a pas
assez d'acide, qu'est-ce qui se passe ? Eh bien, toutes les protéines ne sont pas, je dirais,
coupées en petits bouts, ça va être les bactéries qui vont devoir s'en occuper, et c'est là qu'on
va putréfier, ballonner, alors on peut faire tous les tests respiratoires de la terre, « allez, vas-y,
que je teste de l'hydrogène, de méthane, etc. ». Bon, moi je suis passée par tout ça, mais ça ne
suffit pas.
Et jamais, en faisant tous ces tests qu'on m'avait dit, on ne m'avait jamais dit que finalement
mon estomac n'était pas suffisamment acide, tu comprends ? Il y a des manques. Donc si tu
t'occupes de l'intestin, occupe-toi de la bouche et de l'estomac déjà, parce que sinon tu ne
pourras pas aller plus loin. Et les gens qui prennent des probiotiques mais qui ne mastiquent
toujours pas et qui n'ont pas d'acide dans l'estomac, ils peuvent toujours dépenser beaucoupd'argent pour rien, parce que ça ne servira à rien.
Très important. Donc cette fameuse dysbiose est due à mauvaise mastication, ph d'estomac
pas bon, et d'ailleurs c'est souvent des gens qui ont des aigreurs d'estomac, ce qui n'a rien à
voir avec l'acide que vous devez avoir dans l'estomac, ça n'a rien à voir, c'est encore un autre
volet. Et donc si j'ai un manque d'acide dans l'estomac, dans l'intestin ça va être un gros bazar,
parce qu'il y a des trop grosses molécules, et c'est là que les bactéries pathogènes commencent
à proliférer.
Et surtout que le SIBO va se déclarer, parce que les bactéries elles vont remonter dans le grêle,
et là c'est la cata. Moi je l'ai vécu, donc j'en sais quelque chose. On est mal, on fabrique du
candida albicam, alors il y a en plus de ça, mais ça c'est des découvertes récentes, ça a 5-6 ans,
peut-être 7 maintenant parce que je n'ai plus l'impression du temps qui passe, mais il y a des
gens qui ne sont pas sécréteurs de certaines enzymes qu'on appelle le fucosy, le FU2.
Et quand tu n'es pas sécréteur de cette enzyme, là tu auras toujours du candida albicam, tu
n'arriveras pas à maigrir, tu seras toujours en dysbiose. Et tu dois prendre cette enzyme par la
bouche, c'est-à-dire il y a maintenant des compléments alimentaires qui contiennent cette
enzyme. Un peu comme de la lactase qui se trouve dans les protéines.
(31:14 - 42:41)
Oui voilà, mais le FU2, il y a des gens non-sécréteurs, moi j'en connais, le jour où ils ont fait le
test et ils ont vu qu'ils n'étaient pas sécréteurs, qu'ils ont pris cette enzyme, ils ont perdu du
poids, ils se digéraient mieux, enfin ils assimilaient mieux au niveau intestinal. Donc c'est des
éléments croisés, c'est important. Et en polymorphisme, il y a aussi l'histamine, le fameux DAO,
et il y a des gens qui sont mauvais producteurs de cette DAO, qui sont capables donc de
précipiter l'histamine.
Et moi je sais qu'on servait de moi pour dire si un champagne était bon ou pas, tout de suite
j'avais, mais instantanément, j'avalais la gorgée et je disais non, celui-là vous y touchez pas. Il
était plein de sulfite, etc. Chez des gens comme moi qui sont assez sensibles à l'histamine,
entre autres, eh bien moi je ne peux plus boire, je ne peux pas boire d'alcool, c'est impossible.
Bref. On peut avoir un peu la sensation, tu vois quand on fait le tour comme ça, de toutes ces
aliments, toutes ces catégories d'aliments qui peuvent détraquer le système d'une façon ou
d'une autre, finalement qu'on se retrouve à plus grand chose à savoir quoi manger.
Néanmoins, je connais quand même pas mal de monde et j'ai quand même l'impression qu'il y
a beaucoup de monde qui mange, qui peut manger du pain blanc, qui peut manger de trois
petites choses qui sont censées provoquer des problèmes et qui n'ont pas ces problèmes.
Alors bon, le constat est qu'il y a quand même, est-ce qu'il n'y a pas un biais de ton côté par
exemple, c'est une question, un biais un peu minoritaire de l'avoir vécu toi-même et finalement
d'avoir des gens qui te posent des questions, qui représentent une minorité sur qui beaucoupd'aliments vont avoir un impact négatif mais qu'en réalité le blé, les céréales, les poivrons, les
tomates avec la peau, avec tout ça, finalement ne pose absolument aucun problème. Alors je
vais essayer de te répondre parce que là on est dans l'interprétation. Quand tu vois que un tiers
de la population mondiale est diabétique, d'accord, pour ceux qui mangent à leur faim, tu te dis
il y a un truc qui ne va pas.
C'est-à-dire que moi je vois des gens qui tombent dans le diabète qui digéraient des cailloux.
Donc la résistance à l'insuline, d'ailleurs je vais vous faire l'appui pour un bouquin du
professeur Ben Bickman, ça a été enfin traduit en français parce qu'il y a longtemps que je
l'attendais, le livre anglais c'était « Why we get sick ? Pourquoi nous tombons malades ? » et
donc ils l'ont appelé « résistance à l'insuline », c'est le monsieur le maître de l'insuline. Je dirais
la moitié de la planète qui mange à sa faim est résistante à l'insuline sans le savoir, parce que
c'est totalement silencieux.
Et moi j'étais résistante à l'insuline mais jamais on m'en avait parlé. Et tant que tu ne fais pas
des analyses que tu ne regardes pas, tu ne le sais pas. Donc ça c'est pour te dire les gens «
ouais, ça ne leur pose pas de problème, ils digèrent ». Mais ce n'est pas parce que tu le digères
que tu le tolères.
N'oublie pas ça, ça fait 25 ans que je le dis et que je continue à le dire. Ce n'est pas parce que tu
le digères que tu le tolères. Dans le bruit sourd de tissu, en vieillissant, il se passe des choses.
Pourquoi tu crois qu'en France, il y a un million d'Alzheimer ? Un million, c'est beaucoup de
monde quand même, qui ne sait plus où ils habitent, qui ne sait plus comment ils s'appellent et
qui ne reconnaissent pas leurs enfants. Ça fait beaucoup non ? Je ne parle pas des Parkinson, je
crois qu'il y en a 200 000, c'est énorme le nombre de personnes qui ont des maladies
cardiovasculaires, qui ont de l'hypertension. L'hypertension c'est 100% la résistance à l'insuline.
Moi ma tante elle me dit, elle a 88 ans, elle me dit « Marion, moi j'étais hypotendue, maintenant
je suis hypertendue, tu vas voir quand tu vieillis, tout le monde est hypertendu ». Ben oui, tout
le monde mange du pain, des gâteaux, tout le monde dira en mangeant normalement, tu seras
résistant à l'insuline, mais tu ne le vois pas, tu ne le sais pas. D'accord ? Ça c'est le côté invisible
des choses. Donc comment peux-tu dire que les gens, ils disent « ouais moi ça va, ouais, je veux
les voir à mon âge, à 70 », ben là comment ils seront ? Peut-être qu'ils seront déjà morts,
d'accord ? Parce que s'ils continuent à boire des sodas sucrés, à manger, à boire des bières avec
les copains presque tous les soirs.
Je ne suis pas allé jusque-là, je ne suis pas allé jusque-là dans mon cas, évidemment. Non mais
à bouffer du pain matin, midi et soir, et vous prendrez bien un petit dessert. Mais moi j'étais
comme ça, j'étais au lait concentré sucré tout le temps, j'adorais le sucre, donc j'étais bec sucré
à fond la caisse, mais inconscient, tu ne sais pas, tu ne sens pas tant que tu n'as pas fait
d'analyse, tant que tu n'as pas lu des bouquins comme ça, tant qu'on ne t'a pas mis sur la voie,
tu ne le sais pas.Et paf, tout d'un coup « oh ben il a fait un infarctus », parce que l'infarctus, l'instant d'avant tu
vas très bien, et l'instant d'après tu es mort. Donc « ah tiens, il est allé faire du beurre », hein ?
Oui, il y a généralement des prodromes sur l'infarctus, ça arrive du jour au lendemain d'avoir
des infarctus foudroyaux. Tu as vu le nombre de, je ne sais plus, c'était des sportifs de haut
niveau qui claquent tout d'un coup Michel Berger pareil, tu sais, génétiquement, on a un
polymorphisme.
Alors il y a des gens qui ont beaucoup d'amylase, beaucoup de récepteurs à l'amylase, et qui
sont capables de manger des céréales et de bien les métaboliser. Il y en a qui ont ça, ils sont
modernes, ils sont adaptés, et heureusement, parce qu'il faut bien que notre espèce survive,
donc c'est des gens qui effectivement peuvent manger des pizzas, ils ne vont pas faire monter
beaucoup leur glycémie, et ça c'est le docteur Georges Mouton qui a travaillé là-dessus, et je
trouve qu'il a fait un très bon travail pour en tout cas mettre en exact certains génotypes, parce
que comme on n'est pas tous égaux comme on le disait, effectivement ces génotypes de
l'amylase nous permettent de comprendre pourquoi moi, moi je n'ai pas fait mon génotype de
l'amylase mais je pense que je suis une très mauvaise eau convertisseuse, je n'ai pas beaucoup
de copies, mais voilà, donc ces gens-là dont tu parles, peut-être qu'ils ont beaucoup de copies
d'amylase et qu'eux sont modernes et qu'ils sont mieux adaptés à notre civilisation, et c'est tant
mieux qu'ils vivront très vieux et en bonne santé, moi c'est mon objectif, vieillir en bonne santé,
parce que vieillir, il y a certaines personnes, je crois que c'est le maître qui dit « vieillir est une
maladie », il n'a pas tort, parce que tout ralentit, tout ralentit, tes mitochondries, tu sais c'est là
où quand même tu vas fabriquer le plus de radicaux libres, les radicaux libres étant l'endroit où
tu vas t'oxyder, tu vas rouiller, et bien on va tous vieillir, tous mourir, mais différemment, parce
que ça demande une conscience de son corps, ça demande de comprendre qu'au fur et à
mesure de nos âges, c'est pour ça que mon discours ne peut pas s'adresser à tout le monde,
puisque en m'adressant à une jeune femme, à un enfant, à une femme ménopausée ou à un
homme andropausé et à un vieillard, mon discours va légèrement changer parce que le
métabolisme change, tu comprends ? Quand l'insuline c'est une hormone de stockage, mais
c'est une hormone de croissance, donc quand tu grandis c'est génial, parce que tu vas croître
dans tes os, dans tes muscles, tout ça c'est bien, et si tu en manges de façon correcte, et bien ça
va bien se passer, mais une fois que t'es adulte, une fois que t'as grandi, si tu continues à
manger trop de glucides, j'ai bien dit trop, il faut une régulation thérapeutique des glucides, et
on est tous différents. Moi je suis océtogène maintenant, mais je ne l'aurais pas été avant, tu
vois ? Donc ça dépend des gens, et je me pose ces questions parce que peut-être que je suis
effectivement plus sensible que d'autres, mais tu ne peux pas savoir le nombre de mails, et j'ai
dit aux gens, appelez-moi, qui sont dans une errance médicale, parce qu'ils ne savent plus quoi
faire, ils disent « je ne comprends pas, moi je suis vegan, si si, moi je ne mange pas les os, moi
je mange ce qu'il faut, je fais de l'exercice, et puis j'ai eu une dame là, il y a deux jours, elle pèse
110 kilos, vous n'êtes pas arrivé à 110 kilos comme ça ? C'est venu petit à petit, qu'est-ce qu'il
s'est passé ? Et pourtant je mange bien, etc.
Les gens ont l'impression de manger bien, parce qu'ils mangent méditerranéens, attends, il y aun truc qui ne va pas, mais qu'est-ce qui déconne ? Est-ce qu'elle est file de secrétaire ou pas ?
Est-ce qu'elle a un problème de thyroïde ? Est-ce qu'elle convertit mal sa T4 en T3 ? Tu vois, il y a
tellement d'interactions hormonales, parce qu'également, toutes nos cellules ont des
récepteurs aux hormones thyroïdiennes. Mais si tu convertis mal, parce que t'es en dysbiose,
parce que ça se passe aussi dans l'intestin, il peut y avoir des T3 qui sont retenus par une
dysbiose, et qui deviennent RT3. Donc on peut avoir des problèmes thyroïdiens uniquement
par dysbiose, tu comprends ? Et si t'as un polymorphisme, donc un génotype où t'es dans la
merde avec ta thyroïde, tu devras encore faire plus attention que les autres, et peut-être
prendre des hormones thyroïdiennes naturelles, etc.
Tu comprends comme c'est un art ? Et comme on ne peut pas dire « ça c'est bon, ça c'est pas
bon », non, non. Et je m'adresse à des gens qui cherchent, qui cherchent à se maintenir en
bonne santé, ou qui cherchent à la retrouver, parce que la machine elle commence à déconner.
La machine elle est pure en homéostasie, et on commence à leur mettre des stents, et puis où
ils prennent du poids, où ils sont hyper tendus, où pour les hommes, je suis désolée, mais la
résistance à l'insuline, un des facteurs aussi numéro un, c'est que messieurs, vous allez border
mou.
Eh oui, parce qu'il y a l'oxyde nitrique qui va vasodilatater vos tissus, et on le sait que pour avoir
une érection, il faut que les tissus soient bien irrigués. Et bien quand vous êtes résistant à
l'insuline, un des marqueurs entre autres, il y a l'hypertension, mais il y a aussi les problèmes
d'érection. Tu vois ? Bon alors les céréales, qui défoncent un petit peu les paroles des intestins.
Les perturbateurs endocriniens, j'en ai parlé plusieurs fois, que ce soit les boissons, les sodas, le
sucre qui vient dérégler le microbiote. Quoi d'autre ? Quels sont les autres poisons qui sont
peut-être un petit peu moins soupçonnés ? Parce que là, quand on dit le sucre vous détraque, le
tabac vous détraque, l'alcool vous détraque, bon, on n'apprend pas grand chose à n'importe
qui. C'est pas parce qu'ils le savent qu'ils appliquent.
Mais néanmoins, bon, on est plus ou moins au courant. Maintenant, qu'est-ce qui est plus
insidieux ? Qui aurait, qui apparemment foutrait en l'air le microbiote ? Alors, est-ce que tu as lu
ce livre ? Non, non, pas sûr. Touche au cas où tu auras d'auteur dessus, je te le signale.
(42:44 - 43:28)
Mais en plus, il n'y aura pas de liens affiliés. Du docteur Joseph Pizzorno. Tu vois, moi quand je
travaille un livre, je le fracasse.
Alors, il y a Joseph Pizzorno, mais il y a également, mais elle n'a pas écrit de bouquin, Yvonne
Burkhardt. Je t'invite à aller écouter son podcast qui dure plus de deux heures au CEO. Tu sais,
cet homme, je le trouve génial ce mec, il a une interview.
C'est en anglais, mais on peut activer les sous-titres. Et Yvonne Burkhardt était, on lui avait dit,
vous n'aurez jamais d'enfant, tant pis pour vous, écoutez, c'est pas possible, etc. Et elle n'a pasrenoncé et elle a essayé de comprendre ce qui se passait.
(43:29 - 47:31)
Donc, il n'y a pas que l'alimentation, tu as raison. Et c'est là où moi j'ai vraiment pris conscience
parce que, tu sais, c'est un peu comme l'histoire de la grenouille, on te met dans la casserole,
on fait chauffer l'eau et puis tu es cuit et tu n'es pas perçu. Et bien, c'est un peu ça qu'on a eu
avec tous les perturbateurs endocriniens qui sont partout, et tous les microplastiques, mais
aussi tous les éléments qui sont issus du pétrole.
Ne serait-ce que quand tu fais le plein d'essence. Moi maintenant, je ne faisais pas gaffe, je
mettais de l'essence, voilà, je suis à côté, ça sent mauvais, voilà. Mais maintenant, je me
protège parce que le benzène issu de ton plein d'essence, il va à travers tes poumons dans la
circulation sanguine, et il va te rendre résistant à l'insuline.
Et tout ce que tu mets sur ta peau, que ce soit les crèmes de grandes marques, ou les crèmes,
les peaux bleues et compagnie, mais c'est bourré de paraffine issu du pétrole, et ça va passer
dans ta circulation sanguine, et ça va te rendre non seulement résistant à l'insuline, mais ça va
perturber sur le plan hormonal. Je ne sais pas si tu vois, quoi. Donc, on est en train
d'empoisonner notre environnement.
Les métaux lourds, tu ne crois pas que le cadmium et tous les métaux lourds qui sont issus des
vagnoles, le plomb, le machin, ils vont dans l'air, et ça va où après ? À travers les pluies, ça va
aller dans les champs, dans les champs de céréales, etc. Parce que la céréale, elle va capter ça,
ça va être cellulaire. Un légume, tu peux le nettoyer, tu mets un peu de bicarbonate, un peu de
vinaigre, tu le cuis à la vapeur, tout va bien, tu vois ? Mais une céréale, elle emmagasine tout.
Et les animaux qui vivent près d'usines où il y avait des émanations de dioxines, ça c'était il y a
40 ans, il y avait eu un gros scandale par rapport à ça. Est-ce qu'ils ont fait le boulot pour éviter
qu'il y ait des pollutions ensuite environnementales de ces éléments-là ? Je ne suis pas sûre. Tu
comprends que, moi je trouve qu'on est vachement solide quand tu vois tous les polluants
qu'on met, maintenant dans l'eau, tu as bien vu, dans l'eau il y a les pifasses.
Est-ce que tu avais entendu parler des pifasses, ne serait-ce qu'il y a encore trois ans ? On n'en
parlait pas, on savait que la téfale, pardon, les poils avec un revêtement, comment on appelle
ça, anti-adhésif, il ne fallait pas les rayer. Mais on croyait que si elles n'étaient pas rayées, elles
n'étaient pas toxiques. Eh bien les études démontrent que tu mets dans ta poêle un produit
avec du gras, eh bien il y a des millions de micro-particules de pifasses qui migrent dans ton
aliment.
Et ta bouteille de plastique, si elle a un peu chauffé dans ta bagnole, mais le nombre de
nanoplastiques que tu manges, il paraîtrait qu'on mange l'équivalent d'une carte de crédit par
semaine. Nos anciens sont en train de pourrir, et qui fait quoi ? Personne. Moi à mon époque,
dans les années cinquante, on avait des bouteilles en verre consignées, on les ramenait à laconsigne et on reprenait une bouteille en verre.
C'est compliqué de faire ça, franchement. On pourrait créer, comme les Anglais avaient leur
bouteille de lait devant leur porte, on pourrait avoir des éléments pour mettre les bouteilles,
qu'il y ait des ramasseurs qui viennent les prendre, et ce serait un circuit vertueux, ça ferait des
emplois, ça ferait plein de trucs vachement bien. Tu crois pas qu'on pourrait revenir à ça ? Donc
tu vois, tout ce qui nous empoisonne, donc le bazel, les perturbateurs endocriniens, les bougies
parfumées, les encens, tout ça, ce sont des perturbateurs qui peuvent bougier ta santé.
(47:32 - 57:23)
Alors j'en profite pour faire un petit clin d'oeil à Vincent Foulonon, avec qui j'ai fait un épisode
qui est sorti il n'y a pas très longtemps sur le problème de la perturbation endocrinienne. On en
a remis un peu comme ça, c'est un spécialiste en vieillissement cellulaire, je sais pas si tu
connais Vincent, qui est très très bon. Et on a eu l'occasion de revenir là-dessus, donc
j'encourage les auditeurs à aller écouter cet épisode.
Maintenant au niveau de l'alimentation, sur les antinutriments, les lectines par exemple, qu'est-
ce que tu en penses ? Alors ça dépend des gens, ça dépend des gens, parce qu'il y a des gens,
comme tu dis, pourvu des tomates, des poivrons, ça les fera pas réagir. Moi je dirais il y en a
certaines qui me font pas réagir. Mais quel est le signe, parce que c'est très différent en
fonction des personnes, quel est le signe qui fait qu'on peut se poser la question ? Est-ce que
c'est le fait d'avoir du mal à les digérer ? Est-ce que c'est le fait d'avoir des troubles 24h, 48h
après ? Tu vois, si on n'est pas sûr, on a envie de faire un truc.
Alors, il y a un premier signe, c'est le coup de barre après le repas. Sauf si t'as picolé, et si t'as
picolé, t'auras un coup de barre. Tu vois ? Normalement quand tu manges, là j'ai mangé à midi,
j'ai mangé du chou-fleur, avec de la lote, et j'ai fait une petite sauce avec de la crème fraîche
d'aubreby, dans laquelle j'ai dilué du tamari, c'est-à-dire de la sauce soja, parce que c'est
fermenté, il n'y a pas les lectines quand c'est pas fermenté, et j'ai mis un petit peu d'ail dedans.
Voilà mon repas de midi. C'était bon hein ? Mais j'ai pas le coup de barre, du tout. Si j'avais pris
un dessert là-dessus, j'aurais peut-être eu un coup de barre, parce qu'il va y avoir une réaction
par rapport, bien sûr à la glycémie, mais quand tu prends, bon moi évidemment j'achète bio,
avant j'achetais pas tout bio, mais maintenant je fais gaffe, parce que là, tu sais il y a 40 ans,
j'avais l'impression d'être une lanceur d'alerte avec coussmine, et au lieu de s'améliorer, les
choses se sont détériorées, c'est incroyable.
Pourtant, en 1974, Joël de Ronay, que vous ne connaissez peut-être pas vous les jeunes, mais
qui est un grand bonhomme, qui a été patron de la Villette, qui a été un truc génial, eh bien il
avait écrit un livre sur la malbouffe, en 1974, et la malbouffe aujourd'hui, elle a envahi la
planète. Donc, je sais plus la question que tu m'avais posée, voilà les lectines. Donc on a tous un
microbiote différent, un génotypage de nos bactéries qui est différent, qui fait qu'il y a des gens
qui ont une bonne amylase, qui font de l'exercice physique, qui transpirent, parce que latranspiration permet d'éliminer les toxines, qui eux ne vont pas avoir ni le coup de barre, ni les
problèmes digestifs type ballonnement.
Tu vois, quand tu as un problème avec les lectines, tu vas très souvent sortir ballonné, et
ballonné au niveau de l'estomac, tu vois, le ballonnement est assez haut, et d'ailleurs tu peux
pas beaucoup manger, parce que déjà, ton estomac il n'en peut plus, parce que tes intestins
sont gonflés, parce qu'ils sont en inflammation, ils grossissent par les gaz, et tu pètes avec la
bouche, t'as mauvaise haleine, t'as la langue blanche. Sympa. Tu pètes avec la bouche, moi j'ai
des gens, je repère tout de suite.
D'ailleurs, je sais pas si tu as lu le livre, je crois que c'est Jacine Chouspé qui en a parlé. Non, je
ne l'ai pas lu, mais je l'ai écouté à plusieurs reprises. Ou c'était « Le charme discret de l'intestin
». Je ne sais plus si c'était l'une ou l'autre, parce qu'elles ont toutes les deux fait un livre
vachement sympa, parce qu'on comprend plein de choses déjà pour le grand public, et elle
disait qu'elle avait été à côté d'un mec qui avait une telle haleine de chacal que c'était horrible,
et elle a appris que le lendemain il était mort.
Donc, il faut faire très attention à votre haleine. C'est peut-être quelqu'un qui va le tuer. Non
mais c'est vrai.
Moi je sais que quand j'étais plus jeune, il y avait des moments où j'avais mauvaise haleine,
parce que j'avais un microbiote en l'air. Bon, il se trouve que comme je suis née par césarienne,
élevée au lait de vache, aux antibiotiques, on sait que tous ces éléments-là sont des
combinaisons pour avoir un microbiote très défectueux, tu vois ? Et tout le monde n'est pas
comme moi, et heureusement. Et puis les laits de vache à l'époque, les laits maternisés, ce
n'était pas les laits maternisés d'aujourd'hui.
Mais il faudrait vérifier que dans nos laits maternisés d'aujourd'hui, il n'y a pas de métaux
lourds, parce qu'on s'aperçoit que dans beaucoup de poudres de lait, il y a des métaux lourds.
Bon, c'est un autre sujet. Mais tu vas ballonner, tu vas avoir un problème de transit, tu vas avoir
de l'inflammation.
Si tu as des problèmes au niveau de l'histamine, tu vas peut-être te gratter, tu vas avoir des
petites plaques. Mais la fatigue, c'est numéro un déjà. La fatigue, c'est que le corps, au lieu de
donner de l'énergie, ça te coûte, tu vois ? Oui, lutte pour s'occuper de ce que tu as mis à
l'intérieur.
J'ai pas entendu. Non, je dis lutte, le corps lutte. Oui, c'est ça.
Donc, il faut faire attention à nos signes. Écoute ton corps, c'est vraiment un des éléments. Et
quand on écoute son corps et qu'on est addict, dépendant d'un aliment, c'est que cette
dépendance cache un vrai problème.
Parce que ça veut dire que c'est souvent le sucre. Moi, j'étais addict au sucre. J'ai mis plusieurs
années à m'en débarrasser.Et encore, j'aime bien manger des trucs, mais je prends de la lulose. Tu as dû m'entendre parler
de la lulose. Mais quand tu es addict au pain ou tu es addict au sucré, c'est que tu es en train de
préparer des gros dégâts pour ton futur.
Alors, on peut se dire « je m'en fous, il faut bien mourir de quelque chose, je suis là pour me
faire plaisir, puis voilà ». Je peux comprendre cette attitude. Moi, ce n'est pas la mienne, parce
que j'aime ce que je fais, j'ai envie de vivre longtemps en bonne santé. Je suis une très mauvaise
malade, donc je préfère être en bonne santé.
Et tu sais, le chemin du médicament, c'est le même que l'aliment. Que ton aliment soit ton
médicament, mais c'est une réalité. Et c'est un art, l'alimentation.
Moi, j'ai dit « devenons artistes de notre métabolisme », parce qu'il y a à la fois ta psychologie.
Si tu es stressé, tu vas mal digérer. Si tu dors mal, si tu prends un dîner trop tard le soir, ton foie
il ne peut pas tout faire, il ne peut pas se détoxifier et digérer ton truc.
Donc, il y a plein de choses à essayer de comprendre. Connais-toi toi-même. C'est Voltaire, je
crois, ou Socrate, je ne sais plus.
Mais connais-toi toi-même, c'est tellement important, parce que ce n'est pas de l'égoïsme, c'est
tout simplement du respect de soi. Et regarde le respect où il est aujourd'hui dans notre
société. Les jeunes, ils te foutent la porte sur la gueule, ils ne te laissent jamais passer dans une
porte, ils n'en ont rien à fiche de rien.
Il y a un effondrement de valeurs, comme il y a un effondrement de notre alimentation. Et
comme il y a un effondrement de notre écoute. Et moi, quand j'entends des médecins connus,
et je ne dirai pas son nom, qui disent que l'intelligence artificielle va mettre au chômage des
médecins, évidemment, si le médecin d'aujourd'hui c'est un caractère de consultation, un
symptôme et médicaments, effectivement l'intelligence artificielle sera très bonne pour faire un
diagnostic.
Mais ce n'est pas ça qu'on demande à un médecin. On demande au médecin de te connaître, de
connaître ton milieu de vie, de connaître tes parents, ton conjoint, tes enfants. Le médecin de
famille qui connaissait tout de ta vie et qui soignait les grands-parents, les parents et les
enfants, ça c'était de la médecine, c'était un art.
C'était du docteur House où quand on voit un problème, hystaménique, d'allergie, tiens, on va
aller voir chez elle, oh là là, il y a des moisissures, on sait que c'est les moisissures qui ont
occasionné… c'est Jean-Loup Mouisset qui essaie de m'appeler là, qui ont occasionné ces
problèmes, tu vois. Donc écoute ton corps, respecte-toi, et si tu te respectes, les autres te
respecteront et la vie te respectera. Mais si tu n'es pas à ton écoute, tu ne peux pas être à
l'écoute des autres.
Quand on est bien avec soi-même, les autres sont bien avec toi. Mais quand tu es mal avec toi,
tu rends les gens mal autour de toi. Et ça je l'ai tellement vu, des gens, ils te foutent très mal àl'aise une salle entière, tellement ils sont mal dans leur peau.
Alors que tu as des gens, ils sont communiquants, ils te font du bien, et c'est parce qu'ils sont
bien avec eux-mêmes, ils font du bien aux autres. Je ne sais pas si c'était mon avis Jérôme ? Oui,
à un moment je reste neutre. Oui, dans tes interviews, mais dans ta vie.
Je suis comme la plupart des gens, je n'aime pas trop ceux qui sont casse-couilles, évidemment,
comme tous. Si on reste sur la nutrition, parce qu'il y a plein de choses, et j'essaie de ne pas
rebondir sur tout, parce que ça serait compliqué. Mais on reste sur la nutrition.
En fait, ce qu'on a compris depuis un moment, c'est qu'il y a une grande variation et des
variabilités individuelles sur les digestions, sur les intolérances, sur les sensibilités. Certains
vont digérer plus facilement les lectines, d'autres non, d'autres vont avoir du mal avec le gluten.
En tout cas, ils vont le sentir beaucoup plus.
Les sensibilités vont varier. Bon, maintenant, si je veux faire, est-ce qu'il y a un moyen ? Est-ce
qu'il y aurait un moyen de faire une espèce de test global ? De se dire, tiens, je vais catégoriser
tout mon microbiote, faire un test intestinal qui va me permettre de savoir ce pourquoi je suis
fait en termes de légumes, en termes de céréales, de lait. Non, aujourd'hui, tu ne peux pas le
faire.
(57:23 - 1:03:58)
Je vais te dire, regarder le microbiote, moi je trouve que ça ne sert à rien. Tu sais pourquoi ?
Ainsi que les intolérances alimentaires. Parce que tu regardes la sortie, tu regardes l'arrivée,
d'accord ? Et ça a été la sentence de tout ce qui s'est passé avant.
Et le microbiote, il change tout le temps. En 24 heures, il a changé. En 36 heures, toutes tes
cellules intestinales ont changé.
Donc, c'est une perte de temps. C'est une perte de temps. Pour moi, il y a un autre livre.
Je vais encore faire de la pub pour les autres. Ils feront de la pub pour toi, s'ils t'écoutent. Alors
ça, c'est deux toubibs de Québec.
D'ailleurs, leur livre a été préfacé par le Dr Jason Fung. Je ne sais pas si tu le connais. C'est un
grand néphrologue.
Il a quand même des livres qui ont été traduits en français. Les lois du diabète, les lois du
cancer, la vie dans le jeûne, et les lois de l'obésité. Vraiment, c'est un néphrologue, d'accord ? Il
est asiatique de morphologie, mais il est québécois.
Et je dirais, avant tout le monde, il a travaillé sur la résistance à l'insuline, le diabète, l'obésité, et
l'interaction avec l'insuffisance rénale puisqu'il est néphrologue. Et dans ce livre, alors celui-là,
c'est le propre parce que l'autre, je ne sais plus où je l'ai mis, elle montre toutes les analyses
qu'il faudrait faire. Voilà.Ah ben je tombe dessus, c'est génial. Si tu veux vraiment faire du bon travail de terrain… Ouais,
ouais, ouais. Alors, je ne sais pas si c'est ça.
Non, mais je te le dis, c'est page 79 de leur livre, le grand livre de la santé métabolique, que
j'invite tout le monde également à voir. Ben oui, si on veut savoir, il faut avoir de la
connaissance, il faut un petit peu utiliser nos neurones, c'est très bon pour notre santé, c'est
très bon pour notre mémoire, et je dirais, pour notre longévité en bonne santé. Et donc, elles
ont toute une analyse à faire, bilan sanguin et urinaire, on peut y ajouter d'autres choses.
Tu veux que je te les lise ? Vas-y. Je te le dis ou pas ? Vas-y. Alors, bien sûr, la glycémie à jeun.
Moi, j'ai un capteur de glucose en permanence, parce que j'aime comprendre, et parfois un
stress du sport, etc., fait monter la glycémie, et c'est ce qui m'a permis de comprendre plein de
choses, tu vois. Freestyle. Alors, c'est le Freestyle 2, il me semble que tu m'avais dit que tu avais
vu.
Oui, c'est le Freestyle 2, il y en a qui prennent le 3, il y a aussi Levels, mais ça coûte une blinde
aux États-Unis parce qu'il y a en plus les marqueurs de l'insuline dedans. Bon, déjà, le Freestyle
2, tu l'achètes en pharmacie, il coûte 40 balles, mais tu as 14 jours. Mais 14 jours, ce n'est pas
suffisant.
Alors, paraît-il que c'est peut-être pour des gens qui sont déjà au courant de certains soucis
qu'ils peuvent avoir au niveau de leur glycémie, qui ont déjà fait des tests auparavant, parce
que le fait de faire, par exemple, un test d'hémoglobine gliquée, comme tu l'auras, par
exemple, permet d'avoir déjà sur les trois derniers mois ton niveau de glycémie et de retracer
plus ou moins si tu as une résistance à l'insuline chronique ou pas. Derrière, ça ne rajouterait
pas énormément de données en plus, sauf si vraiment tu veux monitorer et voir l'impact des
aliments et des repas. Bon, si tu as fait ton insuline à jeun, parce que le problème de l'insuline
et de la glycémie, c'est que tu peux très longtemps avoir une glycémie normale, mais une
insuline qui est déjà à fond pour te rendre ta glycémie anormale.
Et après, les cellules vont résister et elles deviendront résistantes à l'insuline, d'accord ? Donc,
faire que la glycémie, ça ne sert pas à grand-chose si tu n'as pas fait les autres éléments que
sont le HbA1c qui est l'hémoglobine gliquée, parce qu'effectivement les globules rouges, ils
vivent trois mois et on a l'influence pendant ces trois premiers mois du caramel que tu as
fabriqué ou pas, donc il faudrait être à 5.0 et dès que tu montes, dès que tu dépasses 5.7, tu
peux commencer déjà de dire que tu es résistant à l'insuline, d'accord ? En fonction de ton âge.
Mais si t'es jeune, même t'as 60 ans et t'es à 5.7, déjà tu commences à être résistant à l'insuline,
ok ? Tu fais ton insuline et mets à jeun. Alors, il y a un test qu'elles appellent le test de Kraft.
Le test de Kraft, c'est l'hyperglycémie orale provoquée avec insulinémie à chaque temps. Bon,
pas grand monde fait ça. On ne le fait que quand il y a quand même des désordres et que les
trois premiers ont été diagnostiqués perturbés.Les C-peptides chez tous les diabétiques bien sûr, en particulier lorsque la glycémie est élevée
et l'insulinémie très basse, d'accord ? Le cholestérol total, les triglycérides qui vont nous donner
une bonne indication, HDL, LDL, les apos A et les apos B, les globules blancs, les hemoglobines,
les plaquettes, la féritine, le GGT, l'ALT, alors l'ALT je ne sais plus ce que c'est, mais bon bref on
verra, les électrolytes, donc sodium, potassium, chlorure, très important les électrolytes, très
très important, la créatinine, la microalbuminurie, le DFGE ou cistatine, c'est l'acidurique, la B12
ou l'homocystéine, très important, la vitamine D bien sûr, magnésium, protéines c-réactives, la
CRP, mais j'irai plus loin, la CRP ultrasensible, la TSH, T3, T4, RT3, puisque la T3 peut être
inactivée, le cortisol urinaire et salivaire, le cortisol c'est très embêtant, parce que le matin ton
cortisol il monte, donc il faudrait le faire au réveil, à 8h du matin, ensuite dans la matinée,
ensuite dans la petite, pour avoir une bonne courbe de ce cortisol, et pour le moment il n'y a
pas encore de capteur de cortisol, mais je suis sûre que les scientifiques vont commencer à
chercher, à mettre des dollars là-dedans, et on aura sûrement un jour des capteurs de cortisol.
Chez les hommes la testostérone totale, SHBG et DHEA, et chez les femmes selon l'âge,
estradiol, progestérone, DHEA, testostérone totale et SHBG. Mais, attends, juste, ça bon, ce qui
permet d'avoir quand même une bonne idée de ton… Un gros pannel qui te dit où tu en es.
(1:03:59 - 1:08:40)
Voilà, au niveau de ta santé interne. Par contre, ça ne te donne pas d'indication sur des
possibles sensibilités alimentaires, sur des catégories d'aliments. Franchement, tu le sais ça.
Si tu manges une tomate et que tu as des aigreurs et que tu as mal au bide après, évite les
tomates. Il y a les vraies allergies, c'est-à-dire les IGE. Tu as une allergie, tu vas, là, mon
compagnon par exemple il a mangé du Roquefort toute sa vie, puis tout d'un coup il est devenu
allergique au Roquefort, mais on ne savait pas que c'était le Roquefort.
Tout d'un coup ça te brûle, il commence à avoir presque de l'herpès qui sort, c'est une allergie.
Donc, tu n'en manges plus. Si tu es allergique, tu n'en manges plus, tu peux faire des amendes
de quinque.
Ça, c'est l'allergie alimentaire, tu n'y peux rien. Il y a des gens qui sont allergiques aux céleris,
d'autres aux œufs, des fraises, ça tu ne le sais pas. Mais alors, pour les intolérances ou les
grosses sensibilités comme ça, effectivement c'est évident, on voit le signe, les ballonnements,
les choses, mais puisque tout à l'heure on a dit qu'il y avait quand même des aliments qui
pouvaient nous porter préjudice sans nécessairement nous donner de signe apparent d'un
point de vue macroscopique.
Comment on fait dans ces cas-là ? Comment je fais moi pour savoir si, je ne sais pas, les
poivrons ou les tomates me déglinguent, alors qu'a priori, je n'ai pas de signe macro ? Non, tu
le sais parce que tu vas être soin sur poids, d'accord ? Parce que ça ne va pas forcément se
mettre au digestif, mais ça peut se mettre au poids et au neurologique, et aussi à l'articulaire.
Tout d'un coup, par exemple, je reparle de mon compagnon puisqu'il est à côté de moi et c'est
un de mes patients le plus proche, même si je ne consulte plus, donc je le connais bien. Lui, il abeaucoup plus de tolérance au glucide que moi, donc tout ça, il est monitoré, il a 77 ans, il en
paraît 60.
Il est en bonne forme, il fait du vélo et il te claque des mecs de 40 ans dans les montées, et sans
vélo électrique. Donc la forme, ça s'entretient, et il aime bien de temps en temps manger une
pizza, et puis on était en vacances et trois fois de suite, il a mangé pizza, un coup une pizza, un
coup il a mangé du pain, voilà. Trois jours de suite du gluten, d'accord ? Et il me dit « j'y voulais
pas te l'avouer », mais il a commencé à de nouveau avoir des problèmes articulaires.
Quand je l'ai rencontré il y a une quinzaine d'années, le matin il faisait ça tellement il avait les
articulations raides, d'accord ? Les articulations raides, oui. Et d'ailleurs son médecin lui avait dit
« vous avez une maladie, c'est une maladie de l'apéronie ». Quand il m'a rencontré, il arrêtait
totalement le gluten et les produits laitiers de vache courant, il a complètement, sans
médicaments, il n'a plus rien, d'accord ? Donc il a une tolérance au glucides, mais il n'a pas une
tolérance à ces lectines-là, d'accord ? Le blé est vraiment le produit, aujourd'hui, le plus toxique
qu'il soit, vraiment, vraiment. Et donc il en mange de temps en temps, mais jamais de jour de
suite.
Il va en manger une fois par mois, et à ce moment-là il va pouvoir l'accepter, son corps va
pouvoir le tolérer, c'est-à-dire il y a tous ces marqueurs qui vont s'occuper de lui et de l'éliminer.
Mais si tu répètes jour après jour des lectines qui ne te conviennent pas, et que tu n'as pas de
symptômes digestifs, tu auras forcément des symptômes qui vont se manifester parce qu'on a
tous des fragilités différentes. Ça va être les hormones, donc pour les femmes tu ne vas plus
avoir de règles, ou tu vas avoir des rétrombes abondantes, tu vas prendre du poids, tu vas avoir
des problèmes neurologiques, tu vas avoir un brouillard mental, tu vas mal dormir, ou alors tu
vas avoir des problèmes articulaires.
Tu vois, ce n'est pas forcément dans la sphère digestive, ça peut toucher d'autres sphères qui
sont tes fragilités génétiques. Donc a priori, si tu n'as pas de problèmes digestifs après un
repas, après un type d'aliment que tu manges, que tu n'as pas au long terme de signes
articulaires, métaboliques, bon, c'est que visiblement ce que tu manges ne te pose aucun
problème, et tu n'es pas obligé d'aller faire un test spécifique. De toute façon, il n'existe pas,
comme tu l'as dit, de tests spécifiques pour savoir si tu peux digérer les choux, pour savoir si tu
peux digérer tel type d'aliment.
Bien sûr, si tu pètes après avoir mangé des faïots, ben n'en mange plus. Si tu pètes après avoir
mangé des lentilles ou des pois chiches et tu es pas bien, n'en mange plus. Franchement, il y a
d'autres aliments.
(1:08:41 - 1:12:53)
Au niveau par exemple des gènes HLA, le HLA-B27 par exemple, qui est qu'on retrouve sur les
spondylentrites ankylosantes, il me semble, il y a d'autres HLA, il y en a d'autres. J'ai beaucoup
travaillé sur le HLA avec le Dr Navroki. Eh bien justement, est-ce qu'aujourd'hui on peut lestester ces gènes-là ? On est capable de savoir tiens, je fais une prise de sang, je vais tester un
nombre de gènes.
On parlera peut-être des génotypes après avec ce que fait le Dr Mouton justement. Et est-ce
qu'il y a un lien entre ça ? C'est pas pareil. Le HLA élimine l'leucocyte antigène.
C'est Jean Dosset qui a eu le prix Nobel d'ailleurs pour cette découverte dans les années 40 ou
50. Et parce qu'il n'avait pas compris pourquoi, enfin il a compris lui, mais au départ, pourquoi il
y a des gens qui rejetaient des greffes et d'autres non. Et c'est là qu'il s'est aperçu qu'il y avait
un sous-groupe immunitaire human leucocyte antigène, des antigènes qui rejetaient les greffes
parce qu'ils n'étaient pas compatibles.
C'est surtout pour la compatibilité. Ensuite, il y a eu des études anthropologiques dans le
monde entier pour effectivement étiqueter certaines maladies auto-immunes en général. Donc
le B27 pour la spondylarthrite ankylosante, le DR4 pour la polyarthrite.
Et bon, ils ont étiqueté deux antigènes HLA pour la maladie celiaque entre guillemets, c'est le
DQ2, DQ8, mais il y en a pour le docteur Navroki qui est toujours vivant, qui a plus de 80 ans et
qui est un médecin incroyable. Il a connu tout le monde, que ce soit Belchanski, que ce soit la
mémoire de l'eau, etc. Il est à la fois acupuncteur, médecin, neurologue, enfin il est incroyable.
Et donc, il a trouvé neuf autres allèles, on appelle ça des allèles, qui seraient susceptibles non
celiaques au gluten. Donc, j'irais, il y a comme s'il y avait une épidémie, une pandémie de
susceptibilité à cette lectine qui est vraiment, vraiment très toxique, qui peut entraîner des
dégâts, mais ça ne se fait jamais du jour au lendemain. Ça met des décennies à se mettre en
biologie.
Et d'ailleurs, il y a des études qui démontrent qu'être en bonne santé après 64 ans, ce n'est pas
le faire. Sauf chez nous, vous nous écoutez et vous serez en bonne santé après 64 ans. Mais
beaucoup de gens sont aux urgences, sont malades, prennent plein de médicaments après
l'âge de 64 ans.
C'est les études épidémiologiques. Comment je fais pour savoir si j'ai ces gènes ? Tu fais ton
test HLA. Le problème, c'est qu'il y a très peu de labos qui font ça.
Je te retrouverai le labo qui fait ça. Et le problème, c'est que si tu veux, il te faut une
ordonnance. Il faut que le médecin marque sur l'ordonnance « Susceptibilité de maladie auto-
immune », et il va te montrer ton HLA complet.
Il faut qu'il y ait des signes pré-péricurseurs. Il ne va pas te conférer une prescription si tu n'as
rien. Il faut avoir des panaclères, des problèmes neurologiques.
Moi, je l'ai fait parce qu'il m'a fait l'ordonnance. Mais il faut connaître quelqu'un. Oui, très
compliqué.Et sinon, tu le payes toi-même. Ça coûte 350 balles. Tu le fais toi-même.
Et au moins, tu sais… Je me suis régalée avec ça. J'ai tout un truc où tu connais tes mimétismes.
Je sais que je suis intolérante à plein de médicaments parce que tu peux voir aussi, la fois dans
le génotype mais aussi dans le HLA, si tu as un terrain porphyrique ou pas, etc.
Moi, je trouve ça intéressant. Connais-toi toi-même. Je trouve que la science avance et j'utilise la
science pour mieux connaître ma biologie.
Parce qu'il faut comprendre que tu as aussi la médecine chinoise, cette médecine chinoise ou
ayurvédique. Ils ont compris qu'il y avait des organes qui étaient reliés à une façon de
fonctionner sur le plan psychologique, mais aussi sur le plan organique. Et que donc, quelqu'un
qui est dans les peurs va plus affecter son rein et s'abaissit.
(1:12:53 - 1:16:21)
Que quelqu'un qui est carbonique, coléreux, c'est peut-être au mois d'août qu'il risque de faire
son infarctus parce que c'est le moment dans l'été qu'il y a le cœur intestin grêle qui est plus
susceptible à ce moment-là, etc. Moi, j'ai étudié cette médecine chinoise. Je la trouve très
intéressante.
Tout est lié, tu comprends. On va s'adapter à une saison. L'automne, ce n'est pas comme l'hiver,
ce n'est pas comme l'été, ce n'est pas comme le printemps.
Tu as des maladies qui s'expriment plus à ces moments-là. Tu sais que tu vas essayer de
prendre plus soin de ce couple d'organes à ce moment-là, etc. Aussi, psychologiquement, tu vas
travailler sur toi pour prendre du recul, pour grandir, pour maturer, pour ne pas avoir les
mêmes réactions.
On est des êtres de conscience. Nous sommes des sapiens sapiens. Pourquoi on a mis deux fois
« sapiens » à ton avis ? Parce que « sapiens » en latin, ça veut dire « savant », mais ça veut dire
également « sage ». Et on nous demande d'être des savants, sages.
Et la spiritualité peut s'imbriquer même dans notre alimentation. Parce que, Kosmi disait « ton
corps est un temple, n'y fais pas entrer n'importe quoi », mais c'est très important d'être un
être en conscience qui se respecte. Si tu te respectes, tu respectes la planète, qu'on arrête de
nous emmerder avec le climat.
Si les gens jettent leurs bouteilles dehors, utilisent des microplastiques, ils font n'importe quoi.
Le respect de soi, ça doit commencer par ça. Ça doit commencer à l'école.
Je reviens juste sur cette histoire de Hachella. Deux questions, je t'envoie deux missiles et puis
tu réponds dans l'ordre que tu veux. Et peut-être que je ne suis pas, je ne suis que naturopathe
fonctionnelle.
Mais c'est déjà pas mal, ça permet d'avancer et ça permet de répondre à plein de mesquestions. Quelle différence il y a entre un test Hachella et un test ADN de type génotypique ?
Ce sont des sous-groupes tissulaires, c'est pas pareil. Le génotype et le Hachella.
Le Hachella, c'est un sous-groupe tissulaire d'antigènes, alors que le génotype, c'est-à-dire qui
est plus relié à ton ADN et à ta manière d'inter-réagir avec les gènes. Avec les gènes des
aliments, avec les gènes des mitochondries, parce qu'on s'est aperçu que les mitochondries
avaient leur propre génotype. Je ne sais pas si tu vois la complexité.
Donc là, on est dans une science qui va être très évolutive, parce que le problème c'est qu'on
veut tout randomiser, c'est-à-dire on veut faire des cohortes, et on veut dire voilà, ça c'est bon,
ça c'est pas bon. 40% des gens, gna gna gna, gna gna, je suis pas un pourcentage moi. Si t'es
un bon médecin pour toi-même, tu deviens homéopathe, c'est-à-dire tu vas prendre l'ensemble
de ta morphologie, de tes goûts, de tes symptômes, de ton environnement, de plein de choses
comme ça, qui vont me sortir la personne que je suis.
(1:16:22 - 1:20:10)
La personne que je suis est une interaction entre son système HLA, entre son génotype, entre
le génotype en accord avec mon microbiote, en accord avec mes mitochondries, mais aussi le
plus puissant des puissants, mon cerveau, ma psyché, mon âme, ma spiritualité. Je suis obligée
de mettre ça là-dedans, parce que quand t'es amoureux, t'en as rien à foutre des intolérances
alimentaires, tout marche de concert parce que t'es pas stressé, t'as des endorphines, il y a tout
marche bien, tu dors bien, enfin tu dors bien si t'es bien avec la personne, parce que si t'es dans
un état pathologique amoureux, là t'es dans le manque et tu dors pas. Je connais ça très bien,
je l'ai vécu.
Donc, quand t'es en vacances et que t'es bien avec tes copains, tu digères des cailloux. Et quand
tu retournes au boulot, tu comprends pas, tu reprends deux kilos alors que t'avais perdu quatre
kilos cet été, alors que t'étais bien, t'étais en vagotonie. Tu vois, le stress et la cohérence
cardiaque, tout ça est important pour essayer de s'adapter.
On a tous des difficultés dans notre vie, des stress à gérer, etc. Et bien, il faut arriver à manager
tout ça, c'est un ensemble, c'est une symbiose, c'est une symbiotique. J'ai écrit un livre il y a plus
de vingt ans, vingt-cinq ans maintenant, qui s'appelle Nutrition Consciente, où j'essayais
d'amener ça, mais c'était évolutif et j'ai mis cinq ans à l'écrire parce que je voulais pas m'arrêter.
Et je commençais à comprendre l'histoire du gluten en 1999, et mon éditeur m'a dit « Bon
Marion, faut que t'arrêtes, maintenant faut qu'on le publie le livre ». Parce que j'apprenais tout
le temps, encore, encore, encore, encore, encore. Et en avançant, j'apprends encore. Je te cite «
L'être humain n'est pas fait pour manger des glucides ». Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
Ah oui.
Et là, bon là, il faut revoir tous ces grands livres que c'est la santé métabolique, la résistance à
l'insuline, mais même Jason Funk sur l'obésité, le diabète, etc. Mets-toi dans le corps d'unhomme paléolithique, d'accord ? Parce que nous sommes toujours, ça fait plus de deux millions
d'années qu'on existe, voire plus, c'est-à-dire cent cinquante mille générations. Ça fait cent
cinquante mille générations que nous sommes des chasseurs-cueilleurs, d'accord ? Alors je
t'explique.
T'es chasseur, donc tu vas chasser du gibier, quand il y en a, quand il n'y en a pas, t'es dans la
merde. Donc tu vas bouger, t'as pas de vélo, t'as pas de bagnole, t'as pas de caddie, tu bouges
beaucoup, donc tu fais de l'exercice physique. Le professeur Vincent Castronovo nous dit qu'on
est fait pour marcher dix-huit kilomètres par jour.
Quand on a fait nos cinq ou six, on est content. Donc on se bougeait beaucoup, on transpirait,
la transpiration élimine beaucoup de toxines. Et quand on mangeait l'animal qu'on avait tué, on
mangeait ce qui est le plus riche en nutriments, c'est-à-dire les organes.
On mangeait le foie, on mangeait le cœur, on mangeait la thyroïde, et on cassait les os pour
manger la moelle, d'accord ? On mangeait plutôt ces aliments-là parce qu'on savait qu'ils
étaient les plus nourrissants avec la graisse qu'il y avait, ça pouvait nous nourrir et nous
permettre d'attendre le prochain gibier qu'on allait avoir. Et on n'avait pas les petits poireaux
aux vinaigrettes ou la petite salade avec. Quand il n'y avait pas… Alors c'est selon les pays,
parce qu'il y a des périodes aussi.
Par exemple, quand on est sorti d'Afrique, il paraît-il il y a soixante-dix mille ans, il y a des
saisons où il y a des fruits. Et ça c'est formidable parce que ces fruits bourrés de fructose te
permettent peut-être de faire de la graisse. Et quand tu avais la chance de tomber sur des
fruits, tu pouvais prendre du gras pour pouvoir affronter l'hiver.
(1:20:11 - 1:27:46)
Or aujourd'hui, comme dirait le docteur Pradip qui est un cardiologue américain, il dit « on est
comme des cactus dans une forêt tropicale ». C'est-à-dire qu'un cactus, il se remplit d'eau
quand il y a de l'eau et il devient tout mince quand il n'y a plus d'eau. Et hop, il se regorge. Mais
si tu donnes au cactus trop d'eau, il pourrit.
J'en ai eu dans mon jardin. Il pourrit. Donc nous avons des moments où nous pouvons manger
des fruits parce qu'ils vont nous faire prendre de la graisse et que cette graisse va nous
permettre de voir arriver l'hiver où on va moins manger.
D'accord ? Ce n'était pas des fruits toute l'année. On avait des tubercules, on avait des
champignons, mais on n'avait pas des forêts de salades, de légumes, des fruitiers de partout
toute la saison qui viennent de l'autre bout de la planète, etc. Donc, qu'est-ce qu'il fait l'homme
du paléolithique quand il n'a plus les champignons, les tubercules, des petites choses qu'il
trouve, qu'il ramasse, des petits fruits ? Eh bien, il passe du glucose au corps cétonique.
Et l'être humain, il est fait pour carburer au cétone. Et ces cétones, il les fabrique à partir des
protéines, la néoglucogénèse. D'accord ? Mais on a toujours notre réserve de 5 grammes desucre dans le sang, de glucose pardon, pas de sucre, du glucose.
Ces 5 grammes de glucose, notre corps, il est fabriquant, il est auto-fabriquant de ce glucose.
Donc, tu n'en as pas besoin de l'extérieur puisque tu sais le faire à partir de tes graisses, et
quand tu n'as pas assez de graisse, de tes protéines. C'est génial, on a une machinerie
extraordinaire.
Donc, comme elle est capable de fabriquer son propre glucose, qui lui est toujours dans ta
circulation, au cas où tu dois courir pour te défendre du lion. D'accord ? Mais si tu dois marcher
tes 18 kilomètres en 4 heures, tu n'as plus de réserve, puisqu'on a des réserves de glucose dans
le foie et dans les muscles. Quand tu n'as plus de réserve, paf, comme une voiture hybride, tu
passes au cétose.
Donc, tu peux fabriquer ton glucose toi-même. Justement, est-ce que l'idée, étant donné que le
chemin le plus rapide, le plus simple est le glucose, que le muscle utilise le glucose pour
fonctionner, juste après la créatine, le cerveau est un gros consommateur de glucose ? Et de
cétose. Le cerveau utilise des cétoses.
Le cerveau est un grand consommateur de cétose, de corps cétonique. D'accord, mais mon
point c'est, est-ce que justement le chemin le plus rapide, le plus immédiat, c'est la
consommation de glucose ? Et que derrière, le circuit parallèle qui se met en place lorsqu'il n'y a
plus de glucose, c'est celui des lipides, donc des corps cétoniques. Est-ce que justement,
faudrait-il se passer du glucose ? Comment se fait-il qu'on ne soit pas fait pour manger des
glucides, si c'est le chemin le plus court vers l'énergie ? Tu auras toujours ta cuillère à café de
glucose, sinon tu es en hypoglycémie, tu vas mourir.
Ton corps est capable, si tu lui donnes de la viande, de fabriquer du glucose. D'accord ? Mais si
tu es en jeûne total trop long, tu vas mourir, parce que qu'est-ce qui va se passer ? On l'a vu,
puisque c'est les 80 ans des camps d'extermination d'Auschwitz, ton corps va prendre ton
muscle pour fabriquer son glucose. Sa cuillère à café, il n'a besoin que d'une cuillère à café,
c'est tout.
Il n'a pas besoin de plus. Le problème de notre société, c'est qu'on mange bien au-delà de notre
cuillère à café et que le corps, il est saturé. C'est pour ça qu'il devient résistant, parce que ton
foie est plein, tes muscles sont pleins, tu vas les vider et tu vas le refaire, mais au bout d'un
moment, c'est trop.
Si on était raisonnable et qu'on mangeait juste la petite cuillère à café de glucose, mais on n'est
pas raisonnable parce qu'on ne la mange pas, et donc cette cuillère à café, ton corps va le
fabriquer à partir des graisses, en permanence. C'est un circuit permanent, et il va toujours
mettre de toute façon, de côté, dans le foie et les muscles pour tout de suite le sortir dans ton
sang si tu en as besoin, parce que tu descends trop en glucose. Le glucagon il est là, le
glucagon il dit « Putain, j'ai plus ma cuillère à café, je le prends partout où je peux, je le prends
partout et je te redonne ta cuillère à café.» Et est-ce que ça c'est compatible avec un mode de vie sportif, avec des performances qui vont
justement demander un apport calorique, un apport glucidique, d'énergie assez important ?
Qu'il y ait beaucoup trop de glucides dans l'alimentation, qu'il y ait beaucoup trop de sucre, de
glucose, de fructose directement à disposition, ça c'est évident. Est-ce que pour autant, on est
fait, pour être en cétose ? Je vais tout de suite t'arrêter, parce que moi je ne suis pas une grande
sportive, ce n'est pas quelque chose que j'ai testé, je fais du vélo le matin, mais je ne rentre
jamais dans le rouge. Si je monte à 140 pulsations, c'est mon maximum, parce que je ne veux
pas passer au-delà, j'ai des fourmillements au-delà.
Donc je ne suis pas une compétente en sport intensif, mais je dis que l'être humain n'est pas
fait pour du sport intensif. C'est très mauvais pour lui, parce qu'il perfuse son intestin et il
devient perméable, et il s'oxyde plus vite. Donc quand tu vois tous les grands sportifs, comment
ils finissent ? En général, ils prennent du poids, ils sont au Parkinson, ils ont des gros
problèmes.
Je suis pour l'exercice physique, oui, mais pas pour faire les Jeux Olympiques de trucs
d'endurance, d'arriver après des kilomètres et des kilomètres dans un état où tu vas mettre
plusieurs semaines à t'en remettre. Bien sûr. Donc je ne suis pas compétente là-dedans et je ne
conseille pas aux gens de le faire.
Bien sûr. Mais en étant un vrai chasseur-cueilleur, il marchait, il ne courait pas 18 kilomètres, il
marchait. Et quand il courait, c'était l'instant où en communauté les uns avec les autres, ils
allaient pouvoir tomber sur le mammouth parce qu'ils allaient l'encercler avec les lances et les
machins, et c'était un quart d'heure, 20 minutes, allez une demi-heure pour le tuer, mais pas
plus.
Donc je ne peux pas embarquer là-dedans. Alors sur la performance de haut niveau,
évidemment, on ne te contredira pas. Maintenant, si j'essaie de me placer un peu entre les
deux, entre la sédentarité et la performance de haut niveau, la science a l'air de démontrer, ou
en tout cas les dernières études, qu'un minimum de 2-3, actuellement dans le mode de vie dans
lequel on est, avoir 2-3 entraînements de type résistance par semaine et avoir 2-3
entraînements une heure par jour, tu vois, de basse intensité et venir inclure de la haute
intensité, pour beaucoup c'est énorme, mais c'est ce qui permettrait au corps de garder son
fonctionnement mitochondrial, donc d'augmenter ses mitochondries, sa VO2 max.
Bon, est-ce qu'avec ce rythme de vie-là, qui n'est donc pas du sport de haut niveau, mais qui est
ce qu'on devrait faire pour rester en santé physique le plus longtemps possible, est-ce que c'est
compatible avec un régime cétogène ? Ça ne demande pas des performances qui sont inouïes,
néanmoins, ça demande de l'énergie. Bien sûr, moi je te dis, je fais du vélo à jeunes tous les
matins. Non, mais là je parle de 3 séances par semaine, 3 séances de musculation, 3 séances de
basse intensité, 1 séance de haute intensité.
(1:27:46 - 1:31:07)Oui, mais il ne faut pas que tu sois sur ton canapé le reste du temps. Là, je vais passer deux
heures avec toi, je suis assise, mais après je vais aller marcher. Marcher, le muscle solaire,
comme on dit, est très important, parce que tout de suite, il va capter du glucose.
Donc, c'est cette machinerie, cette respiration cellulaire, pourquoi on parle au niveau des
mitochondries de respiration cellulaire ? Parce que l'oxygénation, la respiration, quand tu es
assis là, quand on lait, on ne respire pas profondément, tu comprends ? Donc, moi je suis plus
pour un exercice régulier, en plus. Tous les jours, au moins une demi-heure, aller une demi-
heure au retour, c'est-à-dire une heure, ou faire ce que tu veux, danser, on n'est pas obligé de
marcher, de se faire chier dans une salle, moi je veux avoir des salles. Donc, je préfère danser,
faire du vélo, marcher avec mes animaux.
Il faut trouver, faire du jardinage, le truc qui va te faire transpirer, il faut mouiller la chemise, tu
vois ? Mais pas dans l'intensif. Mon compagnon, il passe à 170 de pulsation, je lui dis « Merde,
tu as 77 ans, calme-toi quoi ! » Il fait de l'entraînement VO2max, c'est bon pour la santé. Oui, le
phagin aussi, comme moi.
Donc, on est sur l'écorcétonique, mais pour être sur l'écorcétonique, il faut être en flexibilité
métabolique, ça j'ai oublié de te le dire. Moi, comme j'ai été beaucoup sucrée toute ma vie,
j'étais en inflexibilité métabolique pendant plus de six mois. Comment je le sais ? Je le sais avec
mes courbes, parce que quand je montais dans ma courbe de glucose, elle mettait du temps à
redescendre.
Maintenant, si je fais un pic, ce que j'ai fait il n'y a pas longtemps en faisant une erreur en
mangeant japonais, j'ai fait un pic et je suis redescendue très vite. Là, ça veut dire que mon
insuline a fait le boulot, elle a vite vite mis dans les cellules le glucose qu'il fallait absolument
éliminer du sang. Pourquoi l'insuline ? Qu'est-ce qu'elle fait elle ? Elle prend le balai et elle va
mettre dans les cellules qui le veulent bien, donc dans le muscle, dans le foie, où elle peut et
dans les cellules qui en ont besoin, et donne son coup de balai.
Mais si t'en as trop, il faut bien qu'elle le mette quelque part ce glucose, parce que qu'est-ce
qu'il va faire ? Avec les petits globules, le sang qui circule, et bien le sucre il fait du caramel. Et
c'est comme ça qu'on se retrouve avec des AVC, avec des problèmes de micro-circulation, avec
des problèmes rénaux, on devient aveugle, on devient sourd, on bouge ses artères, c'est
l'enfer. Donc il ne faut surtout pas qu'il y ait trop de glucose qui circule, donc il faut absolument
le placer.
Et à ce moment-là, on va fabriquer des cellules de nouveau, l'hypogénèse de nouveau, le corps
il se démerde pour le caser. C'est très dangereux d'avoir trop de glucose dans le sang. La
cuillère est café, l'homéostasie c'est 5 grammes dans ces 5-6 litres de sang, point barré près.
Quand t'en as plus, l'insuline, elle le place, et hop, je reviens à l'homéostasie. Mais si j'en mange
trop, ce qui est notre cas dans notre société, et que j'ai une mauvaise tolérance aux glucides,
parce qu'il y a une gestion thérapeutique des glucides, et on est tous différents, on a unemorphologie différente, on est musculairement, moi je suis assez musclé, j'ai de la chance, j'ai
été musclé dès le départ, mais il y a des gens qui sont très frais, ben eux ils ont moins de
capacité d'actuarier le glucose. Donc on va être tous différents, on va être grand, petit, moi je
ne suis pas très grande, tu vois.
(1:31:08 - 1:33:07)
Alors étude de cas, par exemple, quelqu'un qui aurait une certaine dépense journalière, qui
serait à l'équilibre, c'est-à-dire qui n'est pas en surpoids, qui ne prend pas de poids, qui ne perd
pas de poids, et qui mange un petit peu tous les jours du riz, des patates douces, je ne sais pas
moi de quoi d'autre, bon des sources de glucides qui permettent en fait, qui métabolisent, qui
lui donnent de l'énergie pour continuer à faire son activité quotidienne. Est-ce que, alors ça, est-
ce que c'est un problème ? Et si jamais c'est un problème et que ça voudrait dire qu'il faudrait
remanier son alimentation, ça veut dire que couper les sources de glucides et finalement
remplacer en termes caloriques, pour arriver au même niveau calorique, remplacer ça par du
gras, est-ce que finalement il n'y a pas un risque, étant donné que là ça marche très bien, est-ce
qu'il n'y a pas un risque en changeant les proportions de macronutriments, finalement, de
développer plus de risques cardiovasculaires, des plaques d'athérome, des choses comme ceci,
comme ça ? Non, alors d'abord il faut toujours aller doucement avec le corps, il ne faut jamais
être brutal. Si quelqu'un a des problèmes à régler et veut se mettre aux alimentations
cétogènes, je dirais allez-y pas après pas.
Si cette personne, tu me dis qu'elle digère bien, qu'elle n'a pas de problème de poids, qu'elle
fait de l'exercice, qu'elle n'est pas fatiguée, elle peut contrôler quand même, ce qu'on avait dit,
l'insulinagène, le glycémiagène, l'HBA1C, ses triglycérides, pour voir où elle en est. Si tout va
bien, je dirais il n'y a pas de problème. Bon, moi je dirais que ce ne sont pas des patates douces
parce que c'est bourré d'oxalate, mais le problème des oxalates c'est comme l'insuline, c'est
hyper toxique à terme et ça s'emmagasine en micro-cristaux dans beaucoup d'éléments.
Mais ce sera le sujet d'un de mes live dans quelques mois parce que le livre sort en français je
crois au mois de mai. Mais ce qui fait que pour cette personne-là, par exemple, c'est un être
humain qui est capable de manger des glucides. Oui, je te dis, il y a une gestion thérapeutique
individuelle des glucides.
(1:33:08 - 1:33:17)
Donc moi je ne peux pas répondre à sa place, mais je ferai quand même une petite analyse
pour savoir où j'en suis. Et si cette analyse est bien, tu continues. Je ne vois pas pourquoi il
arrêterait.
(1:33:17 - 1:35:26)
Et ce serait intéressant d'avoir un capteur parce que tu ne vas pas te piquer le doigt avant le
repas, une heure après, deux heures après, tu te défonces quoi. C'est pour ça que le capteurest intéressant parce qu'il te donne ta courbe. Après, une fois que tu connais tes courbes, tu
sais que j'ai reçu là des gens, on a mangé la même chose et sa femme étant ménopause, elle
commençait à prendre du poids, elle était embêtée parce qu'elle a toujours été mince dans sa
vie.
J'y écoute. Là on avait le petit pic parce qu'ils n'avaient pas de capteur. Et donc ayant mangé la
même chose, elle se pique, elle était montée à 250 et lui n'était même pas à 110.
Tu vois ? Donc on n'est vraiment pas égaux quoi. Il y a une variabilité. De toute façon, Dr
Mouton, c'est aussi ce qu'il essaie de démontrer avec les différentes génotypes.
Certains sont beaucoup plus capables d'absorber du riz. Attention à l'arsenic quand même,
mais plutôt du riz blanc parce que le riz complet est bourré de lectine et de métaux et
compagnie, donc on va éviter. Alors qu'on dit qu'il y a tous les nutriments.
Non, parce que ton corps n'est même pas capable de les absorber. Les nutriments qu'il est le
mieux capable d'absorber, c'est le fer du foie de veau, c'est la vitamine B12 du foie, etc. Tu dois
connaître David Nicolas de Limitnest.
Il a mis au point un steak haché génial qui s'appelle Ferro's Food. Oui, il a sponsorisé le podcast
récemment d'ailleurs. Voilà, il est formidable ce garçon.
D'ailleurs, je vais tourner avec lui demain. Mais moi, j'y fais de la pub, je n'ai aucun conflit
d'intérêt non plus, donc je m'en fous. Je peux faire de la pub aux gens qui travaillent bien et qui
travaillent dans le bon sens, tu vois.
Parce qu'à la fois, il est sportif de pas mal de niveaux. Je lui dis « Fais gaffe, ne va pas trop fort
quand même ». Et il est jeune, il a envie de bien faire. J'adore des personnes comme ça parce
qu'il peut être un bon exemple à suivre, tu vois.
Et est-ce qu'aujourd'hui, est-ce qu'il y a assez de recul sur le cétogène ? Alors, si on se concentre
uniquement sur ceux qui répondraient le mieux. Ça te va 100 ans ? On a 100 ans de recul. 100
ans de recul, bon.
(1:35:27 - 1:35:58)
Mais plus, attend. En 1920, on a 150 ans de recul. C'est-à-dire que, bon, j'irais même, on a 250
ans puisque sous Bria Savarin, déjà à l'époque, il s'était aperçu que les farineux faisaient grossir
et occasionnaient plein de problèmes de santé.
Et il y a le Dr. Brandling, je ne sais plus, c'était un mec qui était… Tu sais, les mecs qui
s'occupent des morts, là. Comment on appelle ça ? Les croque-morts. Oui, pas croque-morts,
mais tu sais, bon, bref.
(1:35:58 - 1:37:14)Les thanatoprates. Il était obèse et tout, et il a mis au point son régime que tu trouves dans le
bouquin. Ah, il est là.
Real Bill, encore un bouquin à voir. Révolution, et qui a été préfacée par Tim Knox, et qui est en
français, le livre fondateur du régime cétogène. Et, comment il s'appelle, Brandling ? Banting,
voilà.
Le Manifeste Banting. Je te lis son manifeste, ça t'intéresse ? Vas-y, vas-y, lis quelques phrases. «
Apprendre que vous avez le droit de remettre en question vos croyances ». C'était il y a 200 ans,
enfin, je ne sais plus combien de temps, mais il y a longtemps.
« Refuser d'accepter les choses telles qu'elles sont. Faire des choix sains en conscience. Se
sentir fortifié et non dépassé par son alimentation.
Passer à table, pas passer son tour. Déguster des plats copieux, pas se priver. Manger, pas se
frustrer.
Se régaler de plats délicieux qu'on pensait mauvais pour la santé, parce qu'on a diabolisé la
viande, tu le sais. Éviter d'autres qu'on croyait sains. Laisser les sucres et les glucides derrière
soi.
(1:37:15 - 1:43:50)
Dire oui aux bonnes graisses et aux vrais aliments et non aux céréales raffinées et aux autres
produits transformés. » Pas mal, hein ? « Contester l'existence de ces marchés pas si super.
Bannir les aliments dont on ne veut pas en consommant ceux qui nous font du bien.
Ce n'est pas un régime alimentaire, c'est une véritable révolution. » Donc c'était en quelle
année ça ? Bon bref, on s'est aperçu que les épileptiques, quand on les faisait jeûner, ils allaient
mieux mais on n'allait pas les faire mourir de faim. On s'est aperçu qu'en leur faisant manger
des produits animaux et des bonnes graisses, ils arrêtaient leur crise d'épilepsie.
C'est là qu'ils ont commencé à appliquer l'alimentation cétogène à tous les problèmes
neurologiques. Ils ont même fait revenir à l'état de conscience des gens qui n'étaient pas trop
loin dans la maladie d'Alzheimer. D'ailleurs la maladie d'Alzheimer, tu sais qu'on parle de
diabète de type 3 et on sait que c'est relié aux glucides.
Donc aujourd'hui, à cause de ce rapport Campbell de 1977, on nous fait croire que les glucides
sont bons pour la santé. Or c'est faux, c'est une fake news qui a 80 ans. Aujourd'hui, il faut
comprendre que nous sommes des chasseurs-cueilleurs, nous sommes faits pour manger une
viande de bonne qualité, issue d'herbage évidemment, des œufs de bonne qualité, issue bleu-
blancœur ou de fermes qui les laissent sortir et qui leur laissent manger de l'herbe, des
poissons, ça va devenir de plus en plus compliqué à cause des microplastiques et des métaux
lourds.Mais bon, on fait ce qu'on peut, des coquillages, mais aussi un peu de végétaux, parce que moi
je mange des légumes, j'aime les légumes. Mais vous allez trouver les quantités, les qualités de
légumes qui vous conviennent. La question à 100 millions, est-ce que manger trop gras, si on
souhaite commencer à faire ce shift et se dire on va manger de moins en moins de sources de
glucides, même si ceux-ci sont complexes et qui ne sont pas d'origine de mauvaise qualité, on
fait ce switch, est-ce qu'il n'y a pas un risque de manger trop gras, de développer plus de risque
de plaque d'athérome, de mourir d'une mort précoce dans d'atroces souffrances ? Alors, si tu
manges gras en limitant les glucides, tu n'auras pas ce problème.
Mais si tu manges gras et des glucides, là tu as ce problème. Pourquoi ? L'insuline entre autres
est une hormone anabolisante. Et qu'est-ce qui se passe ? Quand tu as trop d'insuline,
résistance à l'insuline, comme c'est une hormone anabolisante, dans tes artères tu as un
endothélium, un mucus, que tu fais grandir, qui l'épaissit et qui va restreindre le tuyau, c'est là
où tu as de l'hypertension et c'est là où tu peux bloquer.
En revanche, le gras en gérant les glucides à moins de 20 grammes par exemple, pour ce qui
me concerne, l'insuline n'agit absolument pas avec le gras. Elle est muette. Ce qui fait bouger
l'insuline, ce sont les protéines.
C'est pour ça qu'un régime Atkins mal conduit, a conduit à des problématiques parce que les
gens mangeaient trop de protéines et à ce moment-là, tu le sais, avec la néoglucogénèse, on
fabrique du glucose. Donc si tu gères tes protéines en ne mangeant pas trop non plus, pour ne
pas fabriquer trop de glucides, que tu manges juste ce dont ton corps a besoin, parce que le
corps a besoin de protéines pour ses muscles, pour ses enzymes, pour tout rebâtir, pour son
cerveau, pour tout. Donc tu manges un gramme, un gramme deux par rapport à ton kilo de
poids maigre, etc.
On ne va pas en parler, ce n'est pas le sujet, mais si tu manges trop de protéines, ce qui peut
être le cas de certains, tu vas une partie la transformer en glucose. Et là ça peut poser des
problèmes puisque l'insuline va se mettre à agir. Mais si tu as une gestion des macros comme
les glucides et les protéines, le gras n'aura aucune incidence.
Mais attention, je parle de bonne graisse. Je ne te parle pas des acides rattrances, je ne te parle
pas des margarines, je ne te parle pas des huiles raffinées, je ne te parle pas de toutes ces
cochonneries. Je te parle d'un beurre type Bernard Gaborit, issu d'Herbage à l'herbage, de
Casinadeux, de Vache Jersey, je te parle de crème de ces qualités-là, de fromage au lait cru, de
bonne qualité, issu de Vache à l'herbage, je te parle de graisse de coco, de huile MCT qui est
encore mieux, qui est une huile dont ils ont extrait l'acide caprylique plutôt en C10, c'est la
meilleure, et ça va te permettre de découpler tes mitochondries, donc de faire à la fois de
l'énergie et de la chaleur.
Les huiles d'avocat, je me méfie de plus en plus en vieillissant des huiles polyinsaturées, parce
qu'elles s'oxydent très vite et elles vont arracher la vitamine E que tu as, et beaucoup de gens
sont en carence de vitamine E, et vont se pro-oxyder à cause de ces huiles riches en dite enoméga 3 végétaux. Donc ça, il faut s'en méfier. Justement, ces huiles-là, tu parles de quoi ? De
l'huile de colza, de l'huile sans précipitation, moi je n'aime pas ça du tout, mais finalement je
préfère… Bon, de toute façon, il y a une étape enzymatique pour absorber les oméga 3, et en
vieillissant, tu perds cette étape qui s'appelle la delta 6 desaturase, et donc il vaut mieux des
huiles de poisson, d'accord ? Donc moi je les prends en gélules, parce que le poisson je ne suis
pas très fan, mais il y a des très bonnes gélules maintenant, garanties sans métaux lourds, non-
oxydées, etc., où tu peux manger des sardines naturelles, pas à l'huile, mais ça ne suffira pas,
puis moi je ne suis pas très pro-sardine, moi je n'aime pas ça.
Bref, mais les huiles… Est-ce que l'homme du paléo faisait des huiles de graines ? Non, il faisait
de l'huile d'olive, il faisait des huiles de fruits, donc avocat-olive, mais il ne faisait pas d'huile de
graines, ça n'existait pas. Mais parce qu'il ne savait pas optimiser, aujourd'hui. Oui, mais
aujourd'hui, les bonnes graisses, tu les as dans le beurre, tu les as dans les foies d'animaux, tu
les as dans les poissons gras, et tu n'as pas besoin des végétaux pour ça.
(1:43:52 - 1:54:56)
Bon, maintenant qu'on a compris que certaines catégories d'aliments pouvaient foutre en l'air
le microbiote, le système digestif, tout l'intérieur, qu'on s'est débarrassé de ce qu'il fallait, qu'on
a su tester d'un point de vue macro, ou alors qu'on est allé un petit peu plus loin sur des bilans
pour virer tout ce qu'il fallait pas manger, qu'on a régulé sa glycémie, comment on fait,
maintenant qu'on s'est débarrassé des problématiques, pour reprogrammer son microbiote,
pour faire en sorte que celui-ci redevienne tout fleuri, tout merveilleux, tout formidable, et
qu'on... Tu crois qu'il y a une recette toute faite pour tout le monde ? Des grandes lignes, en
tout cas, histoire de ne pas mourir dans d'atroces souffrances. Bon, les grandes lignes, déjà, tu
fais des exercices physiques, tu bouges. Si tu ne bouges pas, tu ne t'en sortiras pas.
Ça, bien sûr, ça, bien sûr. Mais en terme de, je ne sais pas, d'aliments, des aliments magiques,
des choses qui t'établissent... Oui, les parties de l'alimentation, la respiration et l'exercice
physique. Parce qu'il y a beaucoup de gens qui l'oublient.
Donc, moi, je ne veux pas m'enfermer que de l'aliment. D'accord ? L'exercice physique est très
important. La respiration, la mastication, ok ? Ça, c'est des éléments qu'on peut contrôler,
puisqu'on peut le contrôler.
Il y a des choses qu'on ne contrôle pas. Outre ça, effectivement, il va falloir faire des analyses
pour gérer tes glucides. Tu vas manger des produits entiers que tu vas cuisiner dans le
vitaliseur.
Elle n'a pas peur. Je l'attendais, je l'attendais et j'ai des questions. Je te laisse dérouler, puis
ensuite je reviendrai dessus.
Donc, tu vas manger à ta faim. Alors, si on veut être dans l'idéal, l'idéal, c'est de dîner très tôt.
Moi, je dîne à 18 heures, bientôt.Comme les poules. Tu vois ? Voilà. Parce que j'ai remarqué que si je mangeais après, je dormais
moins bien.
Donc, tu vas dîner très tôt, léger. Le matin, tu vas te prendre un bon petit déjeuner protéiné,
parce que le matin, si tu manges des glucides, c'est foutu pour la journée. Toute la journée est
foutue.
Donc, tu peux manger n'importe quoi que tu veux, c'est foutu. Donc, tu manges protéiné le
matin. Si tu as des surpoids, des problèmes de santé, etc., pourquoi pas faire un jeûne
séquentiel, mais ce n'est pas une obligation.
Mais c'est vrai que quand tu as un surpoids, c'est mieux de faire un espace de 16 heures sans
manger, en buvant de l'eau. Tu peux même boire un peu de café si tu veux le matin, mais
attention au cortisol, mais ça, ça dépend des gens. Donc, quand tu fais cette fenêtre de 16
heures, tu permets à l'insuline de redescendre à son niveau naturel, et à ce moment-là, tu vas
rentrer en autophagie, en réparation, c'est génial.
Mais tu n'as peut-être pas le courage de faire ça, donc tu manges protéiné le matin, des œufs,
de l'avocat, du poisson si tu veux, des sardines. Moi, j'évite, je te dis, tout ce qui est anti-
poischiche, donc je ne reprendrai pas, mais plutôt protéine animale avec un petit légume si tu
veux. Tous les pays asiatiques, ils font un vrai repas le matin.
Eux, ils ne mangent pas de dessert, c'est pour les touristes les desserts, ils ne mangent pas
sucré, les japonais ne mangent pas sucré. Les chinois, maintenant, ils commencent à être
pervertis avec le modèle américain, mais ils ne mangeaient pas de dessert, ça n'existe pas là-
bas. J'y suis allée en 89, juste avant les événements, donc je connais bien.
Et à midi, tu vas faire un repas, moi je dirais que c'est mon principal repas à midi, donc je
mange, je me tape la cloche, une bonne viande avec des bons légumes, des fois du veau, des
fois des steaks féroces avec un légume, chou-fleur, brocoli, salade, fenouil, artichaut, tu vois, je
mange tous ces légumes-là, poireaux, hier soir j'ai mangé des poireaux vinaigrettes, j'adore,
avec des oeufs mimosa dedans, c'est super bon, et un petit morceau de fromage, c'était bien.
Tu vois, et tu peux manger même si tu n'es pas intolérant ni au lactose ni à la caséine, si tu n'as
pas de perméabilité intestinale, tu peux manger des produits laitiers de bonne qualité, tu vois,
et le soir, légers, voilà. Un bon fondant au chocolat le soir.
Ah non, le chocolat, moi, bourré d'oxalate, je ne prends pas, je ne prends plus. Qu'est-ce que
c'est les oxalates ? Eh ben ça, je te le dirais dans 4 mois, c'est des micro-cristaux qui ont des
doses létales, et on mange beaucoup trop d'aliments qui en sont riches, mais ça, ce sera l'objet
d'un autre podcast et live que je vais faire, donc je n'en parle pas maintenant. Tu nous mets,
c'est un petit... Je vous laisse en haleine.
C'est injuste. Je crois que c'est pour fin mai que je ferai ce live, mais vous pouvez, il y a un livre
qui est en anglais, encore en anglais. Ils font partie des perturbateurs endocriniens, cesoxalates ? C'est Toxic Superfood, je ne sais pas où il est.
Bon, j'ai tellement de cartes, je ne sais plus où il est. Voilà. Celui-là, il est en anglais, encore.
Et Thierry Soucart a accepté de le traduire. Génial. Et du coup, les oxalates, c'est quoi ? C'est une
catégorie de... C'est des micro-cristaux qui sont dans les végétaux, que dans les végétaux, pas
dans les animaux.
D'accord. On se demande où viennent les poisons. Des végétaux ? Eh oui.
Beaucoup de végétaux. C'est fou. Moi qui pensais qu'il fallait manger beaucoup de légumes.
Et moi donc, attends, mais toute ma vie, j'ai même été vegan pendant 3 ans, de 15 à 18 ans. Et
quand mes dents ont commencé à se déchausser et que j'avais 8,5 de tension, ma mère a dit
arrête tes conneries, quoi. Est-ce que la balance bénéfice-risque sur les végétaux n'est pas
favorable, même s'il y a des antinutriments, même s'il y a des oxalates, en termes d'apport de
fibres et de minéraux, de vitamines, est-ce qu'on n'est pas bien au-delà et que finalement, il
vaut mieux en manger que ne pas en manger ? Alors, les fibres sont très importantes quand tu
manges des glucides.
Là, ça va être très important parce que bien sûr qu'elles nourrissent le microbiote, mais elles
font fils aussi de balais, elles les aident à nettoyer. Et j'ai remarqué que quand tu manges plus
cetogènes et donc avec plus de protéines animales comme les œufs, la viande, etc., tu as moins
besoin de fibres, mais tu en as besoin quand même. Pour moi, soit j'en prends sous forme de
certaines poudres, soit je mange des légumes de toute façon.
Moi j'aime les légumes, j'ai besoin de légumes, donc là chacun en est différent. J'ai vu qu'il y
avait des gens aux États-Unis qui étaient dans la « lion diet », c'est-à-dire le hyper-carnivore. Moi
je n'y arriverais pas, puis je n'ai pas envie quoi.
Tu sais, avec l'alimentation, ce qui compte c'est de se sentir bien, bien dans ton corps. Si tu te
réveilles, tu as envie de faire des trucs, tu as la patate, tu n'as pas de brouillard mental, tu as
mal nulle part. Moi, j'ai presque 70 balais et j'ai mal nulle part.
Mon intestin tous les matins c'est une horloge, mais quelle merveille alors que j'étais une
constipée chronique, une ballonée chronique. C'est quand même génial, mais il y a des
végétaux que je ne prendrais plus jamais. Les céréales, les légumineuses, laisse tomber, ce
n'est pas pour moi.
Le chocolat, j'ai remarqué, ça fout la zizanie, je n'en prends plus, ce n'est pas grave. Là, je me
suis fait une petite crème à base d'œufs, de crème de brebis et de brousse avec de vanille,
citron et de la lulose, parce que je veux te parler de la lulose. Il y a des travaux maintenant qui
sont publiés, PubMed et compagnie, Cochrane, etc.
D'ailleurs, le professeur Ben Bickman, Benjamin Bickman, pour son monde entier, a fait pleind'études là-dessus, randomisées bien sûr, d'abord sur les animaux, maintenant sur les
humains, et ça y est, ça y est, la lulose est un sucre issu de la fermentation de certains fruits et
parfois du maïs, non-OGM, qui au départ a une même prononciation que le fructose, sauf qu'il
prend une autre direction, un peu comme les acides de la cistrance, et il est éliminé par les
urines. Et ce qu'il y a de génial avec ce sucre, pour moi, bec sucré, qui aime tellement ça, c'est
qu'il fait baisser ton glucose, il n'a pas d'impact sur l'insuline, et il ferait même descendre l'acide
urique. Alors là, c'est le top du top.
Mais tu ne le trouves pas en France encore, donc comme j'arrête pas d'en parler. J'en ai parlé
dans mon dernier live et j'ai même fait sur ma newsletter, qu'on peut trouver sur mon site
vitaliser-de-marion.fr, où je fais des newsletters toutes les semaines, et j'ai mis le site avec un
parrainage, parce qu'il y a un pourcentage, j'ai pas de conflit d'intérêt personnel, mais ça
permet d'avoir un pourcentage pour les gens, parce que ça vient que des Etats-Unis, sur un site
qui s'appelle iHerb, et pour le moment, c'est pas autorisé en France. A mon avis, il y a des
conflits d'intérêt derrière ça, des lobbies qui doivent bloquer le truc, parce que c'est génial, ça
peut caraméliser sans réaction de Maillard.
Je sais pas si tu vois, tu peux faire des trucs formidables, mais ça coûte un peu cher. Et le
sucralose ? Non, c'est pas le sucralose, c'est de l'alcool. Oui, je sais que c'est pas le sucralose,
mais je te demande sur le sucralose.
Le sucralose, moi j'ai pas les études, donc je peux pas t'en parler, mais je pense qu'il fait quand
même monter un peu l'insuline. Est-ce qu'il n'y a pas un risque, en enlevant au maximum
d'alimentation finalement, en faisant plein de tests comme ça, et puis en se réduisant à une
certaine catégorie d'alimentation, de devenir encore plus sensible à d'autres choses, de perdre
sa capacité d'adaptation, à de renforcements, d'hormèse, et finalement de se fragiliser en
mangeant de moins en moins de choses ? Écoute, si tu manges pas de homard pendant deux
ans, tu crois que tu vas être sensible au homard que tu vas manger ? Tout ça, c'est du fake
news. Ton corps, il est prêt à tout, déjà.
Il est prêt à tout ce que tu ne connais pas. On sait que le fait d'arrêter de boire du lait, on perd
la lactase, et qu'il est possible de la récupérer derrière. Oui, mais on n'est pas fait pour boire du
lait.
D'abord, on n'est pas fait pour boire le lait d'une autre espèce. Et nous, avec l'intelligence qu'on
a, on a créé la fermentation et la cuisson, qui nous permettent d'assimiler quand même les
protéines du lait. Mais normalement, aucun animal ne boit du lait après sevrage.
Tu le sais ça. Moi, j'adore le fromage, les yaourts, les cafelus, les trucs comme ça, j'en mange, et
je les tolère. Mais l'être humain n'était pas forcément fait pour boire le lait d'une autre espèce.
Donc le lait sous forme de lait, je le déconseille fortement. Prenez des laits fermentés, du kéfir.
Le kéfir de lait, c'est génial.Il y a des bonnes bactéries dedans, plutôt issues de brebis, de chèvres, parce qu'elles ont toutes
les deux une caseine à deux, et qui est beaucoup moins inflammatoire. Il ne faut pas en
prendre trop, tu vois. Donc je ne pense pas qu'on se fragilise.
(1:54:56 - 1:57:57)
On se fragilise par rapport aux aliments toxiques, oui. Mais sinon, on est fait pour manger des
aliments non toxiques et qui ne posent aucun problème dans ta biologie. Mais pour les
aliments toxiques, oui.
C'est-à-dire que les gens qui mangeaient du blé, par exemple, qui mangeaient du pain, ils
n'avaient pas de réaction parce que le corps, qu'est-ce qu'il fait ? Tu sais, à force de te taper sur
le doigt. Au début, ça fait mal. Puis ça te fait de moins en moins de mal.
Après, ton système nerveux, il enlève les conductions nerveuses et tu ne sens plus rien. C'est
pareil pour le gluten. C'est-à-dire que tu en mangeais, donc ton corps a fait des dérivés,
d'accord, et tu auras des problèmes articulaires, neurologiques, je ne sais pas quoi.
Et ce qui fait que quand tu en manges plus et que tu en remanges, pouh, réaction, parce que
c'est un produit toxique. Oui, est-ce qu'au contraire, il y a des produits magiques qui
permettent de restaurer la flore ? Je ne sais pas, le miso, tu as parlé de fermentation. Est-ce qu'il
y a des choses qui sont peu connues ? Il y a des choses connues comme le brocoli.
On sait que le brocoli contient de la glutamine et que c'est vachement intéressant, des
sulforaphanes quand tu l'utilises cru et cuit, etc. Donc, il y a quand même des aliments qui sont
chouettes, c'est-à-dire les choux, à moins que tu aies un goitre, il vous faudra faire attention,
mais tout ce qui est brocoli, choux fleurs, choux de Bruxelles, contient des flavonoïdes, contient
vraiment des fibres intéressantes. Donc, bien sûr qu'il y a des légumes que je conseille.
Les gens qui sont dans la « lion diet » vont dans l'extrême, c'est des gens qui ont ou eu des gros
problèmes neurologiques, des épilepsies, des autistes aussi, des problèmes de toc, des trucs
comme ça, ça peut grandement améliorer. Les gens qui ont eu des cancers qui sont sauvés par
la « lion diet », je veux bien. Moi, je n'ai pas envie, donc je préférerais avoir une alimentation
relativement équilibrée.
La seule chose que j'ai supprimée, c'est les fruits. Je prends du citron, mais si je mange de
temps en temps un fruit, ce ne sera jamais le fruit entier, et ce sera un dixième du fruit. Encore
là, je monte tout de suite.
Et surtout, je vous déconseille de manger un fruit tout seul, contrairement à ce que les
hygiénistes dont j'ai fait partie, puisque je crois même maçons, tout le monde disait de manger
les fruits avant du repas. Il y a l'autre là, avec sa chronologie, qui dit de manger les fruits à cinq
heures, c'est de la connerie ça. Moi, j'ai essayé tout ça.
Alors là, mon capteur de glycémie ne fait qu'un tour, il monte à deux cents avec même pas undemi-fruit. Donc, je te dis, on est tous différents, mais je vous conseille de le manger en fin de
repas, et en petites quantités. Et à la saison, ne mangez pas l'hiver.
(1:58:00 - 1:59:25)
Ok, et donc vient au final la dernière question qui va boucler la boucle, qui est qu'une fois qu'on
a mis en place tout ça, et qu'on décide de manger des bons aliments, il faut les faire cuire, de la
bonne façon, afin d'en préserver toutes les vitamines, tous les minéraux. Et c'est une cuisson
n'est pas une autre. Les salades, c'est meilleur cru, bien évidemment.
Les carottes, comme elles sont très riches en sucre, on les préférera crues que cuites, même à
la vapeur. Bien sûr qu'on peut manger des aliments crus, mais pas tout, parce que les fibres
sont très compliquées à éliminer par nos bactéries. Tu sais bien que je préconise la cuisson à la
vapeur douce, et que j'ai été une des premières, il y a 40 ans, à le conseiller.
Avant il n'y avait que les cocottes sous pression, qui détruisaient tout, et ça te permet de rendre
plus biodisponible à la fois les minéraux et les vitamines. Donc je trouve que c'est, et il ne faut
pas trop les cuire, parce que beaucoup de gens sont en surcuisson. Donc quand tu cuis al
dente, tu attendris la fibre, qui te permet de mieux la mastiquer déjà, de mieux l'assimiler, et
les vitamines sont plus biodisponibles, ça c'est preuve à l'appui, puisque j'ai fait des analyses en
laboratoire, et qu'il y avait plus de vitamine C après cuisson qu'avant, ce qui voulait dire que
comme c'est la plus thermosensible, elle est mieux libérée après cuisson qu'avant, dans le
vitaliseur, mais pas dans un autre mode de cuisson.
(1:59:25 - 2:00:10)
Pour quelles raisons c'est le meilleur mode de cuisson à la vapeur, un des meilleurs modes de
cuisson qui préserve le plus les nutriments, sachant que dans le paléolithique, il n'avait pas
moyen de se faire livrer par Amazon ou par l'autocuiseur. Ils ont inventé la fermentation déjà, la
choucroute, les fermentés, ils faisaient même fermenter des poissons, le nuoc mam, tout ça,
c'est issu de fermentation avec le sel, etc. Donc la fermentation était, quand ils faisaient
maturer la viande, pour qu'elle vieillisse et que les bactéries fassent déjà un premier travail
pour mieux métaboliser.
(2:00:11 - 2:01:26)
Mais on a quand même inventé il y a 700 000 ans le feu, et ce feu a permis de consommer des
aliments qu'on ne pouvait pas consommer cru. Et ce feu a permis de développer notre cortex,
c'est tous les paléoanthropologues qui en parlent, que ce soit Jean-Jacques Hublin, Quintana
Murci, etc. parce que moi je me suis beaucoup intéressée à l'anthropologie, je voulais l'inviter à
mon congrès parce que j'ai un congrès fin mai à Toulon.
J'aurais un paléoanthropologue mais je n'aurais pas Jean-Jacques Hublin et Quintana Murci
parce que Louis Quintana Murci, qui est génial, qui a écrit « Le peuple humain ». Et donc tous
ces gens-là, bien sûr, nous démontrent qu'on a vraiment pu non seulement tuer despathogènes avec la cuisson, parce qu'il y a des bactéries qui ne sont pas forcément de bonne
qualité, avec l'éputréfaction, etc. Donc on pouvait neutraliser des choses qui pouvaient nous
infecter et qui n'étaient pas forcément bonnes pour notre santé, et attendrir justement, et
consommer des produits qu'on ne pouvait pas consommer avant, parce que les fibres étaient
beaucoup trop dures. Il n'y avait pas de légumes, il n'y avait pas de salades, il y avait des
herbes, il y avait quelques herbes qu'ils pouvaient manger crues bien sûr, mais tous les
tubercules, ils pouvaient y en avoir et il fallait passer par la cuisson pour pouvoir les manger.
(2:01:28 - 2:07:04)
Ok, bon quel avantage a utilisé ton vitaliseur par rapport à un autre cuiseur vapeur ?
Simplement, je sais que tu le répètes à chaque fois. Oui, mais simplement, tout simplement,
c'est que je me suis associée avec un ingénieur chimiste, André Cocard, qui avait mis au point le
premier modèle, et il avait vu que quand le couvercle était en dôme, ça permettait à la vapeur
qui devient, qui est un air humide, et quand elle tape le couvercle, elle redevient de l'eau,
distillée d'ailleurs, elle est toujours propre, l'eau part tomber, ça c'était vachement important. Et
après, il y avait le diamètre des trous, il s'est aperçu que plus les trous étaient petits, moins la
vapeur passait bien, et il y avait des points de chauffe, et il y avait une mauvaise régulation de la
vapeur.
Et moi après, il est mort en 88, donc j'ai pu, comme je suis un peu, je dirais, démontrer des
choses invisibles, j'ai travaillé avec un physicien qui m'a travaillé sur la divine proportion, et on a
fait des trous de 6 millimètres, qui étaient l'idéal, et là, on a pu faire des analyses, et c'était
incroyable, parce que toutes les vitamines sensibles à la chaleur n'étaient pas détruites, au
contraire, il y en avait plus, et il n'y avait pas de péroxydation des graisses, je l'ai fait sur un
magret de canard, parce que c'est bien de manger du poulet ou du magret de canard, mais si
tu oxydes les graisses en les faisant carboniser, ça n'est plus assimilable pour toi, tu n'as plus
les collagènes actifs, alors que la graisse de canard cuit au vitaliseur, elle est toujours active, et
l'eau ne retomba sur les aliments, et bien il n'y a pas de déminéralisation, il peut y avoir une
dépigmentation, mais pas une déminéralisation, et ça c'est génial parce que les minéraux sont
actifs et biologiquement assimilables. Qu'est-ce qu'on répond pour finir aux gens qui disent
que le vitaliseur est bien trop cher et qu'on peut trouver des autocuiseurs moins dispendieux,
et qui ont l'air de fonctionner ? Ce sera toujours mieux qu'une cuisson à l'eau, ce sera toujours
mieux qu'une cuisson au grill ou à la friture, et qu'au micro-ondes, le micro-ondes c'est un
capteur d'électrons, ça inverse les molécules, qui les rendent inassimilables, c'est vraiment une
cochonnerie. Donc, ce sera toujours mieux d'avoir un cul vapeur qu'autre chose.
Nous c'est bien sûr, c'est la Rolls-Royce, c'est le Necklace Ultra, mais déjà cuisiné à la vapeur
douce, dans de l'inox, surtout pas d'aluminium, dans de l'inox, mais les chinois ça fait plus de
7000 ans qu'ils utilisent la vapeur, ils ont compris beaucoup de choses bien avant nous, et si
vous les cuisinez à l'étouffée, il faut toujours qu'il y ait un petit peu d'humidité, sinon vous allez
créer des molécules toxiques, et cette réaction de Maillard, cette réaction de caramélisation
que vous faites déjà naturellement vous, parce qu'on le fait cette réaction de Maillard dansnotre corps, mais si en plus vous l'apportez dans vos cuissons, vous caramélisez à fond, donc
vous y essayez plus vite. Toi aujourd'hui tu es en cétose, régime cétogène depuis deux ans
complètement, tu m'avais dit la dernière fois. Ça fera deux ans dans trois mois.
J'ai un très bon équilibre, mais je prends des compléments, je prends des électrolytes, je prends
de la vitamine B, je prends de la vitamine K2, je prends des oméga 3, de la coenzyme Q10 à
mon âge, je prends des compléments alimentaires. Ok, et tu me disais au tout début que ceux
qui parlent de vieillissement à 40-50 ans se mettent un petit peu le doigt dans l'œil, qu'il faut
attendre d'avoir un certain âge pour en parler, sur de l'anti-vieillissement. À partir de quel âge
le vieillissement s'abat ? La ménopause.
La ménopause est un bouleversement endocrinien. Toutes les hormones c'est le bordel. Tout
d'un coup tu passes d'un métabolisme où tu pouvais faire des enfants à stop ! Chute
d'estrogène, les stomaches vidangent mal, on commence à fermenter, on commence à prendre
du poids, les glucides qu'on mangeait avant, ils s'emmagasinent, c'est le bazar.
Moi je me suis ménopausée à 47 ans parce que j'en avais ras-le-bol, je ne supportais ni la pilule
ni rien, donc j'étais très fertile, j'étais très contente, psychologiquement je voulais être
ménopausée. Mais j'ai eu des bouffées de chaleur épouvantables et c'est que quand j'ai arrêté
le gluten parce que j'ai commencé par ça. J'ai arrêté le gluten et les produits laitiers de vache au
départ.
Et là, j'ai arrêté les bouffées de chaleur. Donc ça a été une indication « tiens, tiens ce truc-là,
c'est bizarre ». Tu vois, je n'avais pas encore la réflexion de la perméabilité intestinale, de la
dysbiose, de tous ces trucs-là, tu vois, parce qu'on n'était pas encore dans cette boîte de
pandore qu'on a ouverte, à la fois dans les génotypes, à la fois dans le microbiote, à la fois dans
tous ces trucs-là, tu vois. J'étais dans les intolérances alimentaires, ça c'est dans les années
2000, il y a 25 ans, où j'avais découvert le laboratoire IMUpro, parce qu'à l'époque je faisais des
consultations, et il y a une femme qui arrive, 70 balais, je te jure, elle était magnifique.
Elle était mince, elle paraissait de 10 ans de moins, je lui ai dit « mais c'est quoi votre secret ? ».
Et elle me sort toute l'analyse de ses intolérances alimentaires, et elle avait supprimé ces
intolérances. Et je peux dire que les intolérances qui sortent presque tout le temps, c'est le
gluten, les produits laitiers, les œufs, l'ail et la moutarde, et le quinoa, c'est ceux qui sortent le
plus souvent. Je lui ai dit « mais c'est quoi ce truc-là, vous pouvez me donner le nom du labo ? »
et c'est là où je l'ai fait.
(2:07:04 - 2:08:14)
Et j'ai sorti intolérances aux produits laitiers, au gluten, aux œufs, à l'ail, tout ce que je venais de
manger quoi. Et là, ça m'a interpellée quand même. Parce que disbiose, quand t'es en disbiose,
tu peux voir tes intolérances, ce qui peut te mettre sur la route d'arrêter toutes ces saloperies.
Mais après, moi maintenant que je suis au cétogène, je peux manger des œufs comme je veux,des produits laitiers comme je veux, sans avoir de problème, et moi mes problèmes c'était une
sinusite. Dès qu'il y avait un aliment qui n'allait pas, outre l'éballonnement, une narine qui se
bouchait et je partais en galère. Là, plus rien, ça c'est génial.
Et comment faire ce test des intolérances ? On a parlé beaucoup de tests microbiote, mais là
spécifiquement ? Je crois que ça s'appelle Atoll Santé, ou ils le font tous maintenant. T'as l'IMSS,
qui est le laboratoire de Castronovo, l'IMSS MBnext.be, ils le font presque tous maintenant.
Pareil, prélèvement sanguin, test des intolérances, et ils te rendent un verdict ? Non, ça peut
être sanguin ou sur les selles, ça dépend.
(2:08:15 - 2:10:08)
Ok. C'est parfait. Mais moi c'était prélèvement sanguin.
Merci Marion. Symbiotique également, ton livre, c'est ton dernier livre qui est disponible, si on
va aller plus loin sur la compréhension de tout ça, sur le microbiote, sur la symbiose. Vas-y, je
t'en prie.
Il y a trois phases et la première phase ressemble au cétogène tout en n'étant pas, où je mets
les gens un petit peu à jeûner, à faire du gène séquentiel, à éliminer bien entendu toutes les
céréales, etc. Et après, de réintroduire, mais si on réintroduit que ça ne va pas, on revient en
arrière. Bon parfait, on va suivre tout ça.
Et puis pour ceux qui veulent en découvrir un peu plus sur tes travaux, tu as une chaîne
YouTube, tu fais des lives, tu as une newsletter. Bon bref, on mettra tout ça dans la description.
J'ai Instagram, j'ai une chaîne YouTube à mon nom, et ça fait que depuis l'année dernière, je
crois que j'ai commencé, ou 2023, je ne sais plus, que j'ai commencé à faire mes premiers lives.
Bon parfait, une vraie YouTubeuse en herbe. Je m'actualise avec les réseaux. T'as bien raison.
Bon parfait, reste avec moi 30 secondes. Merci à tous les auditeurs fidèles du podcast qui ont
écouté cet épisode jusque là. Je vous remercie.
Évaluez le podcast si vous le kiffez, si vous avez découvert il n'y a pas si longtemps ou que c'est
le premier épisode que vous écoutez. Vous pouvez laisser des évaluations sur les applications
de podcast, laisser des pouces, tout ce que vous voulez sur YouTube également, et aller
découvrir les autres épisodes du podcast. Il y a pas mal de choses intéressantes, de quoi
recouper pas mal d'informations de ce qui a été dit aujourd'hui avec plein d'autres invités, de
faire en point, de grossir les connaissances, de grandir, de s'améliorer, de comprendre
comment on fonctionne, et également dans ce monde.
Je vous dis à la semaine prochaine pour un prochain épisode. Faites pas trop les cons d'ici là,
prenez soin de vous, et puis passez une bonne journée.